D’entrée de jeu, bien que les intentions de fusion entre Québec solidaire (QS) et Option nationale (ON) sont porteuses d’une stratégie positive pour l’évolution du mouvement indépendantiste au Québec, il m’apparaît évident que le nouveau parti « unifié » ne prendra pas le pouvoir lors des élections de 2018.
Par ailleurs, actuellement, il n’est écrit nulle part dans le programme de QS que l’assemblée constituante qui sera chargée de faire l’ébauche d’une Constitution québécoise devra nécessairement être celle d’une République québécoise, une condition sine qua non aux yeux du chef d’ON Sol Zanetti.
Or, rappelons-nous qu’en mai 2016 les délégués de QS, dont faisait partie Manon Massé, s’étaient entendus pour donner carte blanche à l’assemblée constituante dont le mandat serait d’élaborer la Constitution d’un Québec-pays ou d’un Québec-province… Un bémol important pour le chef d’ON.
Si on ajoute à ces discordances la phrase devenue célèbre d’Amir Khadir, à savoir « l’indépendance si nécessaire mais pas nécessairement l’indépendance », le mariage de raison entre QS et ON est loin d’être consommé!
Henri Marineau
Québec
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1 commentaire
Gaston Carmichael Répondre
7 octobre 2017Bien sûr que ce n'est pas dans le programme actuel de QS. Cela fait parti de l'entente de principe qui a été annoncée:
https://opnat.quebec/ressources/20171005-entente_principe-QS-ON.pdf
Voir Annexe I, Modif. 4.