Madame Line Beauchamp ne semble pas … ou plus … savoir ce qu’est un milieu d’étude, ce que sont les défis d’apprentissage, ce qu’est la jeunesse, pour se comporter comme un entrepreneur qui préfère “fermer sa shop” et la délocaliser dans un “paradis” des bas salaires, plutôt que d’agir d’une manière responsable en négociant de bonne foi avec ses employés. La personne qui a usurpé la direction du ministère de l’éducation semble avoir la même formation, attitude et morale, que ces “gestionnaires” qui ont fermé les MacDo, Couche-Tard, Walmart, etc, plutôt que de reconnaître les droits collectifs des travailleurs !
Or l’école ne peut se délocaliser comme certaines entreprises, et même si une perverse “approche client” y met à mal les fondements humanistes et démocratiques qui sont à la base de cette institution moderne, c’est d’une personne inspirée par ces idéaux dont nous avons besoin pour diriger notre système scolaire.
La ministre de l’éducation a fait assez de dommages à notre école postsecondaire (dont les cours d’été sont déjà annulés sinon menacés…), mais aussi de préjudices aux étudiants et à leurs familles, cela doit avoir une fin ! Elle passera à l’histoire pour son ignorance de la langue française pour avoir tenté de bannir l’usage du mot grève, et il est clair que la mention “Échec” apparaît en toutes lettres dans son bulletin, avec la prescription suivante: “Démission !” Cet échec lui est présentement signifié par des enseignants, et il faut s’attendre à ce que cette évaluation lui soit très bientôt aussi transmise par des directions d’établissements scolaires qui sont actuellement pour plusieurs dans des situations que l’on peut qualifier d’intenables !
Par ailleurs, un moratoire sur le dégel des frais de scolarité s’impose d’urgence pour permettre un retour en classe le moins chaotique possible, et dans les meilleurs délais !
Yves Claudé
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