À l'instar d'Ikea, Nicolas Sarkozy décore à profusion. Après avoir épinglé sieur Paul Desmarais et Céline Dion, le président français a décoré Jean Charest de la légion d'honneur. Il en a profité pour faire l'éloge de l'unité canadienne.
De quoi se mêle le père du célèbre «Casse-toi, pauv' con»?
Le chéri de Bruni a jeté la «non-ingérence, non-indifférence», qui faisait pourtant l'unanimité depuis des années dans les sphères diplomatiques, à la poubelle sans passer par le bac de recyclage.
Fidèle à sa maniaco-oligarchie, le monarque français n'a écouté que lui-même en nous concoctant des phrases tellement simplistes qu'elles pourraient faire l'objet d'une chanson dans le prochain album de son épouse. «Nous sommes une famille», «Croyez-vous que le monde a besoin de division?», «Pour vous aimer, on n'a pas besoin de détester les autres».
Jean Charest, hissé au rang de Commandeur de la Légion d'honneur et entouré de sa famille, du jovial maire de Québec, de l'homme de paroles Luc Plamondon, du chanteur enroué Garou et du marionnettiste du fédéralisme Paul Desmarais, a donc écouté les paroles du petit Nicolas comme si c'était une chanson de la grande Carla. En bon légionnaire, il n'a pas osé lui demander de changer de disque.
Tout le monde était content, le champagne était frais, les petits fours étaient savoureux, les invités étaient nombreux et pour une fois, la gouvernante générale du Canada n'était pas dans la photo.
Jean Charest légionnaire
De quoi se mêle le père du célèbre «Casse-toi, pauv' con»?
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