Il y a une limite et elle est atteinte. Les Québécois ont le devoir de se mobiliser, c’est-à-dire, de paralyser le Québec au grand complet, de sortir les Canadiens de leur Assemblée nationale et de déclarer l’indépendance de leur État. Un gouvernement provisoire sera mis en place qui pourra être formé de bloquistes, de péquistes, d’adéquistes, d’Amir Khadir ou d’individus autres. Par la suite, une constitution provisoire sera adoptée. Des élections dans un Québec libre et indépendant seront déclenchées.
Le Québec ne peut plus être gouverné par des Canadiens. La coupe est pleine. Elle déborde. On avale de travers. On s’étouffe.
Les Canadiens, on le sait, ont pour objectif d’angliciser le Québec et de saboter ses institutions. L’argent des travailleurs est redistribué aux amis du parti, aux entrepreneurs, à la mafia, si bien qu’il devient impossible de financer l’éducation, la santé, la culture, de donner un coup de pouce à l’économie, à l’environnement et de lutter contre la pauvreté.
Le dossier de la langue témoigne de façon éloquente du mépris qu’affichent à notre égard les Canadiens qui nous gouvernent. Tel que le fait observer [Josée Boileau dans l’édition du Devoir du 29 septembre->30985] : « Tous les gouvernements du Québec ont pour responsabilité de couper court aux finasseries que certains peuvent inventer pour contourner ce souci collectif légitime qu'est la protection du français. »
Or, le gouvernement Charest refuse de recourir à la clause nonobstant, André Pratte tronque les chiffres : « Malgré tout ce qu’on entend sur la menace pesant sur le français, il n’y a péril en la demeure » et Gilles Duceppe se pète les bretelles : « M. Duceppe se dit cependant fier que le Québec prenne en considération la minorité anglophone comme nulle part ailleurs. «Je pense que la minorité anglo-québécoise est la mieux traitée de toutes les minorités à l’échelle de la planète», a-t-il affirmé. »
Pour faire la preuve que l’assimilation des Québécois n’est pas assez rapide, Cyberpresse lançait, le 29 septembre dernier, la question suivante : Tous les jeunes Québécois francophones devraient-ils être bilingues et capables de parler anglais?

Étrangement, jamais on ne demande : Tous les Canadiens du Québec et du Canada devraient-ils être bilingues et capables de parler français ?
Les Québécois ont tort d’être Québécois, de faire du cinéma québécois, de chanter en français, de célébrer la Saint-Jean, d’exister.
Conclusion :
En résumé, John James Charest se comporte pareil à un dictateur au service d’un État étranger. Sa garde rapprochée jouit de tous les privilèges. Les décisions se prennent à l’insu et à l’encontre des Québécois.
Comment pouvons-nous le tolérer une minute de plus ?
La démocratie totalitaire qui règne en maître tant à Ottawa qu’à Québec, est en train de nous briser.
Nous avons la responsabilité d’agir afin de sauvegarder notre langue, notre territoire, nos ressources naturelles, notre culture, notre identité, nos valeurs, notre intégrité, notre sens de l’honneur, notre argent. Fixons-nous une journée de grève nationale et proclamons notre indépendance !
À moins que nous ne soyons déjà morts… de peur.