La population du Québec compte plus de huit millions d’habitants et elle mérite d’être représentée par un gouvernement majoritaire de députés-es élus-es sous la bannière du Parti québécois. Cela tombe sous le sens! Nous avons, réunie autour de madame Marois, une fière équipe, représentative de tous les milieux de notre société. Des gens articulés, de bonnes gens, comme dirait mon père, des gens de bonne foi et digne de confiance.
Je ne peux m’imaginer un Couillard, avec sa bande de malfaisants, de corrompus, de fourbes et de malhonnêtes, eux qui pataugeaient dans une soue à cochons (notez que celui qui mène cette bande de fainéants parle beaucoup de boue, par ces temps-ci) pendant neuf années pas si lointaines, continuer à perpétrer leur sale besogne, soit l’avilissement pur et simple de notre société.
Plus que la crise sociale engendrée par la hausse des frais de scolarité, plus que la perte inimaginable de nos investissements dans la Caisse de dépôt et placement, plus que la hausse scandaleuse de salaire consentie aux médecins, plus que la corruption et la collusion érigées en système pour garnir sa caisse électorale, la principale raison qui milite pour renvoyer ce parti libéral du Québec, ses supporteurs, ses bailleurs de fonds, ses députés-es sur les banquettes de l’opposition pour les dix prochaines années est essentiellement éthique et morale.
Ces gens-là n’ont aucune pudeur quand vient le temps de s’empiffrer à même le fruit de nos labeurs – lire taxes et impôt provenant de nos goussets –, aucun scrupule à s’enrichir indûment à notre détriment, aucun état d’âme face à la louisianisation de notre société, aucun souci quant aux répercussions d’une immigration sauvage. Leur credo s’articule autour de la vision politique d’un traître à la nation : bilinguisme institutionnel, théocratie, multiculturalisme, repli sur soi des différentes communautés culturelles, appartenance à une fédération de provinces qui nie notre caractère distinct.
Le cinéaste Arthur Lamothe avait donné un titre prémonitoire à un de ses films, «Le mépris n’aura qu’un temps» : eh bien, ce temps a fait son temps. Nous sommes appelés-es aux urnes pour élire un nouveau gouvernement, ce 7 avril, et pour dire, haut et fort, que la folie d’un démagogue, appelons Couillard par son nom, intimidateur et paranoïaque, ne passera pas, que ses principaux commanditaires, qui se terrent à Sagard, n’auront pas gain de cause. Rien de moins!
Il fut un temps où, pour faire entendre raison à cette engeance, les nôtres se devaient de poser des bombes et enlever un ministre relié à la mafia. Aujourd’hui, la tâche devient autrement plus ardue puisque le Parti libéral a élaboré un dispositif politico-mafieux de grande ampleur pour se maintenir au pouvoir, comme les travaux de la Commission Charbonneau nous l’ont clairement démontré : une mafia du monde des affaires et une mafia du monde criminalisé conjuguent leurs efforts pour nous maintenir dans l’abjection.
Si voter libéral, c’est voter pour la corruption, voter Parti québécois, c’est voter pour le respect de qui nous sommes. Voter Parti québécois, c’est aussi l’occasion de voir les meilleurs et les plus hardis des nôtres s’impliquer dans l’avènement d’une société plus juste et plus équitable, voir ceux-ci travailler en synergie avec des décideurs de différents horizons pour élaborer un monde à notre mesure. L’insertion d’un vote dans une urne n’aura jamais eu autant de répercussions!
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6 commentaires
Archives de Vigile Répondre
5 avril 2014La population n'a pas si peur que ça de l'indépendance et d'un référendum. La preuve est que 60% des francophones ont voté pour la souveraineté en 1995. Autre preuve, après la déclaration de M. Pierre Karl Péladeau de vouloir un pays, un sondage Léger le Devoir mené durant la période du 11 au 13 mars donnait comme intentions de vote chez les francophones 44% pour le PQ, 27% pour le parti Libéral, 14% pour la CAQ et 7% pour Québec solidaire.
Camil Laurin avait exorcisé la peur lors de l'élaboration de la loi 101 par un leadership assuré, calme, volontaire et sans ambiguité.
Marcel Bernier Répondre
5 avril 2014À partir du fait que Philippe Couillard ne nous fait pas peur et que nous le plaignons.
Il est bien évident que ce clone de Pierre Trudeau n'a ni la stature ni le panache de cet homme qui nous a trahi. En termes de traîtrise, il en a les caractéristiques, mais c'est un être fallot, insipide, montrant sa faiblesse par son ton intimidateur, ses arrière-pensées paranoïaques, sa vision complotiste des conflits qui l’amène à être incapable de reconnaître ses torts.
À l'Assemblée nationale du Québec, ce sera une franche rigolade lorsque que viendra le temps de faire valoir ses arguments face à des députés-es aguerris-es qui en ont vu d'autres et des meilleures avec Charest.
Pour ce qui est de ce pays, que nous voulons, que nous désirons si ardemment depuis des lustres, nous ne sommes pas seuls. Nous savons que c'est à partir d'un peuple solidement informé des vrais enjeux, qu'il pourra se lever une revendication, une clameur, et que nos mandataires politiques devront s'y soumettre s'ils veulent être représentatifs de la volonté commune.
Je note quand même qu'autant vous, monsieur Cloutier, que vous monsieur Haché, vous ne vous êtes pas endormis sur la tâche et que vous avez mis vos meilleures énergies à faire prendre conscience à vos concitoyens et à vos concitoyennes de ce choix éminemment nécessaire pour que nous continuions d'évoluer selon notre génie propre.
Marcel Haché Répondre
5 avril 2014L’intégrité, c’est aussi cela : parfois dire ce que l’on pense quand il le faut. Ce n’est pas juste cela. Je sais.
Mais lorsqu’on croit qu’il n’y aura pas de référendum, lorsque toute notre action politique consiste à ne jamais avancer l’idée qu’il y en aura un, lorsqu’il nous est alors demandé s’il y en aura un, eh ben, l’intégrité consiste à dire tout simplement, surtout si les pourris insistent, l’intégrité consiste aussi à répondre simplement qu’il n’y en aura pas de référendum. Rien de plus et rien de moins. Sans toute une kyrielle d’explications et de paroles verbales.
Soit dit : ce qui aurait été aussi la meilleure façon de verrouiller LE front. Et profiter du verrou pour bien mettre en évidence d’où provenaient la crasse et la boue.
Pierre Cloutier Répondre
5 avril 2014Message à Siméon
La peur existe d'abord et avant tout chez les leaders péquistes actuels. Peur d'avoir peur de faire peur. Les deux derniers leaders du PQ, Boisclair et Marois ont jeté le "projet de pays" aux poubelles et c'est normal que la population ait peur d'une solution dont les leaders eux-mêmes sont incapables de défendre.
Archives de Vigile Répondre
5 avril 2014Peut-être vous avez raison. MAIS, il y a au moins une bonne raison pour laquelle on ne vote pour le PQ. Mme Marois avais l'opportunité de dire haut et fort qu'il n'y aura pas de référendum indépendement de l'opinion publique. Elle était appelée faire cela même ici, sur les pages de Vigile. Elle est restée sur son 'tant que...'. Désolé. Les gens ont peur de ça, beaucoup plus que tout ce que vous avez mentionné. Le résultat sera connu le 7 avril.
Marcel Bernier Répondre
5 avril 2014En allant voter ce lundi, en mettant mon vote dans l’urne, j’aurai une pensée pour tous ceux et pour toutes celles qui ont lutté pour qu’advienne ce pays tant souhaité : Groulx, Papineau, De Lorimier, Borduas, Lévesque, Miron, Payette, Aquin, Vaillancourt, Duceppe, Beaudoin, Feretti, D’Allemagne, Vallières. Et la liste n’est pas exhaustive. Une pensée et un hommage pour leur vaillance!