Le président de la Commission européenne et le président américain ont annoncé ce 25 juillet être parvenus à un accord sur les relations commercialies entre l'Union européenne et les Etats-Unis. Plusieurs sujets sensibles ont été discutés.
Le président américain, Donald Trump, et le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, discutent de la feuille de route à suivre pour éviter une guerre économique entre les Etats-Unis et l'Union européenne (UE) ces 25 et 26 juillet à Washington. Ils se sont visiblement fixés pour mission d'aplanir les tensions économiques, notamment dans le dossier des tarifs douaniers imposés par Washington sur les importations d'acier.
Selon une source européenne évoquée par l'AFP, Donald Trump et Jean-Claude Juncker ont convenus qu'aucun nouveau tarif douanier ne serait imposé sur les importations de voitures européennes aux Etats-Unis, un dossier particulièrement sensible pour l'Allemagne.
«Félicitations pour Jean-Claude Juncker et Donald Trump : percée réalisée qui peut éviter une guerre commerciale et sauver des millions d'emplois! Très bon pour l’économie mondiale!», a d'ailleurs réagi le ministre allemand de l'Economie, Peter Altmaier, sur Twitter.
Jean-Claude Juncker a également confirmé que l'UE allait acheter plus de terminaux destinés à importer du gaz naturel liquéfié en provenance des Etats-Unis. Ce type de gaz doit être livré par cargos maritimes, contrairement au gaz russe qui irrigue actuellement le sol européen.
Donald Trump a pour sa part annoncé que l'UE achèterait «beaucoup plus» de soja en provenance des Etats-Unis et qu'en échange, Washington et Bruxelles allaient œuvrer à éliminer les tarifs douaniers sur les biens industriels ne concernant pas le secteur automobile. Objectif «zéro trafics douaniers» : c'est ainsi que le président américain a résumé les choses, expliquant que les relations entre Washington et Bruxelles entraient dans «une nouvelle phase».
Donald Trump est chahuté jusque dans son propre parti républicain outre-Atlantique pour sa politique protectionniste qui a également des conséquences négatives pour les entreprises américaines : Harley-Davidson avait ainsi annoncé le 25 juin que les motos destinées aux pays européens ne seraient plus fabriquées aux Etats-Unis afin d'éviter le surcoût engendré pour les acheteurs européens à la suite des mesures de rétorsion de l'UE (les taxes douanières avaient bondi de 6% à 31%). L'administration Trump a en outre annoncé ce 24 juillet une aide d'urgence de 12 milliards de dollars destinés aux agriculteurs américains affectés par les représailles aux tarifs douaniers américains, reconnaissant ainsi les premiers dommages collatéraux du conflit commercial déclenché par le président.
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