C’est reparti. Nous voilà replongés dans un psychodrame ayant pour trame de fond le racisme, la xénophobie, et tutti quanti.
J’ai envie de me mettre en petite boule et pleurer. Non ! Pas encore ! Bon Dieu que je suis épuisé de ces débats.
Vous en rendez-vous compte ? La crise des accommodements raisonnables, c’était en 2006. Puis vint le code de vie débile d’Hérouxville, la burlesque Commission Bouchard-Taylor, la charte à Bernard, les Pineault-Caron et leur voyage en Musulmanie, etc. Et cela fait maintenant plus de 12 ans que nous pataugeons dans ce marasme nauséabond.
CAQ
Mais alors, est-ce la faute de François Legault si nous sommes repartis pour une énième ronde de déchirage de chemises ? Oh que non ! Au contraire, il faut espérer que grâce au premier ministre élu et son équipe, nous pourrons une fois pour toutes mettre ce débat derrière nous. Car si nous en sommes rendus là, c’est que le dossier a tellement trop traîné. Les dirigeants qui se sont succédé depuis une décennie n’ont pas été en mesure de mettre un couvercle sur la marmite.
L’inaction et le manque de sensibilisation, tout comme l’absence de sensibilité et le refus de reconnaître la légitimité de certaines craintes exprimées par la population ont eu tôt fait d’envenimer le climat social. Pourtant, nous aurions pu régler ces questions il y a belle lurette.
Principes
Les accommodements raisonnables sont acceptables. Ce sont les accommodements déraisonnables qui doivent être répudiés. L’État est laïque, et une personne en autorité ne devrait pas arborer de signes religieux apparents. Nous accueillons la diversité tout en chérissant certaines valeurs fondamentales. Simple, non ?
Alors oui, il se trouvera des gens pour dénoncer haut et fort le nouveau premier ministre. Mais il a un mandat clair. Souhaitons qu’il se tienne debout et que nous puissions rapidement passer à un autre appel. Car il y a tant à faire.