Le débat d'idée VS la force de l'organisation
Jean-François Lisée a raison sur un point névralgique...
Dans l'État actuel de division des forces citoyennes et politiques souverainistes, maintenant que PKP n'est plus de la partie, si le référendum ( sous-entendu celui portant sur la seule souveraineté de l'État du Qc ; appelons-le le Référendum A pour habituel ;-), si le référendum A dis-je, n'est pas écarté par le PQ dans un premier mandat, le PLQ pourrait être facilement réélu.
Pour battre JFL là-dessus, les autres candidats(es) à la chefferie doivent rectifier leurs tirs initiaux respectifs, car JFL marque des points... se distingue... puisqu'il peut déposer sur la table toutes sortes de politiques de gouvernance « provinciale » attrayantes sans avoir à s'enfarger dans le labyrinthe de l'édifice référendaire, non sans tabler sur la peur du référendum perdu d'avance... la peur qui nous pousse à pelleter la neige par en avant... la peur procrastinatrice qui se prend pour de la prudence, de l'habilité, de l'adresse, du génie stratégique... difficile de battre tout ça... c'est tellement attrayant le génie stratégique...
Alexandre Cloutier a beau avoir une organisation d'enfer... difficile de battre des idées qui carburent à la peur de perdre un autre référendum, quand on ne met pas de l'avant des idées capables de concurrencer la peur de perdre.
Le fait de ne pas clairement écarter d’emblée la tenue d’un référendum A dans un premier mandat ajoute de la pression canadianisatrice sur la question référendaire, sans pour autant produire quelqu'avantage aux impatient,es, puisqu’il se pourrait qu’aucun référendum ne soit tenu dans ces conditions... Remettre à plus tard la décision ne règle rien... c'est maintenant que se tient la campagne à la chefferie du PQ, à 6 mois avant la tenue des élections de 2018.
L'idée DÉMOCRATIQUE !
Pour battre JFL sur le plan des idées, il faut mettre de l'avant l'idée DÉMOCRATIQUE. En effet, l'idée stratégique de JFL, est tout sauf respectueuse des principes démocratiques, pourquoi ? Parce que JFL prévoit former un gouvernement qui va une fois de plus accepter de gouverner Le Peuple en vertu d'une loi constituante qui n'est pas celle du Peuple ; ce n'est juste pas démocratique dans un État de droit démocratique, et ce, essentiellement pour deux raisons :
- delegatus non potest delegare ( ce qui est délégué ne peut-être délégué ) ;
- la seule autorité démocratique valide dans un État de droit démocratique est celle du Peuple ; aucune loi constituante ne peut gouverner le gouvernement du Peuple, sauf une loi constituante validée nommément par Le Peuple, jamais aussi clairement que par référendum.
En effet, ni la députation, ni les gouvernements qui gouvernent Le Peuple, ne peuvent déléguer ce qui leur a été délégué par Le Peuple ; et ne peuvent surtout pas déléguer Le Pouvoir souverain du Peuple Souverain sur SON territoire national à une autorité qui serait soi-disant supérieure à celle du Peuple, à savoir ici, la Couronne canado-britannique contrôlée par le seul Parlement d'Ottawa sur lequel Le Peuple Souverain du Québec n'a pas de prise majoritaire ; à savoir, la loi constituante de 1982 du Royaume de la Couronne canado-britannique jamais soumise à référendum ; à savoir, la Cour suprême de cette Couronne, et tout ce qui s'en suit qui se trouve à NIER la primauté démocratique de la souveraineté constituante du Peuple Souverain du Québec puisque tout ça s'impose au Québec de force et d'autorité autocrate impériale sans avoir jamais ni sollicité ni obtenu le clair OUI référendaire constituant du Peuple, sans avoir donc appliqué au Canada la rigueur de sa propre loi dite de la Clarté.
ROMPRE avec la « gouvernance collabo »
Le seul moyen d'obtenir l'aval du Peuple, de mériter sa confiance, c'est de cesser de fouler aux pieds sa souveraineté démocratique constituante et politique ; c'est de cesser de le tenir à l'écart du sommet de l'État ; de cesser de le tenir pour quantité négligeable ; ce cesser de lui dire que l'autorité de la Couronne canadian est supérieure à la sienne ; de cesser en somme de le mépriser, de l'ignorer, de lui dire qu'il ne fait pas la bonne affaire ; pour ça, Alexandre Cloutier, comme Véronique Hivon et Martine Ouellet, doivent maintenant prendre fait et cause contre la gouvernance provincialiste que propose de mettre de l'avant une fois de plus le dernier dinosaure de ce que nous pourrions appeler le « Souverainisme étatique historique » qui a cru bon et utile de faire l'économie du renversement de la dictature d'occupation canadian ; non sans participer directement à la négation de la souveraineté du Peuple soi-disant pour mettre de l'avant la Souveraineté de l'État du Peuple ; non sans nous enfermer dans l'impuissance d'un attentisme procrastinateur débilitant ; non sans valider le fait que s'impose un État canadian qui n'a jamais été validé par les Québécois,es ; non sans prévoir renverser le fardeau de la preuve référendaire : TOUS les États doivent obéir à la même règle et LE PEUPLE, dispose des pleins pouvoirs démocratiques pour OBLIGER le Canada à accepter sa suprématie démocratique sur SON territoire national du Québec, respect de la démocratie oblige...
Ça tombe bien... Alexandre Cloutier, comme Véronique Hivon et Martine Ouellet n'étaient pas en poste en 1995. Voilà une nouvelle génération qui n'était pas aux commandes en 1976 quand s'est imposée la stratégie qui a tout misé sur l'État au détriment du respect de la Souveraineté démocratique constituante du Peuple... ( J'ai appris récemment que René Lévesque a songé à appeler le parti le parti du Peuple Souverain du Québec... ce qui aurait pu tout changer...
Tout miser sur la gestion de l'État, sur le parlementarisme canadian qui occupe l'essentiel de l'énergie et de l'attention de la députation dès qu'elle est élue, laissant que peu d'espace-temps-énergie, à la défense de la Souveraineté du Peuple et de la Souveraineté de l'État du Peuple nous a conduit dans une impasse dont on ne peut sortir que par là ou on y est entré... Il faut comprendre que dans ce Régime parlementaire, chacun,e est absorbé,e par sa tâche parlementaire, par son « ministère » réel ou factice selon qu'on est au pouvoir ou dans l'opposition... la poutine parlementaire dévore la députation de l'intérieur ; plus le temps de faire autre chose, à peine le temps de vivre, et encore...
JFL pourrait faire amende honorable, mais il ne le fera pas, pas avant d'avoir tenté une dernière fois d'imposer ses vues qui ont pourtant fait long feu autant en 1995 que depuis 1995. Ce pourquoi, si l'on tient à ne pas consacrer encore 6 ans à participer activement à la négation de la souveraineté démocratique constituante du Peuple, il faut en finir avec ce négationnisme autocrate collabo débilitant.
La seule manière d'y parvenir est de s'engager à REFUSER de former un gouvernement provincialiste de plus qui va accepter de gouverner Le Peuple en NIANT sa souveraineté démocratique constituante. La triade de la nouvelle génération peut le faire... collectivement... elle peut même proposer de former un triumvirat présidé à tour de rôle... Véronique Hivon étant déléguée à la formation de la Coalition DÉMOCRATE multipartite, Alexandre Cloutier au Chantier de l'indépendance du Peuple et de l'État du Peuple, et Martine Ouellet à la gestion de l'État... et ce, quelque soit le résultat de la course à la chefferie, sauf si JFL est élu bien sûr... En espérant que PKP n'aura pas l'idée saugrenue de dire avant son élection à la tête du PQ, qu'il va accepter d'être son conseiller économique...
Cette course à la chefferie du PQ est historique, parce qu'elle nous donne l'occasion historique de dire NON au souverainisme étatique historique péquiste qui nous a enfermé dans une impasse d'où l'on ne peut sortir... parce que la rupture d'avec la gouvernance collabo est assujettie à la fondation de l'État souverain. Comme si c'était l'État Souverain qui fondait Le Peuple... alors que c'est plutôt l'exact contraire... C'est Le Peuple qui fonde l'État souverain... Quand on NIE la primauté de la souveraineté du Peuple, on ne fait que mettre en abîme la Souveraineté de l'État du Peuple.
En tournant le dos à JFL, comme René Lévesque a tourné le dos à De Gaulle, nous renouons avec de Gaulle, avec la victoire, avec la LIBÉRATION du Peuple.
Nous avons l'occasion dire OUI à la démocratie, dès lors qu'on suit l'exemple de De Gaulle OUI à la primauté démocratique de la suprématie démocratique du Peuple. Voilà qui nous ferait en finir avec le « souverainisme étatique historique »
Comment sortir de cette impasse !?
Nicolas Marceau ouvre une porte dérobée, en parlant de rejeter le statu quo ; en proposant de tenir un référendum sur une autre question que celle portant exclusivement sur la seule Souveraineté de l’État abstrait à venir... Le référendum A n'est dès lors plus la seule perspective. Une OPTION B est possible.
Un Plébiscite gagnant !
Le Peuple doit pouvoir sans condition ni délai se prononcer sur l'État PRÉSENT qui s'impose concrètement au Québec. On s'occupe du présent... on sort du rêve... on se réveille pour AGIR, pour Le Peuple pose des Actes démocratiques conséquents, parce que nous lui donnons l'occasion de le faire.
C'est lui Le Souverain... pas question d'en reconnaître d'autre... Il ne saurait être question de le gouverner sans que Le Peuple, et nul autre, trône au Sommet de l'État du Peuple... Gouverner, former un gouvernement démocratique, ne peut se faire démocratiquement que si et seulement si Le Peuple rend EFFECTIF dans le concret l'abstraction de son pouvoir Souverain... il peut le faire si on lui en donne l'occasion.
Le Gouvernement n'est pas l'autorité suprême de l'État. Le Gouvernement est au service du Peuple, et il ne peut l'être que si l'exercice du gouvernement est gouverné par une autorité supérieure qui EST celle du Peuple, non pas une autre qui n'est pas celle du Peuple... La suprématie de l'autorité démocratique du Peuple n'est effective que si et seulement si La LOI des LOIS, la LOI constituante, est APPROUVÉE par Le Peuple...
Le Gouvernement qu'il est question de former à partir de désormais, devra en être un qui fait en sorte que Le Peuple soit EFFECTIVEMENT le maître du jeu dans l'État qui s'applique concrètement au Québec. Nulle autre promesse ou engagement n'est nécessaire que celle-là, du moins pour ce mandat là...
Le Gouvernement au service démocratique du Peuple, responsable devant Le Peuple et seulement devant lui, va prêter allégeance à la Couronne canado-britannique, mais va tout faire ensuite pour que Le Peuple l'INVALIDE au Québec... dans la première année de son mandat. Ou bien Le Peuple VALIDE le fait que s'applique au Québec un État qui exclut Le Peuple du Sommet de l'État canadian, ou bien Le Peuple INVALIDE un tel État de clair déni démocratique...
La députation pourra alors abjurer son serment d'allégeance à une Couronne qui n'est pas, n'a jamais été, ne sera JAMAIS celle du Peuple Souverain du Québec.
C’est la base... le fondement... C'est OUI ou NON au statu quo canadian !
Si c’était OUI au statu quo ? À quoi sert tout le reste... ?
0 référendum... UN Plébiscite...
... Du latin referendum (« ce qui doit être rapporté »), lui-même gérondif du verbe referre (« rapporter, faire un rapport »). Vote direct des électeurs, qui doivent répondre par « oui » ou par « non » à une question posée.
Ce qui permet de prendre une décision fondée sur l'expression de la Volonté libre du Peuple.
Le Peuple adopte un Acte, une loi...
Du latin plebiscitum, composé de plebs (« peuple, plèbe ») et scitum (« décret »). Vote par lequel le corps électoral ( Le Peuple ) approuve/réprouve directement son organisation politique ( Constitution de l'État ) ou l’équilibre des pouvoirs, ou se prononce sur une résolution, une loi, une proposition qui lui est soumise.
Ce qui permet au Peuple de faire LOI, d'adopter lui-même et DIRECTEMENT 2 Actes constituant fondamentaux qui font s'effondrer l'État sans OUI du Canada et qui adopte la Constitution primordiale de SON État démocratique républicain...
Un Plébiscite sur QUOI ?
Là est la question... il faut la poser...
RÉFÉRENDUM A - Traditionnel
(sous-entendu) référendum-sur-la-souveraineté-de-l’État-du-Qc ??
RÉFÉRENDUM B - UN Plébiscite @ double proclamation constituante
- sur l’État ACTUEL pour l’INVALIDER
- sur l’État à venir pour qu'il succéde à l’effondrement de l’État présent
Le référendum A est une entrave, un boulet... du moins c’est ce que la rumeur laisse entendre, c'est ce que les canadianisateurs affirment, c'est ce que reprennent les fatalistes... mais qu’en est-il du plébiscite à double proclamation constituante portant sur l'État présent et sur l'État devant lui succéder ?
C’est toute autre chose...
Les adversaires de JFL feraient bien d’y songer ; à défaut, il a d’excellents arguments pour gagner la course à chefferie du PQ... en plus d’être très solide en matière de gouvernance de l’État... ( gouvernance collabo provincialiste s’entend, mais gouvernance quand même ) et en matière d’enfumage procrastinateur...
L’organisation c’est bien... mais les idées c’est mieux...
Alexandre Cloutier comme Véronique Hivon et surtout Martine Ouellet n’ont que peu de chance de l’emporter sur le plan des idées s’il,elles ne se décident pas à parler de référendum B... à parler de gagner un référendum portant sur l’État sans OUI du Canada qui est INCAPABLE de gagner un référendum portant sur la Constitution unilatérale de 1982... Cf : Nicolas Marceau !
On peut gagner sans organisation, mais sans idée, ou en ne choisissant pas la bonne... on ne peut que perdre...
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
3 commentaires
Luc Archambault Répondre
11 juin 2016@ François A. Lachapelle, 11 juin 12h06
Je suis heureux que nous soyons de connivence... Permettez par contre que je critique certains de vos énoncés. Je vous cite...
Je ne qualifie pas JFL de « gouvernance collabo provincialiste »... je qualifie non pas la personne, mais sa politique, son projet... qui consistent à pratiquer ce avec quoi il faut ROMPRE... à savoir « la gouvernance collabo provincialiste ».
Celle que du reste pour l'instant mettent de l'avant tous,tes les autres candidat,es... ce qui devra être modifié au cours de la campagne à la chefferie...
Je m'attaque aux idées, non pas aux personnes... Je pense qu'il faut se garder de s'attaquer aux personnes... On peut être en désaccord, mais se respecter... me semble... ;-)
Si « l’autodévalorisation compensatrice de l’impuissance du colonisé » est un grave syndrome, je ne crois pas qu'on en guérisse à coup d'insultes... Je pense qu'il faut s'attaquer aux idées fausses, aux raisonnements sophistiques ou mal fondés, de manière raisonnée et respectueuse... en magnifiant la puissance de la Loi et l'Ordre démocratique du Peuple, contre l'impuissance de la Loi et du désordre autocrate...
François A. Lachapelle Répondre
11 juin 2016Votre texte est plein de pistes de réflexion qui conduisent aux actions à poser. Je ne dirai pas des actions à poser en urgence mais des actions à poser sûrement et bientôt.
Ce "bientôt" pour le PQ consiste en la présente course à la direction du PQ.
Votre idée d'un triumvirat entre HIVON-OUELLET-CLOUTIER est très intéressante. J'espère que votre texte est lu par les personnes concernées dont ceux de chaque équipe de candidats dans la course. J'ai un contact chez HIVON et je leur envoie. On verra la suite.
Revenant à JFL, je lui ai prédit une brillante carrière à Ottawa. Vous le qualifiez de « gouvernance collabo provincialiste » ce qui engendre le défaitisme du Peuple du Québec. L'auteur essayiste Marc Labelle possède une puissante expression pour illustrer cette état, je cite: « l'autodévalorisation compensatrice de l'impuissance du colonisé ».
JFL ne réalise pas, dans son narcissisme, qu'il est un propagateur de cette « autodévalorisation compensatrice de l'impuissance du colonisé ». Le discours en anglais à 100% qu'il a rédigé pour Lucien Bouchard et présenté aux anglophones du Québec au "Centaur" le 12 mars 1996 est l'illustration parfaite de l'esprit de "colonisé" de JFL.
Mon affirmation-accusation de JFL n'est pas gratuite. Le 31 mai 2016 dans Le Devoir, JFL réitérait qu'il était encore fier d'avoir rédigé le discours du 12 mars 1996. C'est un aveu accablant.
La course à la direction du PQ est une belle occasion de se sortir de certains de nos complexes et le triumvirat que vous proposez devrait réaliser que cette direction est majeure pour battre JFL et le fédéralisme qu'il porte en lui.
Archives de Vigile Répondre
11 juin 2016Contre le "référendisme" euclidien, l'esprit de finesse.
https://www.facebook.com/robert.barberisgervais/posts/10154264771244784
(...)
"Or, lors d'une élection, on n'a pas à répondre à l'exigence référendaire du 50% et plus. Le parti qui prônerait clairement l'indépendance, s'il était élu majoritairement disons avec 40% des votes, aurait le mandat de mettre en branle le processus conduisant à l'indépendance réelle du Québec."
(...)
"C'était avant l'étapisme de Claude Morin adopté par René Lévesque et que Jacques Parizeau a accepté à contre-coeur."
(...)
"rappelons que le 17 avril 2002, à l’occasion du vingtième anniversaire du coup de force de Trudeau, les 106 députés présents à l’Assemblée nationale du Québec ont adopté à l’unanimité la motion suivante, proposée par le premier ministre Bernard Landry :
« L’Assemblée nationale réaffirme qu’elle n’a jamais adhéré à la Loi constitutionnelle de 1982, qui a eu pour effet de diminuer les pouvoirs et les droits du Québec sans le consentement du gouvernement québécois et de l’Assemblée nationale et que celle-ci est toujours inacceptable au Québec. »
"L'Assemblée nationale parle au nom du peuple québécois. C'est la démocratie."
(...)
"Je sais que vous êtes motivé par une exigence de rigueur intellectuelle. Mais non seulement il y a des failles dans votre logique qui résulte d'un référendisme à tout prix et exclusif, mais il y a aussi, et on doit le dire en tout respect, au niveau du langage, des problèmes pratiques quasi insurmontables."
(...)
"Depuis que j'ai lu et médité la pensée de Pascal sur l'esprit de géométrie et l'esprit de finesse, je me suis toujours méfié des mirages de la logique de l'esprit de géométrie et j'essaie de me situer au niveau de l'esprit de finesse,"
Cordialement