La discrimination positive pro-ethnique dans l'emploi est un traitement préférentiel accordé aux étrangers au détriment des nôtres qui perdent ainsi des postes qui leur reviennent de droit. C'est une forme de favoritisme tout à l'avantage des immigrants qui s'en emparent. C'est l'application condamnable de la doctrine du multiculturalisme anti-natifs.

S'il doit y avoir une préférence, elle doit aller naturellement aux Québécois et à leurs enfants qui ont besoin de tous les emplois disponibles. À ce titre, il doivent conserver la priorité d'occupation. Si jamais il y a un manque à combler et qu'aucun Québécois n'est disponible, alors là on peut considérer un candidat étranger, mais jamais pour prendre la place d'un natif, cela tombe pourtant sous le sens. C'est à nous d'affirmer notre préséance dans le domaine de l'emploi et de refuser d'être dépossédé de ce qui nous revient de droit.

Une telle pratique de favoritisme renforce la perception de l'immigrant voleur de jobs et profiteur de programmes créés pour lui au détriment des nôtres, ce qui n'aide sûrement pas à leur image.

Je me rappelle l'une des premières tentatives de discrimination positive pro-étranger que j'ai vécue dans la fonction publique à Québec, ville homogène et francophone. On fit entrer quelqu'un originaire d'un continent sous-développé en le présentant à chaque fonctionnaire le jour de son arrivée, ce qui provoqua instantanément un profond malaise bien palpable partout sur l'étage. Un climat artificiel, lourd et étouffant fut vite créé; plus personne n'osait parler librement, évitant tout sujet pouvant porter à controverse, n'osant plus faire de blagues sur quoi que ce soit par risque de froisser les susceptibilités étrangères à la mèche courte et à la plainte officielle prompte.
Un climat de travail désagréable régna pendant toute cette période, lequel ne fut résolu que lorsque le manque de compétence du candidat le fit disparaître. Tout cela au nom de beaux principes abstraits et ronflants, désirables en théorie mais qui se révèlent être un échec total mais pourtant prévisible dans leur application concrète.

Cette déplorable pratique qu'est la discrimination positive pro-ethnique doit être abolie pour une raison supplémentaire: c'est une tentative sournoise de soumettre le peuple majoritaire aux minorités en leur accordant la possibilité de prendre le contrôle de nos affaires par l'infiltration de nos réseaux. Voilà une forme de dictature des minorités plus que discutable, on en conviendra.

Pour toutes ces raisons, les programmes de discrimination positive ethnique nuisant aux Québécois doivent être abolis définitivement.