Amir Khadir pardonne à son candidat vedette Vincent Marissal son flirt avec le Parti libéral du Canada.
Selon le député solidaire, puisque les partis souverainistes n’ont pas la cote à l’heure actuelle, il est raisonnable d’envisager toutes les possibilités pour défendre les intérêts du Québec.
«Y compris d’exercer une influence positive sur les partis au pouvoir à Ottawa, c’est toutes des stratégies ça, des stratégies politiques. De l’envisager, ce n’est que sain. Maintenant, à la fin, ce qui compte, c’est la décision qu’il a prise», a-t-il soutenu mercredi, à l’Assemblée nationale.
Après avoir prétendu le contraire, Vincent Marissal a reconnu avoir eu des pourparlers avec le PLC de Justin Trudeau avant de faire le saut chez les solidaires.
Des faux pas
Amir Khadir reconnaît que l’ex-chroniqueur de La Presse n’a pas fait une entrée triomphale dans l’arène politique. «On fait tous des faux pas, mais Vincent Marissal est un ajout important au travail de QS, il présente une force», a-t-il plaidé.
Le député de Mercier est prêt à passer l’éponge. «Je crois en sa sincérité fondamentale, il a fait des choix que nous allons assumer en tant qu’organisation».