Dans un remarquable article paru sur Boulevard Voltaire, Ivan Blot voyait dans le conflit qui oppose les surveillants de prison au gouvernement une nouvelle résurgence de la lutte des classes.
http://www.bvoltaire.com/revolte-personnels-penitentiaires-indice-dune-nouvelle-lutte-classes/?
« Les oligarques de la politique, de l’Université, de la haute fonction publique, des médias, des syndicats, de droite classique ou de la gauche, sont à peu près interchangeables. Ils ont le même style de vie, les mêmes privilèges, la même idéologie, le même mépris à l’égard du peuple qui souffre. On est dans une nouvelle lutte des classes à laquelle le pouvoir oppose un déni pur et simple ».
Avec ses mots à lui, Eric Zemmour dit exactement la même chose, sur RTL, expliquant que la prison est devenue l’extension des banlieues, et que les surveillants y subissent la loi des racailles et des islamistes, exactement comme les policiers, les pompiers ou les médecins dans les territoires perdus de la France. Et que le gouvernement protège les prisonniers, et enfonce les surveillants. Ce qu’aucun autre journaliste ne dit ainsi…
Quelques jours avant, l’auteur de « Le suicide français » était de retour sur la chaîne CNews, anciennement I-Télé, qui l’avait viré, alors qu’il y était chroniqueur depuis plus de dix ans, et que, chaque semaine, il étrillait son pathétique adversaire Nicolas Domenach lors d’un débat qui s’appelait « Ça se dispute« . Cette émission avait le meilleur taux d’audience de la chaîne. Et pourtant, sous la pression de presque l’ensemble de la profession et de toute la gauche, I-Télé virera Eric Zemmour, mais sera condamnée à lui verser 50.000 euros de dommages et intérêts.
Il faut juste rappeler le contexte de cette cabale. La première saloperie vient de Mélenchon en personne. Ayant mal supporté d’avoir été malmené sur un plateau de télévision par Zemmour, il le livrera en pâture à l’ensemble de la profession, en balançant une fausse info, l’accusant d’avoir appelé à la déportation de 5 millions de musulmans.
Méluche – qui aurait fait merveille à l’époque où de bons Français balançaient à la Kommandantur les rares résistants – ayant accusé la presse de couvrir les propos attribués à Eric, la chasse au Zemmour pouvait commencer, et avec quelle frénésie ! Elle durera plusieurs jours, et chacun était sommé de priver définitivement d’antenne un tel personnage, et de le traîner en justice.
RTL résistera à la pression, tout en faisant lire à Yves Calvi un texte particulièrement dégueulasse à l’encontre du journaliste. Ce dernier sera condamné par la 17e Chambre, condamnation confirmée en appel. On lui attribuera, sur la déportation de 5 millions de musulmans, des propos qu’il n’a jamais tenus, ce que confirmera d’ailleurs, fort honnêtement, l’auteur de l’article du Corriere della Serra.
Outre ces faux propos, on lui reprochera ces phrases, pour lesquelles il sera également condamné : « Les musulmans ont leur code civil, c’est le Coran. Ils vivent entre eux, dans les périphéries. Les Français ont été obligés de s’en aller. Je pense que nous nous dirigeons vers le chaos. Cette situation d’un peuple dans le peuple, des musulmans dans le peuple français, nous conduira au chaos et à la guerre civile. Des millions de personnes ne vivent, en France, et ne veulent vivre, à la française ».
Ces phrases, que nous écrivons, avec nos mots, nous valent, à nous aussi, nombre d’actions judiciaires, de la part du Parquet, et d’associations dites antiracistes ou musulmanes, qui veulent juste interdire que cette vérité, pourtant évidente, puisse être portée à la connaissance des Français.
C’est cette décision, prise par six juges qui devrait être sanctionnée pour faute professionnelle, mais qui demeurent intouchables, que vient de casser la Cour de Cassation.
Dans ce contexte, Eric faisait son retour sur cette chaîne, appelée à présent CNews, sans doute pour faire davantage amerloque, donc tendance et moderne. On ne fut pas déçu du spectacle, comme l’expliqua fort bien notre contributeur Marcus Graven.
On a retrouvé en deux débats le journaliste que les Français adorent, parce qu’il parle, avec des mots qui les touchent, des réalités que trop de corrompus qui se prétendent journalistes occultent, quotidiennement, à nos compatriotes.
La réalité de l’invasion migratoire, l’impossible vivre-ensemble, la fuite de nos compatriotes des zones islamisées, dont le nombre progresse, ce qu’est réellement l’islam, l’ampleur de l’insécurité sur notre territoire, les mensonges sur la dégénérescence de l’école de nos dirigeants, la nature de l’Union européenne, le sale rôle des déconstructeurs, l’imposture des soixante-huitards libéraux-libertaires, l’indispensable patriotisme qu’il assume, le nécessaire sursaut identitaire français, la richesse de notre Histoire et de notre civilisation, l’abandon par nos élites des petits blancs français, le mondialisme, le changement de peuple, le Grand Remplacement, l’imposture du féminisme des lesbiennes gauchistes, la haine par nos dirigeants du mâle blanc hétérosexuel européen, et la lente agonie d’une France en train de mourir.
Mais ce qu’adorent surtout les Français, c’est sa manière, bien à lui, de sécher les imposteurs qui gangrènent, du matin au soir, les plateaux de télévision, avec leurs mensonges, leur morgue et leur suffisance, certains qu’ils sont de pouvoir proférer leurs âneries mensongères sans jamais se faire démasquer.
On va fêter les 50 ans de Mai 1968, en mai prochain, et paraît-il que ce seront des commémorations d’Etat, rien de moins ! Pied de nez de l’Histoire, ce sont ceux qui, en 1968, glapissaient « Il est interdit d’interdire », qui hurlent aujourd’hui, concernant le journaliste mal-pensant : « Faites le taire par tous les moyens, interdisez-le d’antenne, et ruinez-le par des procès à répétition !« .
Ce sont exactement les arguments des procureurs de la République ou des antiracistes, quand notre fondateur Pierre Cassen est devant eux. Ils justifient les peines de prison demandées (jusqu’à ce jour avec sursis) et les amendes exorbitantes par cet aveu : « Il faut absolument les faire taire, à Riposte Laïque, cela ne peut plus durer !« .
Outre le fait qu’il dise des vérités interdites sur les plateaux, journalistes, politiques et juges « Mur des Cons » ne pardonnent pas à Eric Zemmour d’être particulièrement brillant, cultivé, bien élevé, et surtout bien meilleur qu’eux, et de ne pas se laisser marcher dessus, comme une victime expiatoire. Sur ce reportage paru sur TV-Libertés, Jean-Yves Le Gallou et Hervé décodent deux conceptions du journalisme, celle de Zemmour et celle d’un Cohen…
Parmi les drames de notre pays, il n’y a pas, dans le monde politique, un chef qui aurait le charisme, le sens de la répartie et la colonne vertébrale d’Eric Zemmour. Dans un pays où le pouvoir s’incarne de manière personnelle, il manque cet homme qui, à l’image du Général de Gaulle (quoi qu’on pense de certaines de ses actions passées) savait incarner un sauveur de la Nation.
C’est exactement ce qu’est Donald Trump aux Etats-Unis. La caste ne s’est toujours pas remise de sa victoire, et continue de le harceler quotidiennement, multipliant mauvais procès, campagnes de presse mensongères et cabales contre celui qu’elle rêve de faire destituer, voire assassiner. Ce sont les mêmes milieux gauchistes, journalistiques, universitaires, qui, comme en France avec Zemmour, sont aux manettes du lynchage quotidien.
Seule différence, Trump n’est pas journaliste, il est juste président de la première puissance au monde. Et, comme notre Eric national, il rend coup pour coup, ne s’excuse jamais, assume ses propos et sa ligne… et cela marche ! Eric Zemmour a pulvérisé les records de vente, avec son essai « Le suicide français ». Trump, au bout d’un an, affiche des résultats d’une réussite insolente, qui devraient contraindre Macron, qui ne lui arrive pas à la cheville, à davantage de modestie, lui qui a osé dire à Davos que « la France is back », ce qui n’est pas gentil pour Hollande ! Et à Davos justement, Trump, après avoir institué des « Golden Bobards » depuis son bureau, contre les menteurs journalistes, en a remis une couche contre leurs fake news, suscitant des réactions bruyantes de ces mêmes journaleux, qui ne supportent pas qu’on leur dise leurs quatre vérités.
Trump comme Zemmour incarnent, chacun avec leur spécificité – l’un est américain, l’autre français, l’un est président, l’autre journaliste, l’amour de la liberté, le panache d’un Occident qui ne veut pas mourir. Ils refusent tous deux de baisser la tête, face au rouleau compresseur de la repentance. Ils sont totalement libres, décomplexés, et disent ce qui leur semble la Vérité. On peut penser que si Donald Trump vivait en France, il serait en prison, et passerait sa vie devant la 17eChambre, la Cour d’Appel et autres lieux où des juges en mission veulent faire taire la dissidence. Mais on peut penser que s’il était en France, et avait été élu, une des premières mesures qu’il prendrait serait d’abolir les lois Pleven-Gayssot-Taubira, et de revenir à la situation d’avant 1972 : seul un citoyen victime d’un préjudice peut ester en justice. Donc, avec ce retour, exit les racketteurs de l’antiracisme.
Et on peut penser, également, que si Eric Zemmour, déjà fort audacieux dans le langage, vivait aux Etats-Unis, avec l’article 1 sur la liberté d’expression, il serait sans doute la bête noire de CNN, mais qu’il ferait un malheur, en disant des choses, avec les mots de Trump, qu’il ne peut se permettre en France. Aux Etats-Unis, ils ont l’article 1, en France, nous avons Pleven-Gayssot-Taubira.
En attendant, n’en déplaise aux collabos de merde (pour reprendre une expression qui a fait fureur, ces derniers jours), qui mènent une vraie lutte des classes des dominants contre les peuples français ou américains, Eric Zemmour est adoré par les Français, et Donald Trump, s’il continue ainsi, sera triomphalement réélu dans trois ans par les Américains…
Beau pied de nez des amoureux de la Liberté à la caste haineuse des commissaires politiques déguisés en politicards, en juges ou en journaleux…