Celles et ceux qui rêvent de séparer le Québec du Canada sans association ni partenariat ni vraie confédération, rêvent éveillés parce que le Canada ne se fera pas amputer du Québec en plein milieu de son pays, comme l’a confirmé dans ses récentes mémoires, notre Jean « à ce moment ici » Chrétien, suite à une courte victoire d’un OUI à un référendum du genre de celui de 1995.
Le fédéral a plein de moyens de décourager les Québécois : Armée, boycott économique du ROC. de l'Europe incluant la France de M. Sarkozy et des États-Unis qui n’aiment pas voir des pays se défaire en pensant à leurs propres dangers « séparatistes ». Partition du Québec, Indiens et Inuits anglophones avec leurs territoires qui englobent 50 % du Québec et qui penchent du côté du fédéral, plus la grande majorité des fortunes qui sont fédéralistes au Québec, etc.
Il y a encore une majorité de Québécois qui craignent les conséquences d’une simple séparation du Québec. On n’ira pas loin avec cette situation sauf si le fédéral tire trop la couverte linguistique et économique de son côté et comme il n’est pas fou, il ne le fera pas…point.
On fait quoi en attendant, probablement ce que semble vouloir faire le PQ : Des gestes de souveraineté pour mieux assurer la pérennité du français et de la culture au Québec. Pas du genre à fermer l’Université Mc Gill ou refuser la construction de son futur hôpital universitaire à moins que nos rêveurs pensent que ce serait une bonne chose de chasser l’Université Mc Gill du Québec avec tous ses spécialistes, pour faire plus francophone.
Nous jouissons d'un bon niveau de vie, un des meilleurs au monde avec une liberté qui pourrait être plus grande encore mais qui n'est pas trop étouffante...me semble, ce qui nous donne le temps de bien négocier notre futur comme état souverain associé dans une sorte de vraie confédération, ce qui serait déjà très ambitieux, considérant notre place centrale dans le Canada qui a les éléments pour bloquer solidement les impatients qui croient faire peur au ROC avec 50,5 % de OUI.
Un remède de cheval peut agraver le mal que l'on voulait guérir.