Ma confiance dans les actions de Tsahal et la détermination de nos combattants n'est pas exempte de méfiance envers ce gouvernement et les raisons profondes de notre intervention. Ceux qui ont accepté le transfert forcé des Juifs du Gouch Katif, la destruction des implantations sionistes sur la Terre d'Israël sans mentionner la deuxième guerre du Liban, ne me paraissent pas les mieux placés pour sauvegarder notre avenir. L'opération actuelle de Tsahal aurait du (sic) être réalisée dès le tir du premier Kassam. Autoriser dans l'impavide attente qu'un deuxième missile soit tiré contre Sderot a ouvert la voie au lancement de 8000 missiles sur toutes les villes avoisinant Gaza. Le soutien à l'opération "Plomb durci" qui est sans réserve ne doit pas empêcher de considérer que les préoccupations électorales des trois personnages déjà cités ont peut être pesé autant que le souci longtemps oublié de défendre la population d'Israël, de restaurer notre force de dissuasion et rétablir notre honneur national.
La certitude que notre opération militaire sera couronnée de succès est tempérée par la crainte que les decisions (sic) politiques risquent une fois de plus de priver Israël d'atteindre les buts recherchés.
Mon inquiétude provient du fait que certains dans l'actuelle équipe dirigeante étaient prêts à un nouveau cessez-le-feu avec les terroristes arabes et c'est finalement l'ennemi qui nous a poussé (sic) à la seule option restante qui aurait du (sic) être la première réalisable. Si le but de la guerre en cours est d'obtenir un cessez-le-feu, ce ne saurait être qu'une trêve plus ou moins longue. La tumeur à sa naissance peut être traitée par une intervention circonscrite mais laisser la tumeur se développer et devenir un cancer généralisé nécessite une opération définitive.
Le but d'une guerre ne peut en aucun cas être un cessez-le-feu. Il peut être la reconquête d'un territoire et il doit être la victoire sur l'ennemi, sa reddition et la destruction de toute possibilité adverse de nuire. L'ennemi doit subir une défaite telle que même l'imaginaire arabe ne puisse en faire une victoire. Si après la trêve, une seule roquette Kassam est encore tirée depuis Gaza, les terroristes verront la situation comme une victoire. Certes, on nous présentera un éventuel cessez-le-feu comme garantissant la sécurité des habitants du sud d'Israël et on nous affirmera encore une fois qu'au moindre missile, nos forces interviendront!
Pour que notre victoire soit réelle et efficace, un sentiment de défaite et de désespoir doit submerger Gaza et tous ses habitants. Ils doivent ressentir la perte non seulement de leurs "martyrs" qui partent retrouver les vierges au paradis, mais la douleur de la vie quotidienne comme résultat de leur soutien au Hamas et de leur haine viscérale d'Israël.
La guerre contre des barbares assoiffés de sang ne peut être soumise à des lois civilisées. Nous menons un match de boxe anglaise où nous respectons des règles strictes avec une main liée derrière le dos par le regard attentif d'un arbitre partial face à des équipes qui utilisent pieds, poings et armes. Ils tirent sur nos villes et nous ouvrons des passages "humanitaires" pour leur fournir de quoi s'alimenter et se soigner. Ils utilisent les ambulances, les écoles et les mosquées comme lieux de guerre et nous veillons à organiser des frappes "chirurgicales" précises.
Nous devons stopper tout convoi "humanitaire" et n'autoriser exceptionnellement leur passage qu'en échange de Guilad Shalit vivant et en bonne santé. Que la population de Gaza meure de faim et sache que c'est par la faute du Hamas si ce dernier ne veut pas libérer notre prisonnier.
Il est certain qu'une victoire ne s'obtient que par l'entrée de forces terrestres sur l'espace tenu par l'ennemi. Il est pourtant regrettable de voir nos soldats risquer leurs vies pour conquérir des bâtiments et les fouiller. Que l'aviation et les bulldozers rasent des agglomérations serait préférable et que nos journalistes cessent de parler de victimes innocentes gazaouies. Ils ont voté Hamas, défendu le Hamas, participé aux manifestations de haine, ont lancé des cris de joie pour chaque attentat criminel réussi. Ils ne sont pas plus civils et certainement pas plus innocents que les habitants d'Hiroshima ou de Dresde.
Nous devons également clairement déclarer que ceux qui font moult moulinets et s'agitent au Proche Orient pour établir un cessez-le-feu font un acte parfaitement inamical. Certains personnages politiques ne le comprennent pas encore en Europe. S'il faut attendre qu'un Kassam ou une Katioucha soit tiré de Barbes ou de Seine Saint Denis sur l'Opéra ou le Trocadéro à Paris pour qu'ils comprennent, prenons patience. Il n'y a pas longtemps à attendre!
Si le Hamastan persiste après la guerre, ce sera un exemple suivi par les terroristes arabes dits "modérés" de Judée Samarie. Ce sera surtout un encouragement à la cinquième colonne arabe en Israël qui possède la nationalité israélienne. Il est impensable de continuer à permettre à des étudiants arabes parvenus dans nos universités à Jérusalem et Haiffa grâce à la discrimination positive, de manifester en faveur du Hamas. La preuve est faite que ces ennemis de l'intérieur qui prennent la place des enfants d'Israël, qui bénéficient de tout ce que notre société démocratique et parfois masochiste leur accorde, ne deviennent pas des adeptes de la coexistence comme le pensaient nos doux rêveurs. Ils deviennent nos pires adversaires car, nous connaissant parfaitement, ils exploitent notre amour de la liberté contre nous. Ces étudiants et ces manifestants arabes contre notre armée doivent être traités sans ménagement et expulsés du pays.
Toute autre attitude que celle d'une absolue fermeté sur tous les fronts est interprétée par les arabes comme des signes de faiblesse et attise leur espoir de pouvoir nous détruire. Si nous sommes partis du Gouch Katif et avons détruit toute présence juive sioniste, si nous avons crée (sic) une zone d'Israël "judenrein", pourquoi ne quitterions nous pas Sderot, Ashkelon ou Ashdod? Notre prochain gouvernement devra proclamer que le temps des concessions est définitivement révolu et alors, peut être aurons nous la possibilité d'un avenir de sécurité.
Israël et le peuple Juif se retrouvent une fois de plus aux avant-postes de la guerre contre la barbarie et le terrorisme. Israël et le peuple juif doivent vaincre.
C'est pourquoi Gaza doit pleurer. Pas faire semblant pour les télévisions étrangères mais réellement. Gaza doit pleurer des larmes de sang.
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Jacques Kupfer
Élection, mardi le 10 février 2009
Gaza doit pleurer
Ils ne sont pas plus civils et certainement pas plus innocents que les habitants d'Hiroshima ou de Dresde.
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