Je n’ai pas l’habitude de ’’branler dans
l’manche’’ quand il s’agit de prendre une décision mais je dois avouer que
cette fois-ci…… L’élection présente nous offre une vacuité à nulle autre
pareille. La rouerie, l’arrogance et le mensonge collés à la peau, Jean
Charest nous prend pour une bande d’imbéciles. Mario bros. vogue d’une
connerie à une autre tentant de sauver le bateau qui coule. Mme Marois nous
déclame des promesses de bouts de chemins à la Duplessis et a immergé le
but fondamental du P.Q. à une profondeur abyssale, l’indépendance. Le P.I.
on en parle plus, c’est du pur cannibalisme politique, du coupe-jambe à la
québécoise. Le Q.S……on ne sait trop. Que nous reste-t-il? Rien, absolument
rien.
J’ai reçu ce matin le programme politique de Victor-Lévy Beaulieu.
Dépité par le P.I. dont il s’est fait pour un temps le propagateur dans sa
région, il se présente comme indépendant indépendantiste. Je vous invite à
consulter le site de Victor-Lévy Beaulieu à l’adresse suivante. Cela
pourrait sans doute en inspirer plusieurs. www.vlbcandidat.org
Imaginez une seconde qu’au Québec, tous les comtés
sont représentés par des indépendants. On pourrait élire séparément un
président (ex-premier ministre) qui, au mérite, se choisit un cabinet de
ministrables, sans aucun parti. Fini les lobbies, cette institution la plus
antidémocratique qui soit. Ils pourraient influencer quelques députés mais
pas l’ensemble d’un parti puisqu’il n’y en aurait plus! Ils pourraient
aussi tenter d’influencer les haut-fonctionnaires qui, actuellement, à la
solde de la finance, dictent aux pions, pardon, aux politiciens la marche à
suivre. Chaque député pourrait véritablement représenter sa population, ses
citoyens, ceux qui l’ont élu, sans la coloration infecte d’un parti. Fin
d’un rêve!
Pour l’instant il ne s’agit pas de rêve mais d’une réalité déprimante,
surtout pour ceux qui ont compris que l’indépendance est la seule issue, le
seul outil que nous ayons pour sortir du carcan fédéral réducteur et
empêcher notre autodestruction culturelle et sociale. Mme. Marois nous
trahit en enfouissant sous sa jupe l’indépendance dans le but évident
d’être élue la première femme premier ministre au Québec. On ne cherche,
elle comme les autres, que des chances d’élection ou de réélection. Toute
notre politique au Québec est basée là-dessus: une action impopulaire mais
nécessaire ne sera pas accomplie de peur de ne pas être réélu la prochaine
fois. Tout est basé là-dessus. On dit que dans ce but, Jean Charest ne fait
rien à Québec. On ne peut critiquer une action quand il n’y en a pas. C’est
une grossière erreur. Jean Charest a fait plein de choses mais en catimini,
sans qu’on en parle. Il a vendu discrètement une infinité de programmes
sociaux au privé, ses fameux PPP. Il a cédé plein de privilèges à des
multinationales souvent étrangères, dans le silence, en souhaitant que
personne ne s’en aperçoivent. Pourquoi croyez-vous que les coffres du parti
libéral sont pleins et qu’il peut nous inonder de publicité mensongère (la
Presse (et autres Gesca) et Radio-Can). Certains requins de la finance,
dont j’ai parlé dans mon dernier texte dans Vigile, sont là pour le
supporter.
Comme je le disais au tout début, que vais-je faire la journée des
élections ? Je ne le sais pas. Si quelqu’un a une solution miracle, qu’on
me le dise. Plein de gens vont s’abstenir de voter ouvrant la porte aux
‘’télégraphes’’ (votes illégaux, vol d’identité). Ces abstentions vont
nettement favoriser les charettistes. Voter P.Q. pour le moins pire? C’est
déprimant, vraiment! Quand je critiquais Mme. Marois et le P.Q. pour son
inaction, j’ai eu pleins de ‘’oui mais’’, de commentaires désolants, alors
ces mêmes personnes pourraient-elles, maintenant que les élections sont
impopulairement déclenchées, suggérer quelque chose de positif?...une
action à poser qui va faire comprendre à Mme. Marois qu’on ne veut pas de
ses salades incolores, inodores et sans saveur mais qu’on ne doit pas non
plus tomber dans le piège à cons de notre charrette nationale, bien
attelée, direction Ottawa.
Les suggestions et paris sont ouverts.
Ivan Parent
P.S. Si vous consultez le dictionnaire d’Antidote, pour le mot charrette
on donne comme exemple : charrette à foin. N’est-ce pas justement le modus
operandi de notre petit roi-nègre à Québec, Jean premier ?
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --
Je crie au loup!
La rouerie, l’arrogance et le mensonge collés à la peau, Jean Charest nous prend pour une bande d’imbéciles
Tribune libre 2008
Ivan Parent403 articles
Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net
Cliquer ici pour plus d'information
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2 commentaires
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
18 novembre 2008Monsieur Ivan,
Encore une fois, rappelons notre stratégie récente au fédéral : Tous en Bloc pour empêcher Harpeur de se majoriser ! Et ça a fonctionné ! Bon ça ne l’empêche pas de se venger sur le dos des artistes maintenant : les artistes visuels du VieuxPort expulsés, après 17 ans de présence. Et le Montréal en Lumières, qui perd son programme d’Opéra, dans la foulée des mêmes coupure…
Maintenant au Québec, devons-nous pour autant nous écraser devant la terreur ? Céder aux lubies du bras menteur des fédés ? Voter pour élever une montagne en vue d’olympiques en 2025 ? D’emplois dans le grand Nord à la même époque ? Ployer le genou devant la rhétorique du dédain ? Nous laisser assimiler à des « girouettes », à des fauteurs de « désastres, catastrophes, dadais indépendants du trou noir… » Le tyran qui parasite les programmes adversaires quand il veut, qui engage les milliards à crédit en pleine dépression économique dont il nous menace, ce despote aux mille visages n’a qu’un projet, nous déposséder de la dernière fierté qu’il nous reste : l’autodétermination.
Le maître ne reconnaît qu’une espèce de bon sujet : celui qui aime ses chaînes. Quand il aura gagné son mythique trosième mandat, il nous aura coupé toute voie d’échappement. Et nous lui aurons donné ce pouvoir. Je ne peux trouver image plus frappante pour illustrer notre situation à ce point abêtie : l’esclave nommé dans l’histoire du sud des Etats-Unis, Kunta Kinté. Pour avoir tenté une ultime évasion, il reçut le barbare châtiement de se faire couper le pied à la hache… Tous ensemble contre Charest ; dans chaque comté, voter le parti le plus susceptible de l’éliminer à jamais !
Archives de Vigile Répondre
16 novembre 2008Bonjours M.Parent. Le ministre libéral Raymond Bachand donnera une conférence de presse cet après-midi pour annoncer l'échec de la course Grand-Prix en 2009, à Montréal. Il ne devrait pas avoir à s'excuser d'avoir tenu la population dans le secret comme pour les employés de l'usine Abitibi Bowater, vu que tout le monde était au courant que c'était de la frime pour la galerie de presse. Sauf qu'il aurait préféré que la nouvelle tombe après les élections, ça aurait fait plaisir à son chef Gracchus Pleindastus Charest.