Le projet Énergie Est en est un « difficile », reconnaît le ministre de l’Énergie Pierre Arcand qui affirme toutefois n’avoir fait aucune pression sur TransCanada pour que celle-ci se conforme aux lois environnementales québécoises.
«Le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est un projet qui depuis le début est difficile. C’est un projet qui suscite beaucoup de controverses. C’est pour ça que le gouvernement prend son temps», a lancé le ministre Arcand lundi en marge d’une conférence de presse sur des investissements du Fonds verts.
Après avoir longtemps affirmé que les oléoducs étaient de compétence fédérale, TransCanada a annoncé la semaine dernière
qu’elle acceptait finalement de soumettre la portion québécoise de son projet d’oléoduc à la Loi sur la qualité de l’environnement. L’entreprise doit produire une étude d’impact sur l’environnement d’ici le 6 juin prochain.
La voie du Québec entendu
Le ministre Arcand s’est dit « heureux » de cette décision, et a affirmé n’avoir été impliqué dans aucun jeu de coulisses pour forcer la main à la compagnie albertaine. Rappelons que le 1er mars dernier, Québec avait déposé une injonction contre TransCanada pour l’obliger à se soumettre aux lois québécoises.
«Je ne suis pas intervenu. Je ne peux pas parler pour les autres (ministres)», a simplement indiqué le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles.
Ce dernier voit là une « reconnaissance importance de la compétence du Québec » en cette matière. «Enfin, on va pouvoir véritablement comprendre la nature du projet (...) À la fin, les voix de l’Ontario et du Québec vont se faire entendre . Ce sera une voix déterminante. ».
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