Comme d’autres supporters du chef de l’Option nationale, Jean-Martin Aussant, j’avoue que l’article, paru dans Le Soleil du 9 février signé par David Rémillard sous le titre « Option nationale : porte ouverte à une fusion », m’a laissé un arrière-goût plutôt amer.
J’ai donc décidé de lui faire parvenir un courriel dont voici le contenu (9 février 10h10) : « Monsieur Aussant,
Depuis quelques semaines, j'ai publié quelques articles sur certaines tribunes libres, entre autres celle de Vigile.net, invitant les lecteurs à se joindre à Option nationale, alléguant, entre autres, que votre parti représentait actuellement la seule voie pour accéder à notre indépendance.
Pour la première fois depuis des décennies, je suis même devenu membre d'un parti politique au Québec, soit celui que vous dirigez.
Toutefois, je dois vous avouer que l'article paru ce matin dans Le Soleil m'a quelque peu ébranlé par un contenu que je qualifierais de "tiède" et qui ne correspond pas du tout à l'ardeur d'un Jean-Martin Aussant concernant ses convictions sur l'accession à notre statut de pays.
J'ose espérer, M. Aussant, que vous préciserez davantage votre pensée sur les propos de cet article et que vous saurez remettre définitivement le cap sur l'indépendance via une Option nationale qui s'affirme comme le seul parti à proposer et à continuer de proposer l'accession à l'État du Québec.
Mes salutations,
_ Henri Marineau
_ Membre officiel d'Option nationale »
Et voici la réponse de M. Aussant qui m’est parvenue moins de quinze minutes après mon envoi (9 février 10h22) :« Ne vous inquiétez surtout pas.
_ J’ai d’ailleurs parlé au jeune stagiaire qui m’a si mal cité.
_ Je ne parlais que des moyens financiers des vieux partis qui, réalistement, sont supérieurs aux nôtres pour l’instant.
_ On continue!
_ JMA
Jean-Martin Aussant
_ Député de Nicolet-Yamaska
_ www.aussant.com »
Henri Marineau
Québec
Suite à l'article paru dans Le Soleil du 9 février
Échange de correspondance avec Jean-Martin Aussant
« Ne vous inquiétez surtout pas» - JMA
Option nationale
Henri Marineau2094 articles
Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplô...
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com
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2 commentaires
Archives de Vigile Répondre
11 février 2012Comme vous, je frémis à l'idée d'une fusion avec le PQ et plus récemment aussi avec QS. Cependant, M. Aussant l'a bien précisé depuis le début : une fusion pourrait se faire sous la condition que l'autre parti adopte clairement l'option souverainiste.
Comme vous, je suis devenu membre d'Option Nationale. C'était au jour 2 de son existence en étant tout-à-fait conscient de cette possibilité de fusion. Et je n'y vois pas de problème puisque l'Indépendance est l'option qui doit nous guider.
On a malheureusement besoin d'un parti-porte-flambeau (d'autres disent véhicule) pour réaliser l'indépendance. Cependant, au-delà de la déclaration parlementaire, on n'en a surtout pas besoin (d'un parti politique) pour fonder la nation. La nouvelle Constitution doit être à l'abri d'une prise en charge par un parti plus que par un autre. Elle doit appartenir à l'ensemble des citoyens du Québec.
Ceci étant respecté, c'est au Peuple d'y voir et nous y verrons, je n'ai aucune restriction à ce qu'un parti plus qu'un autre (fut-il celui de JJC) monte aux barricades avec la bannière de l'indépendance.
Je serai présent au Congrès de fondation de ON et j'entends bien discuter de cette position. ON doit accepter le rôle transitoire de la mission qu'il adopte. Le nouvel État ne sera certainement pas constitué comme celui que nous habitons. La mission du parti-porte-flambeau consistera d'abord à déclarer l'Indépendance, puis à veiller sur nos personnes et nos biens chez nous et à l'étranger jusqu'à ce que ce nouvel État soit conçu, finalement à se saborder afin que celui-ci naisse.
Martin Lavoie Répondre
10 février 2012C,est très bizarre ce que cet aparté journalistique a provoqué chez les militants, dont moi-même qui suis devenu membre de Option Nationale. M. Aussant nous dit avoir été mal cité, quelqu'un d'autre nous précise que l'auteur n'avait pas de mauvaise intention. Voilà que s'est présenté à moi cette idée que le PQ, s'apercevant de la colère des purs et durs, des ultra-convaincus, de ceux qui n'acceptent pas les discours mièvres des politicailleux, avait comme décidé de les rallier dans un regroupement plus radical qui les satisferait pour les rallier en période référendaire.
J'avoue l'action opportune de leur part, mais quelque part choquante, très choquante. Un peu comme quand on donne son énergie dans un référendum et que par la suite, on nous rejette parce que le discours trop puriste pourrait nuire. Cela pourrait être très dangereux et éveiller une colère très compréhensible. Assez de manipulation. La jonction des forces doit se faire dans la clarté et non par la manipulation