De M. Gérard Deltell, chef de l’ADQ :

Est-ce qu’on a les moyens de vivre au dessus de nos moyens ?

en réponse à Mme Charbonneau de la CSN

Tribune libre

Lu, page 16, Journal de Montréal du 19 décembre : Deltell s’insurge contre les syndicats « principalement Mme Carbonneau qui suggère au gouvernement de M. Charest d’augmenter les impôts d’un milliard de dollars pour augmenter les salaires de SES syndiqués de la Province de Québec » M. Deltell considère que les demandes syndicales n'ont pas d'allure, ne sont pas réalistes et pas responsables en plus de conclure ainsi : «Est-ce qu’on a les moyens de vivre au dessus de nos moyens ? » en reprochant au gouvernement Charest d'avoir fait preuve d'irresponsabilité en accordant aux professeurs de l'UQAM, des augmentations de 11,5 %, sur trois ans, comme ils le réclamaient.
Je crois que cette formule, «Est-ce qu’on a les moyens de vivre au dessus de nos moyens ? », même si ça fait un peu pléonasme, est une question simple et efficace, pour l'ADQ, à poser dans une assemblée ou une réunion dont les participants devraient, en chœur, répondre NON. Peut-être le thème d’une prochaine élection ?
Est-ce que M. Deltell aurait le sens de la formule comme son prédécesseur, M. Dumont ? Il pourrait bien aller chercher, dans certaines régions, des votes au très provincial PLQ de M. Charest, chez ceux qui sont des fédéralistes de centre-droite et qui se tiennent un peu plus debout devant le fédéral.


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6 commentaires

  • Gilles Bousquet Répondre

    22 décembre 2009

    Ben écrit : «C’est beaucoup grâce à notre fonction publique que nous sommes moins pauvres qu’avant et plus proche de notre indépendance. »
    Non-monsieur, nous avons beaucoup plus de fonctionnaires provinciaux au Québec qu'en Ontario qui compte beaucoup plus de citoyens à servir et, en plus, les fonctionnaires de Québec craignent la souveraineté à cause des fonctionnaires d'Ottawa, récupérés en cas de souveraineté, qui pourrait venir le déranger dans leur ancienneté, ce qui expliquerait les problèmes du PQ et du Bloc dans la région de notre Capitale nationale.
    Selon Ben, plus il y aurait de fonctionnaires bien payés au Québec, plus la souveraineté serait proche "Les faits mentionnés tendent à prouver le contraire".

  • Archives de Vigile Répondre

    22 décembre 2009

    Toujours cette rengaine imbécile qui fait des fonctionnaires des étrangers au peuple.
    C'est beaucoup grâce à notre fonction publique que nous sommes moins pauvres qu'avant et plus proche de notre indépendance. Et qu'avec nos impôts on se donne les moyens de se "payer" une qualité de vie qui serait hors de prix si nous avions, par exemple, moins de fonctionnaires et plus de privé comme aux États-Unis.
    Couper dans les salaires des classes moyennes de centaines de milliers de citoyens plutôt que de taxer tout le monde, c'est ça que vous voulez? Viser les indépendantistes comme des poules pas de tête à qui on fait croire qu'elle vont manquer de grain si elles ne se précipitent pas elles-mêmes pour tout rafler à ces maudits fonctionnaires.
    Il importe aux fédéralistes de vous faire chercher des boucs émissaires dans nos rangs.

  • Gilles Bousquet Répondre

    22 décembre 2009

    Mme Vallée, dans le fédéralisme, les provinces sont toutes sous la tutelle du fédéral, qu'il l'exerce ou pas ouvertement, vu qu'il a le pouvoir d'invalider toutes les lois de SES provinces même si c'est un peu risqué pour lui à cause de possibles révoltes des citoyens d'une province donnée. Les Québécois francophones ne l'accepteraient pas ce qui pourrait devenir une raison supplémentaire pour la souveraineté du Québec.
    Faut se référer à nos dictionnaires qui décrit le mot province comme : Territoire conquis sous l'autorité d'un pouvoir central.
    C'est toute la différence entre une fédération, ce que nous avons et une confédération qui est formée d'États souverains, ce que nous n'avons pas.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 décembre 2009

    Je ne sais pas ce qu'il y aurait de mieux à faire, mais une chose est certaine, nous vivons au-dessus de nos moyens. Nous préparons des lendemains douloureux aux autres générations.
    Faut-il hausser les impôts ou couper dans le vif?
    Une rumeur publique, de plus en plus forte, veut que le Québec se dirige tout droit vers une tutelle fédérale. Est-ce possible?

  • Gilles Bousquet Répondre

    21 décembre 2009

    Bien d'accord avec vous M. Jean-Claude Michaud.

  • Jean-Claude Michaud Répondre

    21 décembre 2009

    Bravo monsieur Bousquet pour aborder cette question car sans généraliser bien des gens sur ce site sont des syndicalistes purs et durs alors que le gros bon sens montre que le Québec ne peut pas augmenter les salaires des fonctionnaires actuellement alors que nous ne sommes pas remis d'une récession et que nous sommes déjà suffisament taxés. D'ailleurs les prochains surplus du Québec un jour, devront aller à freiner la hausse de notre dette et à rénover nos infrastructure tel que nos routes, ponts, hopitaux, cégeps, écoles, etc qui ont de besoin d'une sérieuse mise à niveau pour la plupart. Le projet du Chum devrait être abandonnée car trop coûteux. Les politiciens opportunistes préfèrent coupés les rubans de nouveaux développement mais négligent l'entretien des structures existantes. Pathétique.
    Pour l'Adq, je sais pas où M. Deltell l'amènera après l'échec du sympatique Mario Dumont qui à quitter la politique depuis. Est-ce que ce parti survivra? Le Pq aurait dû coaliser les nationalistes et les souverainistes autour d'un objectif nationaliste et former un gournement de coalition nationaliste au lieu de s'isoler comme il l'a fait.
    Les débats d'idées doivent se faire de gauche ou de droite pour l'intérêt supérieur de notre nation.