Éric Zemmour : "La politique du droit d'asile est un grand théâtre"

La souveraineté, c'est refuser l'invasion migratoire de son territoire

C'est comme au théâtre. Des portes qui claquent, des bouderies, des éclats de voix, de grandes tirades, des cadavres dans le placard, des accords secrets. Des réconciliations au dernier acte. La politique de l'immigration, en général, et du droit d’asile, en particulier, est un grand théâtre où chacun joue son rôle.



Les associations et les grandes consciences ont le beau rôle : celui du gentil, du généreux, de l'humaniste, des bras ouverts. D'autant plus ouverts que c'est l'État qui paye, subventionne et rémunère leurs services (...). L'État, c'est-à-dire vous et moi, c'est-à-dire nos impôts. Nous payons avec nos impôts pour accueillir des gens dont nous ne voulons pas.



Et puis il y a le rôle du méchant, toujours joué par le ministre de l'Intérieur. Il y a eu des grands acteurs dans le passé : Charles Pasqua, Jean-Pierre Chevènement, Nicolas Sarkozy. Des mauvais acteurs aussi, comme Daniel Vaillant ou Brice Hortefeux.