Publié 12 ans après le précédent, alors que la loi exige qu’il le soit tous les cinq ans, le plus récent Rapport de l’OQLF sur l’évolution de la situation linguistique au Québec nous apprend qu’en 2015 seulement 27,9 % des élèves de langue anglaise fréquentaient le système scolaire de langue française du préscolaire, primaire et secondaire. Toute une avancée, mais c’est encore bien peu!
On serait en droit de s’attendre que ce soit près de 100 %. Il est perturbant de constater que ce ne sont que 27,9 % des enfants de langue anglaise qui sont éduqués en français alors que tout le monde sait que l’accès au marché du travail, l’avancement, l’intégration sociale, la qualité de vie, l’accès à la culture, le rapprochement et la cohésion sociale et l’ouverture passent par la maîtrise de la langue nationale et de travail du Québec, le français!
De qui relèvent cette approche conflictuelle de tension sociale, d’isolement et cette irresponsabilité face à l’avenir de la jeunesse anglophone : du gouvernement fédéral qui par constitution impose au Québec l’existence d’un système scolaire de langue anglaise bien que le Québec soit français, des commissions scolaires anglophones qui font la promotion de l’isolement ou des parents qui se ferment à la beauté de la vision du Québec et de la francophonie, en entraînant leurs enfants avec eux?
L’exclusion se propage! Puisque dans l’enseignement postsecondaire de langue française, seulement 9,4 % des inscrits sont de langue maternelle anglaise! C’est minuscule quand on sait que la langue de travail au Québec est le français! Les collèges et universités anglophones forment des étudiants qui demain devront s’exiler ou exigeront l’anglicisation des entreprises et du marché du travail!
Il est grandement temps que cesse cette vision anglophone d’exclusion et de fermeture au Québec de « certains » parents et du réseau scolaire de langue anglaise!