À la lecture de ce titre, vous vous demandez assurément si je suis complètement timbré!

N’empêche qu’en songeant à la période de léthargie de la Coalition Avenir Québec, une réflexion s’impose.

CAQ

Le parti de François Legault semble faire du surplace. Malgré un passage concluant en cours d’année 2016, l’aiguille des sondages n’a fait que virevolter, allant de soubresaut en soubresaut.

La proposition tout aussi gênante que farfelue de François Legault de hausser les tarifs des mieux nantis avant Noël aura eu pour effet de plonger ce dernier dans une profonde torpeur.

Il s’est bien ravisé, mais le mal était fait. Ajoutez cela aux cas de vol d’information par d’ex-employés, démontrant avec éloquence la difficulté de la CAQ à embaucher des employés compétents. Puis, cette histoire d’utilisation en apparence frauduleuse de fonds publics par le député Surprenant, et vous obtenez un portrait peu reluisant de l’avenir des caquistes. En bref, ceux-ci sont à des milles du pouvoir.

PLQ

Et il y a les libéraux. Prisonniers d’une lassitude palpable de la population pour un parti entaché par des scandales de tout acabit. Le premier ministre ne suscite aucun engouement et l’insatisfaction envers la gestion des affaires courantes du gouvernement est bien réelle.

Le PLQ aurait bien besoin de refaire son image. Des politiques économiques issues de la « droite efficace » feraient le plus grand bien. Ramener vers le centre un navire qui tangue dangereusement vers la gauche. Sans compter qu’un souffle un tantinet plus nationaliste ne ferait pas de tort au très fédéraliste Philippe Couillard.

Et imaginez si la convergence des forces souverainistes aboutissait enfin. L’union de la CAQ au PLQ ne se traduirait assurément pas par un transfert entier de ses appuis, mais l’impact serait bien réel pour contrer la fronde.

Alors, vous croyez cette idée complètement loufoque? Si je vous dis simplement Justin Trudeau et Donald Trump... Voyez, rien n’est impossible!