Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, on peut constater qu’à l’instar de beaucoup de pays de l’Europe de l’Ouest, la France s’américanise petit à petit, mettant en péril la vitalité de sa culture et de son génie. En tant que Québécois, je ne peux rester indifférent face à cette mouvance d’homogénéisation globalisante qui entraîne, entre autres, une édulcoration de l’héritage Gaulliste chez nos cousins de l’outre Atlantique.
Un des collaborateurs hyperactifs de cette américanisation de la France, nommé Nicolas Sarkozy, est né d’un père issu de la petite noblesse hongroise. La mère de Sarkozy était la fille d’un chirurgien juif séfarade parisien marié à une infirmière catholique de Lyon, cette dernière issue d’une famille savoyarde.
Avocat spécialisé en droit immobilier à ses débuts et devenu, par la suite, le maire de la ville très cossue de Neuilly-sur-Seine, il a évolué pendant plusieurs années dans la pépinière néo conservatrice du RPR sous Charles Pasqua. Sarko a prétendu être le double de M. Pasqua à une certaine époque. Il fut, notamment, ministre de l’intérieur et ministre du Budget. Hué et conspué dans les rencontres avec les militants du RPR pour avoir soutenu Balladur contre Chirac en 1995, il a été mis de côté par Alain Jupé suite à l’élection de Chirac cette année là.
Ayant retourné à la pratique du droit suite à cet échec humiliant, il revint au RPR, en 1999, à titre de président du parti. Cultivant ses contacts dans l’appareil gouvernemental, étant devenu ministre de l’Intérieur en 2002 sous Jean-Pierre Raffarin, il participa à la transformation du parti Gaulliste, le RPR, devenu l’UMP en 2002, suite à sa fusion avec la Démocratie libérale et l’UDF.
Sa tenure de ministre de l’Intérieur a mené à un système judiciaire plus répressif et plus violent envers les personnes. Les prisons françaises sont déjà reconnues comme étant parmi les pires d’Europe.
Ses propos racistes inspirés par sa doctrine de la loi et de l’ordre ciblant la « racaille » qui furent énoncées en réaction aux émeutiers de la banlieue parisienne de l’hiver de 2005, de même que sa volonté de mettre les effectifs nécessaires pour faire « disparaître » les voyous suite à un homicide par balle perdue d’un enfant de onze ans à Lacourneuve la même année, sont autant d’indices démontrant sa petitesse d’esprit et son incapacité de traiter ses semblables avec un minimum d’intelligence émotionnelle. Aux yeux de beaucoup de Français et de d’autres observateurs, il ne dispose pas des habiletés nécessaires à son ambition de vouloir incarner le rôle du chef de l’État français.
D’autre part, ce caractériel nommé Sarkozy est perçu par plusieurs autres comme étant un néo conservateur américain avec un passeport français. Nul n’irait jusqu’à prétendre qu’il est le président de tous les Français. La même analyse s’applique au très enthousiaste mondialiste de Sherbrooke, l’éternel loyaliste Jean Charest, dont on pourrait affirmer sans s’attirer trop de heurts qu’il n’est pas nécessairement le premier ministre de tous les Québécois.
Charest et Sarkozy ont plusieurs choses en commun au-delà de leurs ambitions de privatisation des biens et services publics : Jean Charest est un fédéraliste canadian, étant le premier ministre d’un État non reconnu ; Nicolas Sarkozy se trouve à être le président d’un État reconnu, tout en voulant fédérer son État à un ensemble européen dominé par les USA. Ils partagent un autre atome crochu très important, c’est qu’ils font partie du réseau très sélectif du roi nègre Paul de Sagard et du Baron Albert Frère, entre autres.
Dans un autre contexte, la Baronne du Bombardier a décrété dans son billet dominical de ce samedi, que Nicolas Sarkozy a droit à ses opinions et qu’il peut penser par lui-même, son altesse va même jusqu’à avancer que c’est une insulte d’attribuer les insultes de sectarisme et de fermeture des indépendantistes par Sarkozy à l’influence du roi nègre Paul de Sagard, puisque bien d’autres chez les Français et de par chez nous, comme son amie Liza Frulla, trouvent rétrograde ou d’arrière garde le nationalisme-sécessionnisme. Il faudrait m’expliquer comment ça se fait que cette chroniqueuse instable se trouve à être aussi l’amie de Louise Beaudoin ?
Je reviens à mon thème de l’américanisation des Français, je tiens à faire observer que les locuteurs et les scribes français qui substituent des mots de notre belle langue pour des américanismes comme « shopping » ou « lifting », nous révèlent qu’ils sont hypnotisés, un peu étourdis ou séduits par tout ce qui sort de cette extrudeuse de la normalisation culturelle du « made in USA ».
Pourquoi est-ce que le chanteur Jean-Philippe Léo Smet, qui est né à Paris, a-t-il changé son nom pour Johnny Hallyday? On peut se poser la même question au sujet du niçois Hervé Forneri, qui s’est renommé Dick Rivers ? Ils sont autant d’exemples de cette américanisation de la culture française et on peut présumer que la classe politique française n’est pas exempte de ce phénomène, pas plus que de notre classe politique québécoise et canadian.
Revenons à cet ami d’Hervé Forneri, sacré Sarko, il était à Washington en date du 3 avril 2008 pour faire part à un des pires présidents de l’histoire américaine qu’il le voyait comme étant le premier dirigeant mondial à reconnaître l’importance d’une « forte défense pour l’Europe. » En langage décrypté, une forte défense pour l’Europe se traduit par une très étroite collaboration avec l’oncle Sam.
Selon un article de l’agence de presse Reuters daté du 3 avril 2008, George W Bush se réjouissait du changement d’alignement à la présidence française en déclarant, avec une lucidité inhabituelle, que le diminutif Sarkozy était « la plus récente incarnation d’Elvis. »
Dans une autre veine, si ce président français, tant obsédé par la réforme improbable du capitalisme et par la « business », témoigne de si peu d’intérêt pour la francophonie et qu’il dit de ses gouvernés qu’ils ne sont pas faciles et que c’est un peuple régicide, on est en mesure de se demander pourquoi ce personnage sec et arrogant s’est présenté pour présider ce peuple qu’il semble avoir de la difficulté à valoriser? Ce n’est certainement pas parce qu’il est investi par un devoir désintéressé de servir ses compatriotes français. Ça semble assez évident que sa prise de pouvoir s’est effectuée par une longue démarche ingéniée par des tireurs de ficelles liés à son réseau tissé très serré d’amis fortunés.
Sarkozy n’est pas apte à faire la leçon à quiconque, n’étant rien d’autre qu’un des porte-voix du Roi nègre Paul de Sagard et ce qu’il dit à propos des souverainistes ou des indépendantistes québécois sert bien son idéologie mondialiste de prédation des nations dominées qui doivent demeurer ainsi et ce, dans l’inique intérêt de l’oligarchie guerrière des dominateurs et exploitants de ce monde. Ses déclarations réductrices ne visent qu’à diviser, n’amenant rien d’original au niveau des idées et des formulations exprimées. C’est le même genre de discours auquel Trudeau nous a habitués et que ses successeurs globalistes nous transmettent inlassablement depuis lors.
En conclusion, je souhaite ardemment pour le peuple français qu’il se trouve une alternative pour se débarrasser de cet enfoiré au terme de son quinquennat. Son mandat ne pourrait se terminer trop tôt quant à moi, comme le mandat de cet autre demeuré de l'écurie du roi nègre Paul de Sagard, réinstallé à Québec récemment.
Daniel Sénéchal
Montréal
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
9 février 2009En complément d'information:
L'ordre marchand contre l'État nation:
http://www.vigile.net/Les-pions-Sarkosy-et-Charest
Les motifs des déclarations de Sarkosy:
http://www.vigile.net/Sarkosy-le-commis-voyageur-de-Paul
Le C.V. de Sarkosy soulève des questions troublantes:
http://operationsarkozy.canalblog.com/
La seule réponses possible a la provocation de Paul Desmarais:
http://www.vigile.net/Arretons-de-nourrir-la-bete-Gesca
Jean Claude Pomerleau