Course à la chefferie du PQ

Extraits de son essai politique "Je ne me souviens…de rien"

La position "faiblarde" de Guy Nantel sur la défense de la langue française risque de devenir son talon d’Achille

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Tribune libre

Dans son essai politique Je me souviens… de rien publié chez Groupe Entourage en 2017, le candidat à la direction du Parti québécois, Guy Nantel, propose un essai politique à propos des enjeux et des défis auxquels est confronté le Québec d’aujourd’hui.




Parmi ces défis, se retrouve celui de « mettre fin aux querelles stériles avec les anglophones ». Quant au pourquoi et au comment réaliser ce « défi », j’ai cru qu’il était pertinent de laisser l’auteur s’exprimer lui-même sur le sujet en vous livrant quelques citations de son ouvrage.




« Il est vrai que les anglophones sont largement minoritaires ici, mais l’importance de leur apport à la culture québécoise et les siècles que nous avons traversés ensemble font en sorte que leur culture constitue une assise de notre nation. Les Québécois ont besoin de tout le monde pour faire un pays et nous avons tout intérêt à nous rallier plutôt qu’à nous diviser ».


« Si les anglophones n’adhèrent pas à l’idée d’un Québec souverain sur une base culturelle, qu’ils épousent au moins la cause pour des raisons financières. Nous serions tous gagnants si nous faisions front commun pour créer ensemble ce nouveau pays ».

« Nulle part ailleurs une si petite minorité n’est aussi respectée que la communauté anglophone du Québec et il en sera toujours ainsi dans un Québec souverain. Francophones et anglophones doivent donc mettre le passé de côté et apprendre à cheminer ensemble. L’ouverture des anglophones devra se manifester par son pourcentage d’appuis à l’idée de faire un pays avec la communauté francophone, et celle des francophones se fera à travers la reconnaissance de la culture anglaise comme étant elle aussi fondatrice du Québec d’aujourd’hui ».

« Différentes mesures peuvent être prises en ce sens telles que l’intégration d’un symbole anglais sur le drapeau d’une éventuelle république du Québec, ou l’établissement du statut de langue nationale minoritaire pour l’anglais, garantissant que les anglophones d’ici continueront de recevoir des services dans leur langue dans les régions où le nombre le justifie, et ce, même dans un pays dont la langue officielle est le français ».

« En ce qui concerne l’affichage extérieur commercial, le français se doit d’être prédominant. Mais le caractère multiculturel spécifique à Montréal réclame peut-être de revoir le fondement de ce principe dans la mesure où une loi pourrait permettre d’afficher soit exclusivement en français, soit en français ainsi que dans une autre langue au choix du commerçant à condition que le français occupe au moins les deux tiers de l’espace d’affichage ». Etc, Etc…

Avec de telles propositions, je suis d’avis que la position « faiblarde » de Guy Nantel sur la défense de la langue française au Québec risque de devenir tôt dans la course à la chefferie son talon d’Achille…

https://www.msn.com/fr-ca/actualites/quebec-canada/langue-française-les-positions-de-guy-nantel-détonnent/ar-BB100DfV?ocid=spartandhp




Un pavé dans la mare...

« Selon Alice Paquet, on peut se questionner : «Si M. Nantel veut se présenter en politique, il va falloir nécessairement qu’il travaille avec des groupes communautaires, comme ceux qui défendent les droits des travailleuses du sexe ou les CALACS (Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel), et je ne pense pas qu’il soit le bienvenu dans ces communautés-là [...] par rapport au type de blagues qu’il a faites.»

https://www.journaldequebec.com/2020/02/14/guy-nantel-interpelle-par-alice-paquet


Henri Marineau, Québec


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Henri Marineau2093 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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