J’approuve les intentions du dre Isabelle Goupil-Sormany: mettre en lumière les faits et l’argumentaire scientifique de façon à fournir des informations claires, justes et pertinentes à la population. Malheureusement ses affirmations sur le fluorure et la santé dentaire sont scientifiquement fausses. Les chercheurs ayant examiné le dossier objectivement en lui appliquant les critères de la méthode scientifique, concluent unanimement:
- le fluorure dans l’eau potable ne protège pas les dents;
- le fluorure n’est pas un élément indispensable à l’être humain;
- le fluorure ne sert à aucune enzyme et nuit à des enzymes capitales;
- la toxicité du fluorure augmente en cas de malnutrition.
La haute direction de la santé publique (DSP) fournit l’information sur le fluorure aux directeurs régionaux et leur met les mots dans la bouche. On ne peut donc en vouloir au dre Goupil-Sormany de véhiculer des faussetés. Toutefois, elle gagnerait mon estime en évitant les mauvaises comparaisons (ajout de fluorure et de vitamines) et les omissions. Si on ajoute de l’acide folique et d’autres vitamines B à la farine, c’est seulement pour compenser leur destruction par le procédé de blanchiment. Il serait plus simple et plus intelligent d’interdire le blanchiment de la farine! Et si on recommande les suppléments d’acide folique aux jeunes femmes en âge de procréer c’est parce que la pillule anticonceptionnelle perturbe le métabolisme de certaines vitamines B et crée une carence chronique.
J’invite aussi la DSP de Mauricie à lire mon interprétation des faits scientifiques:
- La concentration sanguine de fluorure est toujours inférieure à celle de l’eau bue, la concentration dans le lait maternel est inférieure à celle du sang de l’adulte et on ne connaît aucune enzyme nécessitant du fluorure. Donc, le corps humain n’a pas besoin de fluorure et s’il s’accumule dans les dents, ce n’est ni parce qu’il est nécessaire à leur structure, ni parce qu’il les protège.
- Le fluorure, un poison pour plusieurs enzymes, s’accumule dans les os, les dents, les cheveux et les ongles. Donc, j’émets l’hypothèse que le corps immobilise le fluorure dans des organes secondaires pour l’empêcher de nuire aux organes principaux. C’est ainsi que le corps humain traite le mercure ou le cadmium. C’est comparable à l’encapsulation des déchets toxiques dans les lieux d’enfouissement techniques (LET). Avec cette hypothèse, la fluoration de l’eau, en plus d’être inutile, devient une mesure dangereuse : elle surcharge un système de protection mis en place par l’évolution pour que l’être humain survive dans un milieu défavorable.
Mireille Guay, Ph.D. en chimie organique
Assistante de recherche en biochimie de 1975 à 1986
Chargée de cours de biochimie en 1984, 85 et 86 (U de Sherbrooke)
Professeure au Cégep de Sherbrooke de janvier 1986 à janvier 2014
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6 commentaires
Serge Jean Répondre
8 janvier 2016Le bénéfice du doute, c'est terminé! Il y a quand même des limites décentes à ne plus respecter l'avis du peuple pour engraisser la mafia!
Philippe Giroul Répondre
8 janvier 2016Merci, Madame Guay, de rappeler ces informations scientifiques que les fonctionnaires du MSSS et des DSP se refusent de considérer pour des motifs obscures.
Il y a un manque flagrant de transparence inadmissible dans cette saga qui dure depuis trop longtemps.
Si la fluoration de l’eau existe, qu’elle est appliquée et que le gouvernement la paie, il nous paraît incroyable que pas un seul organisme gouvernemental ne puisse répondre à nos questions sur la nature légale de cette mesure et sur les organismes gouvernementaux qui en portent l’imputabilité.
Surprenant aussi qu’on ne puisse nous fournir des preuves factuelles de son innocuité pour la santé et l’environnement,
C’est d’autant plus incroyable que les produits de fluoration
- ne sont ni homologués et ni réglementés par Santé Canada pour être employés pour la fonction thérapeutique de prévenir la carie dentaire ;
- que leurs conditions de fabrication, d’empaquetage, de transport et d’entreposage ne sont soumises à aucune règle sanitaire requise pour la consommation humaine, les rendant impropres à l’usage visé de prévenir une maladie et, pire encore, littéralement impropres à la consommation humaine, étant fabriqués uniquement pour un usage industriel.
Les citoyens doivent garder leur droit inaliénable d'obtenir une eau potable très saine sans fluorures toxiques ajoutés, n'en déplaise aux quelques fonctionnaires fluocrates du MSSS et de leurs DSP acolytes qui devraient plutôt se pencher sur des alternatives socialement plus acceptables pour assurer une meilleure santé buccodentaire des citoyens en besoin.
Joan Hamel Répondre
7 janvier 2016Information très pertinente et si seulement les promoteurs de la fluoration plus particulièrement la directrice de la santé publique du CIUSSS MCQ et les élus municipaux de Trois-Rivières lisaient votre argumentaire scientifique, nous pourrions ainsi boire une eau sans ajout de ce produit nocif pour la santé et non règlementé par Santé Canada. Pourquoi donc ces promoteurs de la fluoration de l'eau potable persistent à vouloir nous faire boire une eau fluorée alors qu'il existe des alternatives beaucoup plus acceptables socialement.
Archives de Vigile Répondre
7 janvier 2016Merci Mde Guay pour nous renseigner sur le danger de la fluoration imposée
Gilles Rinfret Répondre
7 janvier 2016Voilà des explications et des comparaisons très claire. Je souhaite sincèrement que les dirigeants en Santé Publique gagneront votre estime, ainsi que la mienne. Ce serait tellement simple d'informer la population avec des informations aussi claires que les vôtres. Personnellement, je trouve cela vraiment dommage de ne plus avoir confiance à 100% en notre Ministère de Santé dans ce dossier. L'on devrait pourtant pouvoir s'y fier.
Merci pour ces précisions Mme Guay.
Serge Jean Répondre
7 janvier 2016Merci madame Guay de remettre les pendules à l'heure véritable et non celle des faussaires; excellent..