Les environnementalistes dénoncent un «deal secret» entre TransCanada et le gouvernement Couillard, qui a accouché d’un processus environnemental bâclé.
«C’est un processus complaisant qui risque d’être bâclé», a lancé le porte-parole de Greenpeace, Patrick Bonin, au nom d’une trentaine d’organismes environnementaux, lors d’une conférence de presse hier.
« derrière des portes closes »
Selon ce front commun, Québec a accepté des conditions qui favorisent l’entreprise albertaine en échange d’une soumission à la loi québécoise. Lorsque cette «entente derrière des portes closes» a été convenue en avril, la première mouture du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement a été sabordée. La deuxième version est «raccourcie» et souffre de délais qui seraient intenables.
Par exemple, l’étude d’impact que doit livrer TransCanada devra se faire en seulement six semaines. À titre de comparaison, l’étude de l’oléoduc de Valéro entre Québec et Montréal a pris 15 mois, a rappelé M. Bonin.
Québec estime que cette contrainte de temps doit être respectée pour que la décision du BAPE soit connue lors des audiences publiques de l’Office national de l’énergie. Or, rien ne prévoit que le BAPE soit «inféodé» à l’ONÉ et doive rendre son verdict si rapidement. Si le temps est compté, c’est parce que TransCanada a attendu presque deux ans avant d’accepter d’y participer, rappelle M. Bonin.
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