François Legault met en garde les Québécois de ne pas tomber dans le panneau du «mirage» péquiste, qui ne fait que renforcer le monopole libéral.
«Le véritable défi dans deux ans est de remplacer le monopole libéral, qui s’appuie sur le débat fédéraliste souverainiste. Je connais le Parti québécois. Ils vont encore débattre de qui est le plus pressé à faire un référendum», a lancé le chef caquiste.
M. Legault estime que le prochain chef du PQ est condamné à l’avance: les militants du parti vont choisir le plus pressé et la population ne veut pas de référendum. Cette contradiction est «irréconciliable», ajoute-t-il. «Peu importe qui sera le chef, on va se retrouver dans cette situation. Et ça avantage les libéraux, car l’essentiel de leur programme est de s’opposer au référendum», a-t-il affirmé. Cette obsession de tenir un référendum est un «mirage».
Pas de « sauveur »
Même avec un «sauveur» comme Pierre Karl Péladeau, le PQ n’a pas fait de percée significative, analyse-t-il. «On a eu René Lévesque, on a eu Lucien Bouchard et on pensait avoir trouvé un sauveur avec Pierre Karl Péladeau qui pouvait relancer ce projet de souveraineté. On voit qu’au-delà d’une courte lune de miel, le débat retourne toujours à plat», a-t-il affirmé.
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