Les influences de George Soros à Strasbourg sur la Cour européenne des droits de l’homme et sur nos évolutions sociétales inquiètent.
C’est du Charles Perrault revisité. Le château c’est l’Open Society Foundations (OSF) et sa suite d’ONG. L’ogre, c’est Soros, le milliardaire hongrois. Le business est celui d’enfants via la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH). Depuis des décennies, l’ogre a la haute main sur la forteresse des droits de l’homme qui impose à nos États leurs lois sociétales. Suffit de lire internet. Que fait la France pendant que transitent les milliards dans les cours de justice, les laboratoires, les officines, les cliniques ? Elle s’attendrit et disserte sur les corps émiettés, concocte des lois, supprime un père, ici, ajoute une mère, là, et agite dans la rue, à espaces réguliers, des drapeaux multicolores, tandis que les haut-parleurs officiels sèment la peur du virus de l’homophobie. La société a changé ? Chaque matin, on voit, en effet, qu’il a changé, le monde.
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Heureusement, il y a Grégor Puppinck, le président de l’ECLJ (European Centre For Law), un juriste tenace, auteur d’un livre excellent Les droits de l’homme dénaturé qui travaille depuis des années à dénoncer l’activisme idéologique des instances internationales, le progressisme délétère d’un droit international sociétal. Il vient justement de mettre en ligne un rapport sur les relations entre les magistrats de la CEDH et des ONG actives devant cette Cour (voir notre encadré plus bas). En même temps, le magazine Valeurs Actuelles de cette semaine fait sa une sur l’homme qui a infiltré la Cour européenne des droits de l’homme et qui dicte sa loi aux 47 États membres. C’est simple : chaque fois qu’un magistrat prononce un jugement, on s’aperçoit qu’il est lié à Soros. Et Soros est lié à tout le monde. Toutes les affaires. Toutes les cours.
Quelques rappels. Dans son discours d’audience solennelle à la Cour, le 30 janvier 2015, le président Dean Spielmann affirmait que « la CEDH imposait progressivement la GPA selon un rythme imposé par notre cour ». Le 13 janvier 2017, lors de l’audience solennelle, le premier président d’alors de la Cour de cassation, Bertrand Louvel, se félicitait que « la France se soit volontairement placée sous l’autorité juridictionnelle de la cour de Strasbourg ». Le même Spielmann se félicitait que la Cour « réduise à néant non seulement la faculté pour les états d’interdire la GPA mais la légitimité d’un tel choix législatif ». On nous a dit et répété que la PMA n’avait rien à voir avec la GPA. Or, le 10 septembre de 2019, en même temps qu’entrait en commission spéciale de la Chambre le débat sur la PMA, l’inscription dans nos registres d’État civil d’enfants nés par GPA aux États-Unis arrivait dans les tuyaux : et cela, conformément à la circulaire Taubira du 25 janvier 2013. Tollé général.
Nicole Belloubet « recadrait » le débat à l’assemblée. L’important était que cette annonce ait créé le buzz et fait jurisprudence. Vous voyez la manœuvre ? Le rapport de Puppinck est lisible en ligne sur le site de l’ECLJ.
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Que ceux qui croient aux Samaritains du bonheur reviennent sur terre. Barbe Bleue règne sur un marché de l’or blanc chiffré en milliards: au profit des banques et des laboratoires, des cliniques et des agences de fertilité, des officines de toutes sortes. Car un enfant, ça s’achète, et très cher. C’est même, au sens propre : « sans prix ». La France a été émue aux larmes par celles de Madame Buzyn quittant son ministère, pour se sacrifier pour notre belle ville de Paris. « Joie, pleurs de joie » avait écrit Blaise Pascal, une nuit fameuse. Madame Buzyn n’aura plus à porter une loi « bioéthique » insensée. Laissons nos mouchoirs. Lisons Karl Popper avec sa « société ouverte » dont Soros est le disciple.
Le dossier dans Valeurs actuelles
Soros est un milliardaire américain et un philanthrope d’origine hongroise. À la tête d’un réseau Open Society Foundations, avec des myriades d’ONG à sa botte, il imposerait à l’Europe son idéologie de « la société ouverte »* en ayant infiltré la CEDH, selon les révélations récentes de Grégor Puppinck, docteur en droit.
Ce dernier avait remarqué, au fil des années, l’orientation de plus en plus idéologique et jurisprudentielle de la CEDH : on juge au nom de « la tolérance, du vivre ensemble comme élément de la protection des droits et libertés d’autrui ». Diversité et culturalisme deviennent les maîtres mots : l’idéologie de Soros lui saute alors aux yeux. Il lui devient évident que le traitement des affaires devient de plus en plus idéologique… Après enquête, il affirme avoir dénombré entre 2009 et 2019 que sur 100 juges de la CEDH, 22 étaient directement liées avec les 7 ONG de Soros… Puppinck est un lanceur d’alerte : sa position est difficile et courageuse.
Ses collègues furent stupéfaits par son rapport et ce sont eux qui l’ont poussé à le publier. Sa position est difficile car il est lui-même à la tête d’une ONG qui participe de ce système. La CEDH, au temps du rideau de fer, était pensée pour s’opposer au pouvoir des États. Elle a dévié de son rôle. Pour Puppinck, il faut sauver la CEDH, en la protégrant de l’influence croissante des ONG, en particulier de l’OSF de George Soros. Beaucoup, comme Jean-Frédéric Poisson pensent que la France devrait la quitter.
[EN COUVERTURE]
🇪🇺 Le scandale Soros 🇪🇺
Le rapport qui dévoile la mainmise de George Soros sur la Cour européenne des droits de l’homme
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