La Presse Canadienne - Plusieurs dizaines des Québécois arrêtés dans les manifestations à Toronto se sont réunis samedi à Montréal pour préparer un dossier qui servira à porter plainte contre la police de la Ville Reine, a rapporté le réseau TVA, samedi soir.
Sur les 900 personnes qui ont été mises sous les verrous la fin de semaine dernière, environ 120 proviendraient du Québec. Plusieurs d'entre eux estiment qu'ils ont été victimes d'abus policiers. Keena Grégoire a affirmé avoir passé 62 heures derrière les barreaux. Une jeune fille a déclaré à TVA avoir été enfermée, fouillée, insultée et humiliée.
La rencontre de samedi a été organisée par la Ligue des droits et libertés, qui a remis un document aux participants pour guider la rédaction de leurs témoignages. Ils doivent notamment décrier (sic) en détail les circonstances de leur arrestation et de leur détention.
La Ligue des droits et libertés compte remettre le dossier à la Commission des droits de l'homme de l'ONU. Joint par téléphone par TVA, l'avocat Julius Grey s'est réjoui de cette démarche.
Selon lui, les comportements des policiers amènent à penser que nous vivons dans un État moins démocratique qu'avant. M. Grey a même parlé de démocratie totalitaire pour décrire les événements survenus à Toronto.
Le chef de la police de Toronto reste cependant imperturbable: pas question de s'excuser. Selon lui, ses policiers ont bien agi tout au long du sommet.
Des rencontres semblables ont également eu lieu dans d'autres villes canadiennes.
"démocratie totalitaire"
Des Québécois arrêtés au G20 préparent un document pour l'ONU
La Ligue des droits et libertés compte remettre le dossier à la Commission des droits de l'homme de l'ONU.
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