Guerre civile américaine

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Les États-Unis sont toujours dans une forme de guerre civile larvée


Les États-Unis connaissent un moment de polarisation politique extrême. Un parfum de guerre civile flotte dans l’air. Il conjugue lutte des classes et tensions raciales.


La presse internationale s’intéresse beaucoup aux tweets incendiaires de Donald Trump. Elle les dénonce avec raison. Le président américain fonctionne à la controverse et n’hésite pas à radicaliser la moitié du pays qui se reconnaît en lui. C’est naturellement irresponsable, en plus d’être politiquement toxique.


Gauche


Mais l’autre moitié du pays ne se distingue pas nécessairement par sa modération. On le voit dans les primaires démocrates qui s’amorcent. Les figures qui émergent, en ce moment, appartiennent à la gauche radicale la plus caricaturale. Plus cette dernière s’impose, plus Donald Trump a des chances d’être réélu. En d’autres mots, les démocrates semblent pris en otage par leurs radicaux. Le pauvre Joe Biden, dans tout cela, semble déclassé en se réclamant d’un Parti démocrate de l’ancien temps, qui s’est effondré sociologiquement.








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L’actualité confirme cet affrontement entre visions apparemment irréconciliables. On se désolera avec raison de la brutalité de la gestion trumpienne de la crise migratoire. Mais quand les démocrates plaident pour une ouverture des frontières et pour la normalisation de l’immigration illégale, ils proposent moins de sortir de la crise que de la rendre encore plus explosive.


Pour comprendre le délire de la gauche radicale, il faut regarder un documentaire d’une heure qui circule beaucoup sur YouTube ces jours-ci. Il a pour titre Evergreen et les dérives du progressisme.


Racisme


À travers l’exemple du collège Evergreen, il raconte le basculement des campus américains vers une extrême gauche totalitaire hystérisant tout ce qu’elle touche et carburant essentiellement au racisme antiblanc. Allez vite le voir.


Résumons : aux États-Unis, il n’y a pas d’un côté les gentils et de l’autre les méchants. Nous sommes plutôt devant une nation qui implose. La guerre civile est la pire des tragédies.