«La réalité c'est qu'on coupe, sans arrêt. Se faire réveiller par les machines, c'est troublant.» Jennifer Raphaëlle, co-porte-parole du mouvement populaire autogéré Mobilisation Matawini, milite depuis juin dernier aux côtés des Premières Nations contre les coupes forestières sur leurs territoires.
Jennifer s’identifie beaucoup aux gens « mis de côté, regardés différemment ». « Les gens incompris, c’est ma gang ! », résume-t-elle, en soulignant que « ce sont ces gens-là qui ont le plus besoin d’avoir leur voix entendue ».
Le Devoir l’a rencontrée lors d’une action militante dans Lanaudière.
GUERRE CULTURELLE