Les ennemis

Avec sa loi donnant le feu vert à l’anglicisation du Québec, John James Charest signifie clairement au peuple québécois qu’il n’est pas de son bord mais du côté de la minorité anglaise et de ceux qui s’identifient à elle. Ainsi, depuis qu’il siège en tant que Premier ministre à l’Assemblée nationale du Québec, ce conservateur maquillé en libéral, n’a raté aucune occasion de s’attaquer à tout ce qui contribue à faire du Québec une société distincte du Canada : laïcité, langue française, environnement, bourse de Montréal, Caisse de dépôt, etc.

Ce grand bâtisseur canadien, décoré de la légion d’honneur sarkozienne, entre dans la catégorie des ennemis de la nation québécoise.

Les traîtres

Cette catégorie constitue l’une des moins reluisantes. Elle comporte des personnages qui, pour un siège ou quelques privilèges, tournent le dos aux Québécois pour défendre les Canadiens et leurs politiques anti-québécoises usant, pour ce faire, d’une arrogance, d’un mépris hors du commun.

Qu’ils soient politiciens, chroniqueurs, animateurs ou autres, leur acharnement à noircir les Québécois les range parmi les individus les plus venimeux, les plus redoutables, les plus vils.

Il n’y a qu’à imaginer leur tête lors de l’avènement d’un Québec indépendant pour souhaiter ce jour encore plus ardemment.

Les lâches

Les lâches font partie des gens incapables d’assumer ce qu’ils sont. Vivant dans la crainte permanente d’être critiqués par les ennemis et les traîtres, ils censurent leurs moindres paroles, leurs moindres gestes. Pour eux, recevoir des coups sans en porter est le signe d’une grande noblesse. Aussi veillent-ils à ce qu’aucun des leurs ne sortent des rangs pour se battre.

Les lâches sont incapables d’initiatives, de coups d’éclat, de prises de position fermes. Ils se dressent face aux ennemis et aux lâches comme des épouvantails au milieu d’un champ.

Ces gens suscitent dans la population québécoise un cynisme qu’ils sont les premiers à décrier.

Les héros

Ils se comptent sur le bout des doigts. Ils s’inscrivent dans la lignée des Patriotes, de ceux qui luttent pour redonner aux Québécois ce qui leur appartient. Ces sont des personnes sincères, fières, courageuses, que les ennemis, les traîtres et les lâches accusent de radicalisme, sans pour autant souligner que le radicalisme peut se manifester sous la forme d’une loi sur l’anglicisation du Québec, adoptée sous le bâillon, ou d’un référendum volé.