Il faut sauver le soldat "P.I."

Tribune libre 2008


Je ne suis pas PIiste. Je pense que le PQ a été, est toujours, le vecteur
indispensable de la lutte que mène le peuple souverain du Québec pour se
doter d'un État valide, tel qu'il le désire. Je crois que le division du
vote souverainiste est la pire des choses qui puisse survenir.
Cependant, force est d'admettre que le PI existe. Il a su, pu, regrouper,
des indépendantistes qui, à tort ou à raison, ne se trouvaient pas de place
au PQ. Je le prends comme un fait acquis, pour en tirer le meilleur.
Le péquiste que je suis, le souverainiste que je suis, inquiet par la
fragmentation du votre souverainiste entre le PQ, QS, le PI, voire l'ADQ,
pourrait se réjouir des difficultés actuelles du PI et de la discorde qui y
règne. Pourtant, ce n'est pas le cas. Le mouvement souverainiste ne peut
considérer comme un avantage, la faiblesse de l'une de ses armées, ne
fut-elle que sa plus petite et que déployée en quelque lointaine périphérie
de son avancée.
Hors les querelles d'états-majors, se trouvent au PI des troupes motivées,
informées, sincèrement dédiées à la cause du peuple souverain du Québec.
Ces personnes méritent des chefs sachant s'élever au dessus de leurs
intérêts personnels et des rivalités de clans ou électives qui ne manquent
pas de se manifester plus ou moins civilement dans tout regroupement
humain. Force est de constater qu'un dérapage est survenu.
Pour sauver ce qui doit l'être donc, à distance qui me fait être partie de
l'une partie au conflit, il me semble que la direction actuelle doit sans
délais, réunir les membres du PI, doit réintégrer les personnes débauchées,
et après avoir débattu des questions litigieuses devant ses membres, cette
direction doit s'en remettre à leur décision. Elle doit démissionner donc,
pour que puisse être réélue une nouvelle direction dotée d'un mandat
nouveau de ses membres, dotée d'un chef élu par tous et toutes ses membres.
Restera à créer l'Union du Québec souverain, permettant de résoudre la
question de la fragmentation du vote souverainiste ( Voir [Le grand problème
de la fragmentation du vote->http://www.vigile.net/Le-grand-probleme-de-la] -
Jacques Noël - Tribune libre de Vigile - 2008 10 21. Cela de manière à ce
que le PI puisse contribuer à l'avènement du Pays voulu par le peuple
souverain du Québec.
Luc A.
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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28 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    31 octobre 2008

    Bonjour Monsieur Archambault,
    Aujourd'hui, 31 octobre 2008, VLB vient de démmissioner avec amertume du PI. Pourtant, si la saignée des militants proéminents continue à ce rythme, dans ce parti il restera seulement le souvenir d'un projet --comme tant d'autres-- illusionnant mais voué à l'échec comme l'on s'y attendait. Bonne chance à tous ces soldats dévoués qui essaient de faire avancer la cause d'un Québec meilleur pour tous. Ils seront les bienvenus au PQ, le seul parti qui peut décoloniser la nation québécoise en la libérant de la prise perverse et centraliste d'Ottawa.
    En conséquent, rappelons-nous ceci afin d'arriver à réaliser le plus tôt possible la pleine souveraineté du Québec :
    Seule la convergence de la majorité des Québécois vers leur statut de souveraineté nationale peut résoudre la crise de division sociale et politique que nous vivons aujourd’hui au Québec, afin d’éviter des lendemains beaucoup plus instables socialement et économiquement, dû à la mondialisation et aux pillages des ressources fiscales et naturelles du Québec.
    JLP
    Vive le Québec libre de caciques, de tricheurs de la politique, de traîtres et de pilleurs des ressources fiscales et naturelles

  • Archives de Vigile Répondre

    27 octobre 2008

    @ Maude Levasseur
    Oui, j'ai trouvé une contradiction entre ce que vous me disiez d'une part et ce que vous disiez d'autre part par ailleurs. Et je crois que cette contradiction se résout dans l'attitude face à l'agression. Il faut refuser l'attaque disgracieuse, hostile, voire haineuse. Ce qui n'empêche pas, d'autant dans un contexte de pouvoir féminin, de penser au ralliement. Cela pourrait permettre de faire cesser la violence, qu'il ne faut bien sûr jamais accepter.
    Le féminisme doit bien sûr valoriser le pouvoir féminin. Vous le faites.
    « Les femmes ont l’intelligence émotionnelle plus que les hommes, intelligence émotionnelle qui s’exprime par l’écoute, la négociation la conciliation. »
    Je dirais pour ma part que si cette assertion est vraie, elle devrait être formulée différemment de manière à engager les hommes au lieu de les braquer et de les bloquer dans un pouvoir exclusivement masculin dont ils ne pourraient s'extirper. Le pouvoir féminin peut aussi s'exercer en eux.
    Je dirais donc que le « féminin », le pouvoir féminin, n'est pas que le fait des femmes et vice-versa. Ainsi, le « féminin » caractérisé par « l'écoute, l'expression de l'émotion, du senti, la réconciliation du corps, de l'affect et de l'intelligence, la créativité dans la relation qui en découle, favorise la conciliation, la réconciliation des différences » peut être une valeur commune aux hommes et aux femmes. Un pouvoir féminin peut aussi s'exercer autant par des femmes que par des hommes ouverts au pouvoir féminin et vice-versa. Madame Marois nous permet d'avoir accès au pouvoir féminin tel qu'appuyé par le pouvoir masculin, ce qui se trouve à réconcilier le pouvoir féminin et masculin du peuple souverain et de le mettre au pouvoir.
    Je ne vois pas l'un de ces pouvoirs devoir s'imposer sur l'autre. Je vois plutôt enfin ces deux pouvoirs converger s'appuyer, se vivre, dans un équilibre salutaire. Certes, cela met en évidence l'incomplétude du pouvoir de l'agressivité, du conflit, de la violence propre à un certain pouvoir masculin. Des hommes devront revoir leurs stratégies guerrières. Des femmes au pouvoir, pourront permettre de faire la défense et l'illustration d'un équilibre salutaire.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 octobre 2008

    M.Archambault
    Vous dites : «Je vois une contradiction entre ces deux déclarations.», en parlant du PI et du pouvoir féminin.
    Le problème c'est que les 2 phrases que vous utilisez sont sorties de leur contexte, l'une s'adressant à vous et l'autre à P.B., le monsieur au propos virulent.
    Je ne doute pas de vous et du respect que vous avez envers les femmes et Mme Marois.
    Par contre je n'ai aucun doute sur le manque de respect de PB, pour Mme Marois et je suis certaine qu'il voudrait que Mme Marois pense comme lui et exerce le pouvoir comme lui le conçoit. C'est dans ce sens là que je lui ai souligné qu'il devrait tenir compte que le pouvoir féminin est différent du pouvoir masculin.
    J'apprécie, par contre, votre déclaration sur les femmes et j'ajouterait ceci comme complément :
    Selon des données de la recherche sur le travail des femmes en entreprise privée et en politique, «Les femmes expriment d'avantage leur émotions, elles sont moins conventionnelles, plus imaginatives et plus flexibles que les hommes. Elles composent mieux avec l'ambiguité et voient les choses à plus long terme que les hommes. Quand elles prennent des décisions elle tiennent compte de plusieurs variables, examinent d'avantage d'opinions et déploient un plus grand éventail de solutions pour résoudre un problème.»
    Les femmes ont l'intelligence émotionnelle plus que les hommes, intelligence émotionnelle qui s'exprime par l'écoute, la négociation la conciliation. On n'imposent pas nos solutions par la force(caractéristique masculine), on propose des solutions à la portée de tous, au lieu de vouloir changer le monde par la force.
    En politique, le leadership féminin n'est pas encore connu vu l'absence dans le passé des femmes au pouvoir public, mais on est en train de se rattrapper et les hommes vont devoir composer avec la différence, sans essayer de nous subordonner à leur façon de faire.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 octobre 2008

    @ M. Bousquet
    Vous oubliez une donnée essentielle de ma proposition. Une Union des partis souverainistes, dans un contexte d'union des fédéralistes en un seul parti provincial. Au fédéral, il n'y a pas d'union des partis de gauche, d'où leur faillite.
    L'Union de la gauche en France a permis l'élection de gouvernements de gauche. L'idée est la même.
    Quel choix avons nous ? Forcer l'adhésion au PQ, ou attendre... quoi ?
    Je ne dis pas qu'il faille renoncer à faire en sorte que le PQ puisse réussir cette union en un seul parti, comme cela était le cas avant la fondation de QS. Je dis que s'il n'y parvient pas, comme il semble que ce soit le cas, il faudrait peut-être commencer à voir ce qui peut être fait. Y réfléchir du moins. C'est ce que tente de faire ce titre.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 octobre 2008

    Elle est bien bonne ! Faudrait encourager les souverainistes/indépendantistes à séparer en plusieurs partis pour mieux se sentir confortable et réussir...éventuellement on ne sait pas trop comment.
    Allô la logique. Si on suit cette idée là, faudrait que des fédéralistes forment d'autres partis provinciaux fédéralistes pour aider la fédéralisme. C'est M. Charest qui aimerait ça cette idée là. Il y a juste l'ADQ qui se déclare fédéraliste autonomiste et on voit que M. Charest tente de l'éliminer par tous les moyens. Il n'est pas fous. Diviser les votes vous donne des chances de perdre toutes vos élections. Au fédéral, on voit ça avec le NPD et les Libéraux fédéraux qui se divisent le vote du centre gauche ce qui fait élire les Conservateurs. Facile à démontrer. C'est la même chose dans toute les démocraties.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 octobre 2008

    Je constate monsieur Archambault que vous êtes une personne discrète,respectuseuse et fiable en ne me nommant pas.Comme je me suis reconnu; je suis le membre fondateur du PI que vous avez rencontré hier soir à cette magnifique soirée du 40ème anniversaire de fondation du PQ. C'est toujours avec un plaisir renouvelé que je vous rencontre au hasard de la route.
    Je me trouvais exactement dans cette amphithéâtre en 1968. J'avais à l'époque 15 ans. Je n'avais même pas le droit de vote. Je m'étais levé à 5 heures du matin avec une copine pour me rendre au petit colisée afin d'y brocher les cahiers de résolutions distribués aux délégués. C'était mémorable, je n'oublierai jamais ce momment exceptionnel.
    Oui monsieur Archambault, il y a de la place pour le PI parce qu'il jouera le rôle de chien de garde de la souveraineté du Québec, rôle que le RIN aurait dû continuer à jouer en ne se sabordant pas. Je crois sincèrement que Pierre Bourgault a regretté ce sabordement et suis convaincu que le Québec serait aujourd'hui un pays si le RIN avait continué ses acivités. C'est ce rôle important que doit jouer le PI. Des centaines de patriotes honnêtes y militent et s'y sentent plus confortables que dans le PQ. Les péquistes doivent respecter cela!
    Oui le PI doit continuer à condition de regarder en avant et de se sentir frère avec le PQ. C'est possible!
    Si j'étais membre du PI; je demanderais la convocation d'un congrès à la direction et le plus tôt sera le mieux. Cela pourrait à la fois être un congrès d'orientation.
    Ce foisonnement de partis comme QS, les Verts, l'ADQ est un signe de santé pour la démocratie québécoise. Ca me rassure pour la suite des choses.
    Je suis un pessimiste profondément positif. Nous trouverons bien le moyen de nous réunir tous ensemble lorsque viendra le moment et il vient plus vite que l'on pense.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 octobre 2008

    @ P.B.
    J'ai dit, comme vous dites :
    « négocier sans être dépendant de la négociation »
    Vous disiez que l'indépendance c'est le refus de négocier. Je dis que l'indépendance inclue la négociation, une négociation dont serait exclue la dépendance.
    Oui, le fédéralisme rénovateur, le con-fédéralisme, sont dépendant de la négociation. Leur avènement dépend de la négociation. Pas la souveraineté du Québec. L'accession à la souveraineté du Québec ne dépend que de notre décision.
    Oui, le PQ historique prévoyait un mandat de négocier la souveraineté. Or, le résultat... son avènement, ne dépendait pas de la négociation puisqu'il était clair que si la négociation échouait, c'était la souveraineté qui prévaudrait.
    Pour ce qui est du PQ. C'est la souveraineté d'un État du Québec souverain qui prévaut. M. Landry n'est pas le PQ. Il n'est plus chef du PQ. Et, même s'il l'était, ce qui compte c'est que l'État émane du peuple souverain du Québec. Ce qui n'est pas le cas. Ce qui sera le cas lorsque cet État sera créé par les souverainistes. Pour l'heure, nous en sommes à débattre du principe, de la validité du principe. Rien n'est arrêté quant à la forme que prendra cet État. Plusieurs formules sont possibles, sont sur la table : partenariat économique, ou même politique.
    Les souverainistes en débattent. Le PI contribue à ce débat. Il y contribue dans la mesure de l'Union, et non de la division. Dans l'Union, il fait valoir l'importance de ne pas se retrouver dans la situation actuelle de dépendance. Il a raison. Est-ce que le projet de M. Landry nous ferait être à nouveau enfermés dans un Canada politique excluant le peuple souverain du Québec de son pouvoir souverain ? Je ne crois pas, puisque c'est État émanerait du peuple souverain, puisque cet État donc serait tout le contraire de l'État actuel du Canada qui n'émane pas du peuple, ni ne reconnaît son existence même, et à plus forte raison ses pouvoirs afférents.
    Ainsi. Dans l'attente que se précise les termes définissant cet État du peuple souverain du Québec, ce à quoi nous devons ensemble travailler, c'est à la défense et l'illustration du principe conférant au peuple souverain du Québec le pouvoir de fonder l'État qu'il désire. Votre rôle, est d'y travailler de concert avec les souverainistes, et non contre eux. Votre rôle est de défendre l'importance de l'indépendance de ce peuple souverain. Votre rôle est de proposer l'État souverain que vous désirez. Votre rôle est de le proposer en tant qu'État souverain capable d'indépendance et d'interdépendance, comme tout État souverain, que ce soit dans un contexte nord-américain de libre échange, ou de structure continentale à l'européenne. Tout ça reste à préciser. Reste le principe de l'État souverain du peuple souverain du Québec à créer. Ce que désire et ce à quoi travaillent tous les souverainistes.
    Vous devez décider de quel côté vous êtes. Du côté de l'Union du peuple souverain du Québec, ou du côté de ses adversaires qui favorisent sa division. Si vous persister à enfoncer, pourfendre les souverainistes du PQ et du Bloc, si vous persister à voir en eux des adversaires, vous serez donc aussi le nôtre et vous serez tenu par l'histoire pour avoir été l'allié objectif des canadianisateurs prosélytes de la division.
    Comme le dit madame Maude Levasseur, votre haut le coeur est disgracieux, tel qu'aveuglé par une obsession malsaine, méprisante. Je ne vois aucune contradiction à parler d'économie et d'insécurité, même le jour où l'on dévoile un manifeste pour la souveraineté du peuple souverain du Québec. Ce n'est pas la faute du PQ si ce document est prêt à être publié alors que vient du surgir une crise économique importante. Auriez-vous préférer que sa publication soit reportée pour autant ? Préfèreriez-vous que les canadianisateurs en profitent pour dire que les souverainistes préfèrent « renégocier le bail du loyer » alors que la maison est en feu ? Cette présentation de la situation de madame Marois permet au contraire que ne soit pas disqualifiée bêtement et sans raison une profession de foi souverainiste importante qui aura ainsi le loisir de s'imposer au delà de la situation actuelle circonstancielle, donc, temporaire. Elle permet de protéger le crédit que ce document mérite.
    Du reste, tout ça se discute et ne saurait se résumer et se confondre à de simplificateurs édits d'ex-communications, ou de fâcheux et improductifs procès d'intention.
    La division ou l'union de nos forces
    Pourquoi supposer que la prochaine question au référendum ne sera pas ce que vous proposez ? M. Parizeau qui appui toujours le PQ et madame Marois, présent hier soir au spectacle du 40e du PQ, l'a proposé. Qui vous dit que la prochaine fois ne sera pas la bonne ? D'autant si vous cesser d'abonder dans l'hostilité, la vindicte. Cela doit cesser.
    Ce qui ne vous empêche aucunement de faire valoir de manière constructive et positive vos idées, en appui et non en opposition constante. Vous pourriez très bien argumenter hors l'hostilité. Vous pourriez fort utilement proposer que les souverainistes suivent l'exemple du Monténégro. Cela dit, ce n'est pas au Monténégro que nous sommes. Aucun exemple ne saurait s'appliquer ici. Notre situation est unique, comme l'est celle du Monténégro. Ce peuple souverain a trouvé sa manière à lui d'accéder à l'État qu'il désire. À nous de trouver, de mettre au point notre manière à nous de le faire. Nous sommes sur la bonne voie. Cela, d'autant si l'union des forces souverainistes, toutes mouvances et obédiences confondues, s'impose dans la synergie et l'appui. Vous n'êtes pas pour l'heure partie de cette union en prenant le parti de la désunion. Mais il suffirait de peu de chose pour que, renonçant à votre vindicte, à votre rancune, à vos blessures, vous soyez de ce même combat qui est, sachez-le, le nôtre. C'est-à-dire, le vôtre et le mien, le nôtre donc. Pour peu que vous renonciez à votre dépendance à l'hostilité et au conflit.
    Un jour, il faudra songer même à refuser une telle obstinée cabale. Il faudra que Vigile prenne le parti de l'union. Non pas en refusant l'exposition de propositions constructives, la discussion, l'échange, qui pourrait en résulter, mais en refusant le dénigrement, l'hostilité qui caractérisent vos contributions, ce qui mine, plombe, l'échange et la discussion qui seules nous permettent de construire ce qu'il nous faut édifier pour emporter l'adhésion concrète de ce peuple souverain du Québec qui est le nôtre, et qui désire un État qui émane nommément de lui.
    L'Union du peuple souverain du Québec
    Ce peuple attend patiemment que cette union se manifeste dans ces élites. Pour l'heure, la désunion des souverainistes que votre action divisionniste confirme, est tout sauf invitante. Il a donc raison de nous refuser sa confiance. Vous ne faites rien, voire, vous faites tout le contraire, pour ce cela advienne. Pour que ce peuple qui désire déjà un État qui émane de lui, accorde à ses élites souverainistes l'appui qu'il faut pour qu'il se sente confiant de remettre son pouvoir entre les mains d'un gouvernement souverainiste capable de faire l'union de ses forces qui seule peut mener à bien se projet emballant.
    À vous de voir ! Et, de vous gouverner en conséquences.
    Luc A.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 octobre 2008

    @ Maude Levasseur
    Vous dites :
    « M. Archambault je ne vous traite pas de mouton, mais presque, en voulant (..) endurer dans votre entourage ( des gens et un PI qui ) veulent faire croire au monde que le PQ est un parti fédéraliste...me semble que c’est prendre le monde pour des imbéciles avec de tels propos. »
    Mais dans un autre message vous dites aussi :
    « que le pouvoir féminin est bien différent du pouvoir masculin. »
    Je vois une contradiction entre ces deux déclarations. Je m'explique.
    Moi aussi j'ai favorisé et appuyé l'arrivée d'une femme, appuyé la venue de Madame Marois, à la tête du mouvement souverainiste et du PQ. Cela, entre autres pour la raison que vous donnez : parce que « le pouvoir féminin est bien différent du pouvoir masculin. ». Peut-être que le fait de le voir succéder au pouvoir masculin qui s'est jusqu'à maintenant imposé dans le souverainisme historique, pourrait nous permettre de réaliser autre chose, autrement ce que le seul pouvoir masculin n'avait pas su réaliser.
    Les parts de féminin et de masculin en chaque être humain pourraient s'en trouver réconciliées en toutes synergies. Ce sont les femmes qui ont assuré la survivance après la Conquête. Les autorités, mâles, le pouvoir mâle, s'en étaient retournés en France. Ce sont les femmes qui ont assuré la survie de la famille, dans un contexte d'orgueil mâle, de pouvoir mâle temporel, déstructuré et mortellement blessé par la défaite. Suppléant au pouvoir temporel mâle, le pouvoir mâle religieux a tant bien que mal, grâce aux femmes, de corvée de revanche des berceaux, fait en sort que ce peuple existe toujours, même hors le pouvoir temporel. La restauration du pouvoir mâle Québécois reste à faire. Et, il ne pourra se faire qu'avec les femmes. C'est dans ce lent processus que nous sommes.
    Ce pourquoi, sans tendre l'autre joue aux coups répétés qui nous occupent, je ne joue pas pour autant la joute mâle qui voudrait assassiner ceux qui se trouvent sur sa route. Un pouvoir féminin pense autre chose.
    Vous aurez compris que je suis féministe. Comme on est... socialiste. Le féminisme n'est pas qu'une affaire de femme, mais bien une affaire de dignité humaine réapprivoisée. Ce que m'ont appris Mamie, ma grand-mère aimée, ma mère, mes soeurs, ma compagne, toutes féministes, ce que m'ont appris leurs lectures de Simone de Beauvoir appuyée par son illustre égal, Sartre, c'est que sous la vindicte mâle, se cache la rivalité entre mâles dominants. Certains se laissent dominer par cerveau reptilien, par les vapeurs de l'adrénaline de leurs rivalités et ne peuvent s'empêcher de se définir que dans la rivalité, que dans le conflit, que par l'opposition. Ce qui n'empêche pas qu'ils puissent trouver le moyen de s'affirmer autrement, dans l'appui.
    Cependant, une donnée essentielle doit se manifester pour ce faire. La réplique à la violence doit se comprendre dans le contexte non pas de l'écrasement de la violence, qui ne saurait être que violente, mais bien dans la compréhension de l'être dominé par sa violence. Ce pourquoi les femmes victimes de violence ont besoin d'aide pour sortir de la co-dépendance qui les fait seules, impuissante à fournir à la fois la relation d'aide, castrante, et la relation aimante. Cette aide permet à ses femmes de comprendre qu'aucune de leur faiblesse, aucun de leur comportement, ne peut justifier la violence qui leur est faite. Ce qui leur permet de comprendre qu'elle ne sont pas fautives et ce qui les restaure dans leur dignité et leur estime de soi. Ce qui leur donne la force de se respecter, sans pour autant ne pas respecter l'autre. Cela passe par le refus de l'hostilité de l'autre.
    Ce que je fais, j'ai dénoncé les propos hostiles des PIistes ou supposés PIistes. Je refuse cette attitude. Elle ne passera pas et n'a pas d'avenir.
    Cependant, je me refuse dans le même temps à néantiser ce qui par ailleurs ne doit pas être détruit. C'est-à-dire la personne même qui est sous l'emprise de la dépendance à l'hostilité. Ce dont il est question c'est apporter par ailleurs de l'aide aux personnes violentes. Plusieurs de ces personnes finissent par comprendre ce qui les a fait devenir violente. Le plus souvent parce qu'elles ont été victimes elles aussi et que le seul moyen de s'en sortir a un temps été la rage, la colère, la hargne, le dépit, contre l'autre, mais aussi contre soi, dans un espèce d'enfermement autodestructeur. Ces personnes ont besoin d'aide. C'est pourquoi je dis, ce parti du PI a besoin d'aide. D'abord en manifestant du respect. Non pas de la soumission, mais du respect. C'est ce que je propose en proposant qu'il faille « sauver le soldat PI ».
    Il faut respecter ce qui sous la surface d'hostilité, est une force qui est aussi la nôtre. Mais il faut refuser l'hostilité, je suis d'accord avec vous. Elle doit cesser. Elle peut cesser. C'est dans ce contexte donc de respect que je propose le pacte que je propose. Je pense que tout cela pourra mûrir.
    Ce qui est en jeu donc, c'est de trouver une autre manière de faire de la politique. Un projet emballant. Je pense que les membres du PI peuvent être sensibles à mon propos. Il nous faut donc cesser l'invective, sans pour autant l'accepter et la subir. Je propose donc de réagir en grand nombre à chaque fois qu'elle se manifeste, en le faisant dans la rigueur du respect, et en l'exigeant en retour. En dénonçant les propos haineux, hostiles, disgracieux. Sans en rajouter cependant. Seulement du reste les nommer. Cela porte.
    J'ai rencontré hier au spectacle du 40e du PQ à Québec, un membre fondateur du PI, il pense que les membres doivent être réunis, pour qu'ils refondent un PI qui ne soit plus dans la vindicte et le ressentiment. Je pense que la chose est possible.
    Il faut donc nommer, dénoncer ce qui divise dans l'hostilité, aussi fermement que respectueusement, pour que l'énergie positive sous-jacente, puisse surgir et se déployer. Une bonne mère de famille ne se sépare pas de ses enfants un peu malfaisant ou turbulents. Elle leur fait comprendre qu'il y a une manière de faire qui participe à ce que l'on a de plus cher, et une autre qui assure plutôt son contraire. Un peu d'attention donc, au chevet du malade ou du souffrant, pourrait être d'un grand secours. Le féminin s'occupe aussi du faible, du souffrant, du malade, du vieillard, le masculin lui est tout occuper à force courage... Quand il n'a plus de moyens ou qu'il pense ses blessures après une défaite, seul le pouvoir féminin permet qu'on puisse prendre la suite du guerrier fatigué... parce qu'il se sera occupé ce pouvoir féminin de préparer la suite...

  • Archives de Vigile Répondre

    25 octobre 2008

    Vous dites : «négocier sans être dépendant de la négociation». Je ne saisis pas.
    Pourtant, en votant OUI en 1995, vous donniez au QUÉBEC le droit de négocier avec le reste du Canada quelque chose qui n'était pas très précis...(une nouvelle entente ? ) et que de cette négociation, dépendait le futur geste à poser.
    Si les négociations marchaient avec le ROC, le Québec devenait, dans le CANADA (thèse de Landry) un ÉTAT souverain, associé économiquement et politiquement. Dans mon dictionnaire à moi, ça voulait dire une CONFÉDÉRATION CANADIENNE. Pas un pays avec plein pouvoir.
    Quant un peuple mature veut faire son indépendance, il pose carrément la question au peuple. Sans entourlouppettes. Comme on l'a fait en 1980 et 1995, causant par la suite, des interprétations loufoques sur les résultats. C'est ce qu'on n'a pas fait au MONTENEGRO"
    J'ai lu ce commentaire quelque part au sujet du Monténégro. L'auteur écrit: Le 21 mai 2006, 470 000 Monténégrins se sont prononcés sur l’avenir de leur État. Ils ont dû répondre par « oui » ou par « non » à la question suivante : « Souhaitez-vous que la République du Monténégro devienne un État indépendant avec une pleine reconnaissance juridique et internationale ? » Le « oui » l’a emporté avec 56,3 % des voix, au-delà des 55 % requis par l’Union européenne pour reconnaître l’indépendance. Le Monténégro est maintenant un nouveau pays. Son territoire est comparable à celui de la Gaspésie. La question référendaire était claire. La réponse était claire. La réponse faut aussi très claire.
    Imaginez Pauline Marois dire ceci pendant la prochaine campagne électorale. On va vous demandez ceci lors du prochain référendum, si on prend le pouvoir, dans un deuxième mandat (on a déjà exclu d'en faire un dans un premier mandat):
    «Souhaitez que le Québec devienne un pays indépendant avec pleine reconnaissance juridique et internationale?» Elle ne le fera pas. Et vous savez pourquoi
    UNE telle question est trop claire et elle risquerait de faire plaisir mëme à Stéphane Dion.
    PB

  • Archives de Vigile Répondre

    25 octobre 2008

    25 octobre 2008
    Je viens d'écouter une fois de plus Pauline à la télé. Elle lance aujourd'hui un MANIFESTE sur la SOUVERAINETÉ.
    Le journaliste affirme dans son topo, aux nouvelles de 18 heures, qu'elle (Pauline) a réussi à ne pas en parler de SOUVERAINETÉ dans son discours aux présidents de comté, le jour même où elle lance ses deux feuilles sur la souveraineté.
    Faut le faire. C'est comme si un fédéraliste parlait du pays à conserver sans nommer le pays dont il est question...
    S'il y en encore qui croient à ces farceurs...je ne comprends plus rien. Maudit pouvoir !
    PB

  • Archives de Vigile Répondre

    25 octobre 2008

    P.B. dit : «JE viens d'entendre Pauline à la télévision. C'est à vomir.»
    Essayez de trouver quelqu'in de fin, malgré le mépris qu'il vous porte, c'est d'essayer d'être TROP gentil. Les femmes battues font ça et vous voyez ce que ça donne...PLUS de violence.
    Mme Marois fait le bon cheminement pour arriver à ses fins, sans violence et avec intelligence. Ses méthodes sont claires et elle avance tout droit au but, sans se laisser intimider. Moi je suis certaine qu'elle va y arriver à l'indépendance et plus vite qu'on le pense.
    Monsieur P.B., en politique il y a des stratégies qu'on ne peut pas toutes dévoiler et des feintes obligatoires pour mêler l'adversaire!...Alors essayer de penser que ce n'est pas vous qui détenez le pouvoir présentememnt, mais bien Mme Marois!...et que le pouvoir féminin est bien différent du pouvoir masculin. Je sais de quoi je parle.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 octobre 2008

    M.Archambault, je ne suis pas d'accord pour voir dans le PI une force pour l'indépendance. Ils sont trop négatif et utiliser la violence vervale et le dénigrement pour arriver à leur fin, va juste faire peur au monde. Mme Marois fait bien de se tenir loin d'eux afin qu'ils demeurent un groupe marginal.
    Ils passent leur temps à dénigrer le PQ et Mme Marois sur tout les blogues et je ne pense pas que quand quelqu'un te frappe sur la joue droite tu veuilles lui présenter la joue gauche.
    Vigile ne devrait pas les publier, ou du moins leur faire le moins possible de publicité gratuite, car ils ne respectent pas les règlements du blogue avec leurs discours haineux et méprisants. Ils veulent faire croire au monde que le PQ est un parti fédéraliste...me semble que c'est prendre le monde pour des imbéciles avec de tels propos.
    Les six personnes qui ont dénoncé la magouille et les malversations du parti, je les croient et je les trouvent courageuses de l'avoir fait. Cessons d'être cool avec eux, ils ne méritent pas notre attention!...disons que le mouton québécois on le range dans le placard, pour faire place au bon sens. M.Archambault je ne vous traite pas de mouton, mais presque, en voulant les endurer dans votre entourage.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 octobre 2008

    @ M. Yvan Parent et M. P. B.
    Vous dites M. Parent,
    « Ceux qui disent que le P.I. divise les votes indépendantiste sont dans l’erreur puisque le P.Q. ne promeut plus cette iondépendance que nous réclamons donc on ne divise rien. »
    Vous ne divisez peut-être pas le label « indépendantistes », une subdivision de la mouvance souverainiste, anti-fédéraliste. Ce que vous contribuez à diviser, ce que de telles subdivisions contribuent à diviser, c'est le peuple souverain du Québec qui ne pourra créer l'État souverain qu'il espère tel que fondé nommément fondé par lui lorsqu'il aura été appelé à le faire par un parti uni, ou par une union de parti souverainistes. Cela ne pourra se faire que contre la division, et pour l'union. Cela de manière à ce que soit uni ce peuple souverain du Québec que nous voulons affranchir de toute dépendance.
    @ M. P.B.
    « l’indépendance, le refus de toute négociation. »
    L'indépendance de l'État du peuple, l'indépendance du peuple souverain du Québec, ne veut pas dire, refus de négocier. Cela veut dire négocier sans être dépendant de la négociation. Le fédéralisme rénovateur du PLQ, et l'autonomisme de l'ADQ, nous font être dépendants de la négociation.
    Par contre, le PQ, QS et le PI, optent pour la souveraineté de l'État du Québec qui nous fait être indépendant de la négociation. Un pays indépendant ne l'est que dans la mesure de l'interdépendance entre les États. Interdépendance économique, politique, culturelle et sociétale. Cela par la négociation d'accord, d'alliances, politiques, commerciales, etc.
    Souveraineté
    - Autorité suprême.
    - [DROIT] Fait pour une personne physique ou morale d’avoir en droit le pouvoir politique.
    - Pouvoir suprême qu’a un État d’avoir la compétence exclusive sur son territoire et d’être indépendant au niveau international. Souveraineté territoriale.
    - Pouvoir suprême. Souveraineté de l’amour.
    Indépendance
    - État d’une personne indépendante, autonome. Indépendance matérielle, financière, affective.
    - Caractère d’une personne qui ne se conforme pas aux règles morales établies, qui ne se soumet pas aux habitudes sociales. Esprit d’indépendance. Faire preuve d’indépendance.
    - Autonomie politique, souveraineté. L’indépendance d’un pays, d’un peuple. Une guerre d’indépendance. Accession à l’indépendance. Déclaration d’indépendance. Proclamer l’indépendance d’un État.
    - Absence de dépendance entre plusieurs choses. Indépendance de deux événements.
    Souveraineté / Indépendance
    Des définitions qui, appliquées à l'État, sont des synonymes qui se recoupent. Il faudrait trouver autre chose pour faire une distinction franche. Si c'est sur ça que se fondent les PIistes enfonceur et dénigreurs patentés des souverainistes, du PQ, il faudra trouver autre chose.
    Quant au procès d'intention contre les supposés arrivistes du PQ. Oui, il y a autre chose que le dénigrement. Il y a la défense du bien fondé de la souveraineté de l'État du peuple souverain du Québec, CONTRE le fédéralisme canadianisateur, et non pas contre les souverainistes.
    Ce dénigrement, ce conflit doit cesser. Je ne prône pas pour autant l'unité de parti, je prône l'union des partis. Le PI, les « indépendantistes » du PI, unis aux souverainistes, fussent-ils tout ce qu'on voudra. Ce n'est pas le dénigrement et la division des forces du changement contre le statut quo fédéraliste qui fera avancer la cause de « l'indépendance ». En fait, c'est tout le contraire, la dépendance à la critique exacerbée et continuelle des souverainistes est tout sauf une défense et illustration de l'indépendance, c'est une attaque contre l'unité du peuple souverain du Québec, tout ce qui empêche l'avènement de ce qu'il désire.
    Ce peuple souverain désire fonder un État qui ne lui est pas imposé d'autorité. Ne reste qu'aux souverainistes de faire l'union de leurs forces, pour qu'autour d'elle se fasse l'union du peuple souverain. Si la dépendance des PIistes au conflit persiste, ils ne sont dès lors plus que les alliés objectifs des canadianisateurs de l'enfermement du Québec dans un statut quo triomphant et qui ont tout intérêt à voir se diviser le peuple souverain du Québec. Ce à quoi votre dépendance affective collabore en dépit de tous les signaux lancés et que vous refusez obstinément à considérer argüant n'importe quoi et son contraire., y compris des subdivisions indivisibles...
    Je suis convaincu qu'il y a moyen de réunir ce qui est actuellement désuni, divisé, cela non pas dans l'unité de laminage, mais dans l'union déployée dans la diversité. Les indépendantistes peuvent prendre la parole, doivent la prendre, pour faire l'étalage de leurs convictions, s'ajoutant aux autres contributions souverainistes. Cela dans l'union, et non pas dans le conflit ouvert permanent de la déception, du dénigrement des autres souverainistes, des autres Québécois travaillant à l'affranchissement de ce peuple qui est le nôtre. Car, si leur projet a quelque chance de voir le jour, si notre projet a quelque chance de voir le jour, ce n'est que lorsque sera uni ce peuple souverain. C'est donc en travaillant à l'émergence de cette union que nous pourrons y parvenir, c'est en contribuant à l'union du peuple souverain du Québec, contre les canadianisateurs, contre le fédéralisme, pour la souveraineté du peuple souverain du Québec, toutes obédiences confondues.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 octobre 2008

    À O:
    Contrairement à ce que vous avancez, il n'y a pas eu d'unité des indépendantistes lors du vote pour le Bloc. D'ailleurs, même Duceppe a dit clairement que le vote pour le Bloc n'était pas un vote souverainiste, et il a invité les fédéralistes à se sentir à l'aise de voter pour le Bloc.
    Nous savons aujourd'hui que plusieurs indépendantistes sont restés chez eux, ne se sentant pas mis en appétit par un tel scénario.
    J'ai personnellement voté pour le Bloc pour les raisons suivantes:
    - le Bloc n'a à se pencher que sur les intérêts du Québec
    - il peut agir comme un rempart contre les abus du fédéral lorsque les consensus québécois sont menacés par ce dernier
    - l'expertise acquise par les députés bloquistes sera utile lors de la réalisation de l'indépendance.
    Je ne me fais pas d'illusion sur le reste, et je considère d'ailleurs que le Bloc aide le fédéralisme canadien à fonctionner. Si j'étais fédéraliste nationaliste, je voterais Bloc sans hésiter. J'ai donc toujours un problème de conscience, à chaque scrutin, à me résoudre à donner mon vote consciemment à un parti qui aide le Canada à prendre une coloration qui convienne mieux aux Québécois, car je sais alors que je n'aide pas ma cause première qui est la réalisation de l'indépendance. À mon avis, plusieurs indépendantistes éprouvent la même réticence, et le Bloc ne pourra étirer indéfiniment l'élastique de leur patience et de leur tolérance. Il a bénéficié, cette fois-ci, d'un épouvantail très efficace en la personne de Stephen Harper. En sera-t-il toujours ainsi? Je ne crois pas.
    De plus, la tolérance des indépendantistes se transposera-t-elle au palier provincial pour se traduire en votes pour le PQ? Car je vois bien que c'est ce qu'on espère, en invoquant l'unité. Les indépendantistes espéraient depuis longtemps pouvoir se donner un véhicule politique qui puisse refléter leurs aspirations et ils ont créé le P.I.. À mon avis, ils ne reculeront pas devant les difficultés actuelles qu'éprouve manifestement ce parti. Personnellement, j'espère que la crise se règlera de façon à rassembler les indépendantistes, ce qui demeure une nécessité.
    C'est pourquoi j'abonde dans le sens des propos de M. Archambault. Les péquistes feraient bien de ne pas agir en vautours se délectant d'avance des restes espérés.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    25 octobre 2008

    Puisque plus personne ne respecte la règle de non échanges entre messagers (même M. Frappier y renonce), voici pour M. IP:
    "On m’a beaucoup critiqué pour avoir constamment égratigné le P.Q. au passage. Connaissez-vous une autre méthode pour faire réagir des endormis ? Il est plus que temps de bouger."
    Ces états de panique font partie de ce qui fait rigoler le "roi-nègre", tout content de voir les hésitants quitter le navire et s'invectiver en eux: l'insulte amène l'insulte puis les coups et la rancune. Difficile de comprendre Tous pour Un? Quelle que soit la solution: Unité des indépendantistes: on a pu le faire avec le Bloc. Suffit d'oublier les défauts physiques de Pierre, Jean, Jacques, pourvu qu'il soit indépendantiste: un allié, qu'on n'attaque pas en public, Sans quoi, on est fédé!

  • Archives de Vigile Répondre

    25 octobre 2008

    Est-ce possible, s.v.p. de cesser de parler de souverainistes convaincus,(y en a-t-il qui ne le sont pas?) de souverainistes mous, de souverainistes purs et durs, de souverainites autonomites, de souverainistes conférédarlistes (ce qui veut dire: fédéralistes déguisés) de souverainistes bien résolus à l'être, division du vote souverainiste alors que plus personne ne sait ce que ça veut dire être souverainiste. Et il ne faut surtout pas compter sur le manifeste de Pauline, publié aujourd'hui: du déjà lu.
    ALors, pour régler le problème, les intervenants sur ce forum, peuvent-ils, à l'avenir, ne parler que de l'indépendance du Québec. Le PQ n'utilise jamais cette expression. Le BQ, encore moins. ALors, à vos dictionnaires. Et que personne ne vienne me dire qu'il n'y a pas de différence entre souveraineté et indépendance. Un auteur a déjà dit que c'était, l'indépendance, le refus de toute négociation. Ce n'est pas ce que le PQ nous a proposé en 1995.
    JE viens d'entendre Pauline à la télévision. C'est à en vomir.
    L'opportunisme l'emporte toujours sur la cause. Pas étonnant, que le 14 octobre dernier, 1 million de personnes, qui avaient voté OUI en 1995, à la question posée, sont restés à la maison.Allez voir les chiffres. Où étaient-il ces OUI qui auraient en toute logique appuyer le BLOC qui est un parti, selon certains, qui est résolument souverainiste (Pierre Paquette)?
    P.B.

  • Michel Guay Répondre

    25 octobre 2008

    La division du vote indépendantiste par des commandites fédéralistes risque de tuer la nation Québecoise car cette division fait élire Charest le minoritaire règnant qui se déguise de plus en plus comme Bourassa en nationaliste Québecois le temps des élections.
    Le démantèlement du Parti Dumont profitera au PQ et pas au fédéralistes à la Charest car c'est grâce à Dumont que Charest à été élu .
    Pour ce qui est du PI ce parti bidon PROPAGANDISTE fédéraliste s'attaque uniquequement aux indépendantistes donc au PQ et au Bloc. Qu'il y ait des véritables indépendantistes qui tombent danns ce piège tellement évident est surprenant . Il en est ainsi aussi pour les adeptes trompés des Solidaires et des Verts
    Presque tous les forums Québecois sont envahiss par ces diffamateurs anti PQ

  • Archives de Vigile Répondre

    25 octobre 2008

    Vous avez bien saisi le problème du PI madame Lachance.Sa direction est hautaine et condescendante à l'égard de ses militants et cela dès les débuts. J'invite ses membres dont ceux et celles qui ont quitté le navire, à le réinvestir et à demander la tenue d'un vrai congrès national afin de le doter d'une direction plus à l'écoute et plus respectueuse de sa base.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 octobre 2008

    Il y a encore des nostalgiques qui croient que le P.Q. va faire l'indépendance. Le P.I. est, pour l'instant en déroute. L'avenir est sombre. Comme je l'ai dit à plusieurs reprises, il est évident que Mme.Marois recherche beaucoup plus à se faire élire qu'autre chose. Je serais l'homme le plus heureux de réintégrer les rangs d'un parti, qui fut au départ, indépendantiste. Les péquistes encore indépendantistes n'ont pas à faire des gorges chaudes des problèmes internes du P.I. Le P.Q. est connu pour être un nid de chicanes continuelles, de petits jeux d'égo et d'ambitions personnelles. Si ces vaines dépenses d'énergie étaient mises à profit pour promouvoir l'indépendance comme but à atteindre, il serait crédible et on y serait probablement parvenu.
    Tous les accros du P.Q., avez-vous assez de pouvoir et de volonté pour remettre le P.Q. sur les rails?....est-ce encore possible? Moi, je n'y crois plus et il y a malheureusement plus grand monde qui y croient, voilà pourquoi Charest jubile et nous en passe des p'tites vites à répétition. Gras dur le p'tit roi-nègre. Personne au P.Q. pour tenir tête, personne.
    Moi aussi j'ai voté P.Q. la dernière fois et toutes les fois précédentes depuis que le P.Q. existe. Où en sommes-nous maintenant? Nulle part, on a voté pour des fantômes. On m'a beaucoup critiqué pour avoir constamment égratigné le P.Q. au passage. Connaissez-vous une autre méthode pour faire réagir des endormis? Il est plus que temps de bouger. Nous sommes de plus en plus submergé par le capital Desmarais qui achète tout le monde. Sarkosy nous l'a démontré.
    On a besoin d'un ou d'une chef pour nous représenter, nous les indépendantistes, pas de quelqu'un qui ne veut que diriger une province! Ceux qui disent que le P.I. divise les votes indépendantiste sont dans l'erreur puisque le P.Q. ne promeut plus cette iondépendance que nous réclamons donc on ne divise rien.
    Ivan Parent

  • Archives de Vigile Répondre

    24 octobre 2008

    @ M. Bousquet
    Vous avez raison au sujet du PQ de centre-rassembleur-toutes-obédiences-confondues, dans la seule mesure où aucun autre parti n'a su se créer et s'organiser. Cela a vécu, pendant près de 30 ans, dans l'imminence de la souveraineté. Cela a vécu, jusqu'à la création de l'ADQ, de QS et du PI... Il me semble maintenant que nous devons en prendre acte et en tirer le meilleur. Le meilleur me semble être la création de l'Union du Québec souverain. Une plate forme minimale commune concernant l'État du peuple souverain du Québec, validé nommément par lui. Laissant aux partis de l'UQS défendre ce qui leur tiens à coeur par ailleurs. Cela ayant comme avantage, ce que j'en ai dit plus haut. Évidemment il faut s'y apprivoiser à cette idée, ensuite prévoir comment solidariser dans le respect et l'appui mutuel.
    Me semble...
    Cela me semble préférable à la chicane et au perpétuel conflit entre souverainistes, comme on a pu le voir récemment dans Vigile. Si les péquistes cessaient de se sentir menacés par le PI, peut-être les PIistes dès lors non plus stipendiés par les péquistes, cesseraient leurs attaques contre le PQ et le Bloc pour faire ce qu'ils disent vouloir faire mieux que le PQ et le Bloc, à savoir défendre et illustrer la souveraineté de l'État du Québec. Ce qui du reste est une condition de l'Union du Québec souverain.
    Il me semble que nous pouvons nous compléter au lieu de nous diviser, nous unir contre nos adversaires canadianisateurs. À la limite, un PI de droite pourrait voir le jour exprimant les idées de celles et ceux qui trouvaient le Bloc trop à gauche pour voter en Bloc pour une députation souverainiste forte à Ottawa. Si au Québec toutes les tendances peuvent se retrouver dans des partis souverainistes, ce serait peut-être plus facile de faire Bloc à Ottawa, lors de la prochaine élection fédérale... qui se prépare à compter de maintenant...

  • Archives de Vigile Répondre

    24 octobre 2008

    Je suis d'accord avec les propos de M. Archambault. Le PI doit être préservé, car son avènement répondait aux aspirations des indépendantistes qui ne se reconnaissent pas dans les autres partis. Sa préservation ne se fera qu'au prix d'un nécessaire dialogue entre ses dirigeants et sa base militante.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 octobre 2008

    Je trouve vos propos très sage monsieur Archambault. De mon côté, je me suis un peu retiré des débats de VIGILE afin de réfléchir sur la question. J'ai participé dernièrement à certaines activités du Bloc québécois dans le cadre de la dernière campagne électorale fédérale et ai contribué à son financement parce qu'il était nécessaire de maintenir 50 députés de ce parti à Ottawa et à bloquer un gouvernement Harper majoritaire. Mission accomplie!
    Maintenant, on fait quoi?
    Les désafections de l'ADQ vers le Parti libéral augurent d'autres lendemains qui chantent ou déchantent pour Mario Dumont à conditions que Marois sachent récolter les marrons. L'histoire du PI est bien triste et personne ne doit se réjouir de la tournure actuelle des évènements sauf quelques gros égos qui devraient laisser la place à des gens de coeur. Oui le PI a sa place, c'est sa direction qui cause problème!

  • Archives de Vigile Répondre

    24 octobre 2008

    M. Archanbault, vous écrivez : «Cela déjà dans la diversité que ne manquera pas de faire naître, la naissance de l’État souverain. Un État qui ne sera pas voué qu’au seul PQ et qui sera tout le contraire d’un État à parti unique.»
    C'est ça, faut créer le pays avant. La diversité des partis politiques devrait venir après...pas avant pour diminuer les chances d'élection d'un parti souverainiste qui devrait être assez "de centre" pour ne pas que certains souverainistes plus extrémistes doivent se boucher le nez pour voter pour lui.
    Faut qu'un parti souverainiste commence à prendre le pouvoir pour agir dans le sens de son objectif...me semble.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 octobre 2008

    @ MM. Bousquet, Jean-Louis Pérez et Mme Maude Levasseur
    Hors ce que l'on peut penser du P.I., hors les attaques incessantes contre le PQ de la part d'un certain P.I., je prends le parti de considérer valide, valable, l'implication de personnes qui à tort ou à raison ne se retrouvent pas dans le PQ ou dans QS.
    Je pourrais souhaiter comme vous que le P.I. s'effondre par la division qui semble se faire à sa tête. Ce que je ne saurais souhaiter c'est le vide d'allégeance des personnes qui y ont adhéré. D'autant que, outre ce parti pris de regroupement démocratique, plusieurs motifs peuvent justifier que se déploie de différentes manières le fait d'être souverainiste.
    Cela déjà dans la diversité que ne manquera pas de faire naître, la naissance de l'État souverain. Un État qui ne sera pas voué qu'au seul PQ et qui sera tout le contraire d'un État à parti unique. Pourquoi dès maintenant ? Parce que cette actuelle diversité-là, qui se déploie déjà dans le P.I. et QS, annonce un Québec démocratique de la diversité comme aucune affiche ou discours ne peut mieux le faire.
    J'invite donc les souverainistes « à sauver le soldat P.I. » Cela en invitant ses dirigeants en conflits à retourner vers leurs membres pour qu'ils rétablissent ses fonctions de parti politique valide et démocratique. Cela en saisissant l'occasion pour faire le bilan, et je l'espère pour cesser de s'opposer aux autres souverainistes afin plutôt de les appuyer en faisant à leurs côtés la défense et l'illustration du pays à faire, comme ils nous disent le vouloir faire.
    Pour le reste, comme je l'ai dit, et afin de contrer les effets néfastes de la fragmentation du vote que pourrait causer telle fragmentation des pôles de rassemblements politiques des souverainistes, des aménagements pourraient être faits sur la base d'une Union du Québec souverain. Ce qui viendrait encore dépéquistiser le projet souverainiste se présentant dès lors, éventuellement avec le concours de l'ADQ autonomiste, redevenue souverainiste après avoir constaté le refus du Canada de se fonder sur l'expresse volonté du peuple souverain du Québec, comme le fait d'un large consensus québécois, tous partis et obédiences confondues.
    Cela parce que s'incarnent dans des institutions, les mouvances politiques qui sont autrement présentes, diffuses et sans structure, dans le corps social politique du peuple souverain du Québec. S'il est une chose que le souverainisme incarne, n'est-ce pas justement de formaliser ce qui ne l'est pas. Incarner non plus seulement dans le fait de le chanter, la réalité de l'existence d'un peuple souverain sur le territoire du Québec, cela dans les institutions de l'État. Un parti, ce n'est que ça. Formaliser ce qui autrement existe, sans forme. Si ce qui est formalisé par le P.I. se trouve sans forme, parce qu'il se serait dissout, est-ce un atout ou un péril ?
    Je parie pour l'atout, ce qui nous permettrait de surcroît d'être mieux représentés dans une Assemblée nationale qui reflèterait déjà ce qu'elle pourrait être si elle était partie d'un État légitime du peuple souverain du Québec, tel que fondé nommément par lui, alors qu'elle n'est aujourd'hui que la composante légale d'un État du Canada illégitime, qui ne fait que présenter un clivage tripode de notre statut quo de blocage. La présence de députation du QS, du PI et des Verts souverainistes créerait déjà une tout autre dynamique.
    ( Voir ma contribution au titre Le grand problème de la fragmentation du vote - Jacques Noël - Tribune libre de Vigile - 2008 10 21.
    Luc A..

  • Archives de Vigile Répondre

    24 octobre 2008

    Corrections :
    « Pour sauver ce qui doit l’être donc, à distance qui me fait être partie de l’une partie au conflit »
    Il me fallait écrire :
    « à distance qui me fait être partie d'aucune partie au conflit »
    Luc A.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 octobre 2008

    Je crois que le PI n'est pas viable dans un Québec dépendant et qu'il devrait mettre fin à cette aventure sans lendemain. J'ai un doute sur leurs bonnes intentions de faire l'indépendance, ça ressemble plutôt à des personnes imbues de pouvoir et qui sont incapables de travailler en équipe.
    Les purs et durs, ne font jamais des bons leaders parce qu'ils ne savent pas écouter les autres ni partager le pouvoir. Ce ne sont que de gros égos à sens unique, qui n'ont pas de projet bien définis et qui ne savent pas bien comprendre leur l'environnement. Tout ce qu'ils ont fait dans le PQ, c'est d'écraser les chefs élus démocratiquement.
    Je ne vois pas pourquoi on leur accorderait des vertus de bon leader, compte tenu de leur histoire passée et de leur action au présent : Chialer et démolir leur famille souverainiste.
    Quand on a un projet, on ne parle du projet des autres en mal mais on parle du projet qu'on veut réaliser...point final.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 octobre 2008

    La convergence de critères idéologiques et le pragmatisme politique sont les seules conditions qui peuvent nous conduire infailliblement à la libération nationale du Québec
    Seule la convergence de la majorité des Québécois vers leur statut de souveraineté nationale peut résoudre la crise de division sociale et politique que nous vivons aujourd’hui au Québec, afin d’éviter des lendemains beaucoup plus instables socialement et économiquement, dus à la mondialisation et aux pillages des ressources fiscales et naturelles du Québec.
    C’est justement la fragmentation militante du PQ qui rendrait inutilisables la force politique et la crédibilité qui lui sont propres, ce parti étant l’unique mouvement souverainiste représenté à l’Assemblée nationale et ayant des atouts essentiels pour réaliser la pleine liberté du peuple québécois.
    JLP

  • Archives de Vigile Répondre

    24 octobre 2008

    Je trouve très beau votre façon d'écrire sur le PI, même si plusieurs membres passent leur temps à taper sur le dos du PQ, l'accusant de fédéralisme afin de mieux prendre sa place, éventuellement.
    Vous parlez de sauver le soldat du PI. Le PI n'aidera jamais le PQ en lui faisant compétition et en le blâmant continuellement à la place de blâmer le fédéral et les fédéralistes.
    Si le soldat du PI veut se sauver qu'il prenne connaissance du manifeste du PQ sur la souveraineté qui devrait être bientôt disponible, qu'il laisse sa chaloupe du PI et qu'il retourne au navire-amiral du PQ pour y contribuer financièrement et autrement.
    Même chose pour les Québécois souverainistes qui sont à Québec solidaire. Ce n'est pas là où vous allez faire un pays du Québec. À leur fondation, leurs dirigeants savaient très bien qu'il étaient à gauche du PQ mais ils se demandaient s'ils étaient souverainistes. Un peu plus et ils tombaient sur le côté fédéralistes. Fait que leur foi souverainiste est assez faiblarde. S'ils s'étaient déclarés fédéralistes, ils auraient été moins nuisible au PQ et n'auraient pas aidé M. Charest à se faire élire dans Sherbrooke, ce qui aurait changé l'histoire.