Le maire de Québec croit qu’il faut «passer à l’action» contre les mosquées montréalaises qui encouragent la radicalisation.
Régis Labeaume a parlé au cours des dernières heures avec le bourgmestre de Bruxelles, pour lui dire que les pensées des gens de Québec sont tournées vers la Belgique, à la suite de l’attentat qui a tué 34 personnes mardi.
«Je lui ai dit : "À matin, je ne te parle pas longtemps. Je veux juste te dire qu’on pense à toi"», a laissé tomber le maire de Québec, mercredi matin.
Ironiquement, il avait discuté par messagerie avec le bourgmestre de Bruxelles, Yvan Mayeur, pas plus tard que la semaine passée. «Je le félicitais parce qu’ils avaient attrapé [Salah] Abdeslam. On s’envoyait des SMS et on se disait que ça nous fait du bien et qu’on est soulagés. Et puis, boum.»
«C’est tellement dramatique...», a-t-il exprimé. «C’est épouvantable. Mais là, ne mêlons pas tout. Ça ne serait pas sage de le faire. Soyons solidaires des Belges.»
M. Labeaume croit tout de même que des questions se posent sur les mosquées et leur responsabilité dans la radicalisation de certaines personnes. «Je pense qu’il est temps de regarder ça très sérieusement.
Parce que sous le parapluie du lieu de culte, il se passe bien des affaires. Je pense qu’il faut questionner ça. [...] Il faut prendre ça au sérieux et peut-être passer à l’action. C’est-à-dire ne pas laisser ça continuer. Je pense qu’à un moment donné, il faut que ça finisse.»
Par ailleurs, le maire souligne qu’il n’a pas d’indication que de telles pratiques ont cours à Québec. «C’est plus à Montréal. Et je ne veux pas me mêler des affaires de Montréal.»
- Avec la collaboration de Jean-Luc Lavallée
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