Effondrement des marchés en 2016: nous n’avons jamais vu un début d’année commencer aussi mal

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La situation est pire qu'on nous le dit

Cela fait à peu près 3 semaines que l’année 2016 vient de démarrer, et nous assistons à des choses que nous n’avons jamais vu auparavant. Il y a eu 2 fermetures d’urgence des marchés chinois lors des quatre premiers jours de bourse cette année, le Dow Jones Industrial Average n’a jamais perdu autant de points au cours des trois premières semaines, et juste hier, nous avons appris que les marchés mondiaux étaient officiellement entrés dans un cycle baissier. Globalement, plus de 15.000 milliards de dollars de richesse ont disparu sur les marchés financiers mondiaux depuis Juin dernier. Et bien sûr, les marchés financiers sont déconnectés de la réalité économique mondiale. Par exemple, L’indice Baltic Dry vient d’atteindre un nouveau plus bas historique aujourd’hui, Wal-Mart vient d’annoncer qu’ils allaient fermer 269 magasins, et les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis sont remontées à leur plus haut niveau depuis sept mois. Alors que les choses vont déjà si mal, qu’est-ce que va nous réserver le reste de l’année 20116 ?


Le Dow Jones a juste légèrement rebondit jeudi et heureusement, mais même avec ce gain nous sommes encore à un niveau de baisse sans précédent. Selon CNBC, on n’a jamais vu un début d’année aussi difficile pour le Dow Jones qu’en 2016


Le Dow Jones Industrial Average, qui a été créé en 1896, n’a jamais démarré une année avec 12 journées de cotations aussi mauvaises. Avec la clôture de mercredi, le Dow Jones était en chute de 9,5 %. Même en incluant les gains de 1,3 % à compter de jeudi midi, le Dow Jones est toujours en baisse de près de 8 % en ce début d’année 2016.


Mais même avec le carnage auquel nous avons assisté jusqu’à présent, les marchés actions sont encore complètement surévalués par rapport aux normes historiques. Pour que les marchés actions ne soient plus dans une «bulle», ils devront encore baisser d’environ 30 %. Ce qui suit provient de MarketWatch



Les données de la Réserve fédérale américaine, quant à elles, disent les actions de sociétés non financières américaines sont maintenant évaluées à environ 90% du coût de remplacement des actifs d’une entreprise, une mesure connue sous le nom “Q Tobin”. Mais la moyenne historique, en remontant sur un siècle, se situe au niveau de 60% ​​des coûts de remplacement. Par ce biais, les marchés actions pourraient encore chuter de 30%, ce qui conduirait le Dow Jones à la baisse vers les 10.000 points(Mercredi il a clôturé à 15.767 points). Pour jauger la cherté des entreprises, Robert Shiller a développé un indicateur, le CAPE (cyclically adjusted price to earnings), dit aussi PER de Shiller, qui correspond à la capitalisation boursière rapportée aux bénéfices, ajustés de l’impact du cycle économique. Pour cela, l’indicateur divise la valeur boursière des marchés d’actions américains par la moyenne sur 10 ans des bénéfices annuels. Avec cette méthode de calcul, les objectifs de baisse sont similaires.


Bien sûr, les médias de masse ne semblent pas comprendre tout cela. Ils semblent croire que la bulle devraient durer éternellement, mais cette dernière crise les a pris par surprise.


En fin de compte, ce qui se passe ne devrait pas être une surprise pour aucun d’entre nous. Les marchés financiers finissent toujours par être rattrapés par la réalité économique, et maintenant les preuves sur un ralentissement important de l’activité économique continuent de s’accumuler. Voici une analyse de Brandon Smith


Le transport par camions de marchandises aux États-Unis est en forte baisse, avec des entreprises de transport de marchandises qui indiquent une “surabondance des stocks” et comme cause des problèmes, une baisse de la demande.


La dernière mise à jour réalisée par la banque Morgan Stanley sur le transport de marchandises indiquent un effondrement de la demande de transport de marchandises pire que celle observée au cours de l’année 2009.


container_shipping_vessel_collapsingL’indice Baltic Dry(BDI) est un indice des prix pour le transport maritime de vrac sec (principalement minerais, charbon et céréales), publié par la société britannique Baltic Exchange basée à Londres. C’est l’un des indicateurs clés que les experts scrutent lorsqu’ils essaient de déterminer où l’économie mondiale s’oriente. Et maintenant, ce dernier nous montre que nous nous dirigeons vers un ralentissement économique mondial majeur. Cet indice Baltic Dry(BDI) vient d’atteindre un nouveau plus bas historique. les médias de masse continuent de colporter des mensonges en affirmant que la baisse de l’indice Baltric Dry est due à une “surabondance de nouveaux navires”. Cependant, Nils Smedegaard Andersen, le PDG de AP Moeller-Maersk, la plus grande ligne de transport maritime mondial, a mis fin à cette absurdité en admettant au mois de Novembre que “la croissance mondiale ralentit” et que les “échanges commerciaux sont actuellement nettement plus faibles que ce que le Fonds monétaire international(FMI) et d’autres grands prévisionnistes prévoient.”




En outre, un autre signe très inquiétant vient de resurgir aux Etats-Unis sur le fait que les inscriptions au chômage commencent à repartir à la hausse une fois de plus


jobless-queue-lineLes inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis sont remontées à leur plus haut niveau depuis sept mois, décevant les attentes des analystes qui espéraient un repli, selon le département du Travail jeudi.


En données corrigées des variations saisonnières, elles se sont établies à 293.000 avançant de 10.000 (+3,5%) pour la semaine close le 16 janvier.


C’est leur plus haut niveau depuis la semaine du 4 juillet alors qu’elles demeurent sous la barre des 300.000 depuis fin février 2015.


Depuis la dernière récession, le principal moteur de la création d’emplois aux Etats-Unis était lié à l’industrie de l’énergie.



Malheureusement, les “villes qui avaient profité de l’essor du pétrole” font maintenant faillite, et les travailleurs sont licenciés en masse. Comme je le disais l’autre jour, 42 compagnies pétrolières nord-américaines ont fait faillite, 130.000 emplois bien rémunérés du secteur de l’énergie ont été détruits aux États-Unis depuis le début de l’année 2015. Et aussi longtemps que le prix du pétrole restera à un prix aussi faible, les choses continueront de s’aggraver.


Beaucoup de gens encore semblent penser que nous assistons juste à un ralentissement temporaire de l’économie. Beaucoup sont convaincus que nous allons juste vivre une autre courte récession et puis que tout finira par repartir comme avant. Ce qu’ils ne réalisent pas, c’est qu’un certain nombre de tendances de long terme ont maintenant atteint leur apogée.


Pendant des décennies, nous avons vécu largement au-dessus de nos moyens. Le gouvernement fédéral, les gouvernements provinciaux et locaux, les entreprises et les consommateurs se sont tous endettés beaucoup trop rapidement par rapport à la croissance économique. Bien sûr, cela ne sera pas tenable à long terme, mais nous le faisons depuis si longtemps que beaucoup d’entre nous avaient fini par croire que notre prospérité alimentée par un endettement extrême et massif était en quelque sorte devenu quelque chose de “normal”.


Malheureusement, la vérité est que vous ne pouvez pas consommer plus que ce que vous produisez. Finalement, la réalité nous rattrape implacablement. C’est un point que Simon Black a très bien expliqué dans l’un de ses derniers articles…


crisisL’économie, ce n’est pas compliqué. La loi universelle sur la prospérité est très simple: Il faut produire plus que ce que vous consommez.


Les gouvernements, les entreprises et les particuliers doivent tous respecter cette règle. Ceux qui suivent cette règle simple, prospérons. Ceux qui ne suivront pas cette règle, tomberont et disparaîtront tôt ou tard..


Lorsque l’ensemble du système financier ne tient pas compte de cette règle fondamentale, il nous met tous en danger.


Et si vous pouvez comprendre cela, vous prendrez des mesures simples, raisonnables pour endiguer les problèmes.


Malheureusement, le temps qu’il nous reste afin d’éviter les conséquences de nos stupides actions est maintenant dépassé.


Nous commençons maintenant à payer le prix de décennies de décisions incroyablement idiotes, et toute personne qui attend une solution arrive de Barack Obama, de la Réserve fédérale ou de quelqu’un d’autre à Washington DC afin de nous sortir de cette situation désastreuse sera amèrement déçu.


Et aussi loin que les mauvaises nouvelles sont allées, attendez juste de voir ce qui va se produire ensuite.


2016 est l’année où tout va changer.


Source: theeconomiccollapseblog



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