Ignatieff, un redoutable ennemi

Tribune libre 2008

Ignatieff sera un redoutable ennemi. Il se promènera au
Québec avec un pot de miel pour mieux nous enchâsser dans
la constitution canadienne. Il ira peut-être jusqu'à
nous suggérer l'autodétermination nationale qui selon
son acception du terme n'a rien à voir avec la
sécession, la séparation, l'indépendance, selon le
journaliste [Pierre Dubuc. Voyez www.vigile.net->16875]

Sa défense des nationalités, son approche
multinationale, multilingue et multiculturelle n'augure
rien de bon pour la nation québécoise parce qu'elle
contribuera à son assimilation accélérée. Le Québec
devra se méfier d'une telle approche.

L`autocrate russe, Staline, se présentait comme père des
nations de l'Union soviétique, si ma mémoire est
bonne. Mondou!

Nous avons ici un redoutable adversaire à la cause de
l'indépendance du Québec.

Il faudra savoir se servir de son argumentation pour la
retourner contre son plan fédéraliste multiculturel qui ne
convient aucunement au Québec et à son avenir qui doit
demeurer unilingue français et non multilingue.

Alain Raby

Saint-Jean-Port-Joli

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Alain Raby118 articles

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Né à Mont Saint Michel, Qc

Bac en pédagogie - Hull

Maîtrise en Relations Internationales.

University of the Americas - Mexique 1971

Scolarité de doctorat en sciences politiques - Université Laval

Enseignant à Saint-Claude, Manitoba

Globetrotter et commerçant-importateur - Art populaire des cing continents à Saint Jean Port-Joli - Les Enfants du Soleil





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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    17 décembre 2008

    Bravo M. Raby,
    C'est clair et précis. Tellement clair que je savais qu'il y aurait du Bousquet qui allait suivre. Et vlan! ...c'est fait. Si vous prenez la peine de lire attentivement le quatrième paragraphe de la réplique de ce M.Bousquet, vous allez percevoir clairement où loge ce monsieur qui se donne la peine de critiquer à chaque fois que quelqu'un utilise des mots clairs et précis et qui ne soient pas pâles, édulcorés, mous et sans grande signification.
    Encore bravo M.Raby
    Ivan Parent

  • Archives de Vigile Répondre

    14 décembre 2008

    Il ne faut pas paniquer. Je comprends que monsieur Ignatief est fédéraliste et libéral, mais de croire qu'il sera assez rusé pour défaire la pensée souverainiste ou indépendantiste on verra en temps et lieu.
    Pour l'instant, il va s'allier avec monsieur Harper, il fait partie des lucides et balayera la coalition... La vraie nature de monsieur Ignatief nous la verrons le 27 janvier. En attendant, contentons-nous d'être vigilants.
    Personnellement je n'ai pas confiance à monsieur Ignatief, je pense que c’est un conservateur sous un habit libéral.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    14 décembre 2008

    Disons qu'Ignatieff a plus de classe qu'un Jean Chrétien; il ne semble pas avoir l'excentricité, ni le narcissisme, d'un Pierre Elliot Trudeau...
    Je me demande si sa «normalité», pour ainsi dire, n'est pas l'une des choses le rendant potentiellement dangereux pour nous: ne semblant pas particulièrement menaçant, les naïfs le verront comme un «bon gars» (comme pour Harper avant l'actuelle crise à Ottawa). C'est en exploitant ce genre d'atout que ce nouvel ennemi, tentera de séduire certains Québécois, qui sont toujours à la recherche d'une forme de conciliation, qui sont terrifiés par l'idée d'une confrontation.
    Il faudra s'adapter: en boxe, on ne combat pas un boxeur styliste comme Muhammad Ali, de la même façon qu'on se bat contre un pugiliste à la technique simple, voire primaire, mais qui attaque de front, et de près, avec un punch comparable à un marteau-piqueur, comme Mike Tyson...
    Il reste à savoir si Pauline Marois et Gilles Duceppe, sauront faire les adaptations nécessaires. Et assez vite.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 décembre 2008

    Votre appréhension est fondé, monsieur Raby. Ignatieff est déjà et sera le pire ennemi de notre nation, depuis Lord Durham. Comme ce dernier il souhaite notre disparition. Sa conception de la centralisation des pouvoirs est fondée dans sa culture impérialiste des tsars de Russie, celle dont la défaite a forcé sa famille à trouver refuge ici. L'écrasement de notre nation rebelle sera sa revanche.
    Et comme homme de droite, il n'a rien à envier à Harper. C'est plutôt le contraire. Ignatieff n'ayant rien d'un cowboy albertain, mais tout de la culture aristocrate et grande-bourgeoise des énarques européens, sait ce qu'est une véritable stratégie, basée sur une vision globale d'une situation, ce qui lui permettra d'effectuer quelques reculs tactiques, pour mieux pénétrer le territoire ennemi. Harper, lui n'est qu'un tacticien, brillant, certes, mais collé sur la situation immédiate.
    Il nous reste à vouloir combattre. Seule cette volonté nous rendra aussi stratège que l'ennemi.
    Andrée Ferretti.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 décembre 2008

    Disons, un redoutable adversaire. Un ennemi est une personne qui cherche du mal ou à détruire une autre, principalement en temps de guerre. Je ne crois pas que M. Ignatieff veuille le génocide des Québécois ou les appauvrir ou les installer dans des réserves ou à les traiter comme des Palestiniens.
    Pour avoir un bon jugement pour gagner son point, faut pas pratiquer l'inflation verbale et se pomper le Québécois dans le genre : Ils ont pendu nos Patriotes en 1839 donc, faut se séparer pour se venger.
    Il n'y a que 2 principales raisons pour proposer la souveraineté du Québec : Protéger la langue française "but culturel" et enlever un niveau de gouvernement qui embarque dans les champs de responsabilité de l'autre "but économique".
    À la rigueur, la Province de Québec pourrait mieux enseigner et exiger plus de français dans ses entreprises et places d'affaires comme province canadienne "sans l'aide du fédéral" et Ottawa pourrait mieux définir les responsabilités entre les 2 ordres de gouvernement "provincial et fédéral" mais il veut centraliser tout parce qu'il espère un jour devenir une fédération encore plus unitaire à la place d'une confédération d'États souverains qu'il n'a jamais été depuis 1867.
    Actuellement, il n'y a pas qu'Ignatieff, Harper, Charest qui pensent fédération multi pour le Québec, 50 % de Québécois votent aussi fédéraliste pendant que ça se passe.