Un an seulement après les dernières élections provinciales, il semble que le Québec se dirige déjà vers une nouvelle campagne. L'analyste politique Jean Lapierre a fait le tour des différents partis et croit que les Québécois pourraient devoir retourner aux urnes le 9 décembre prochain.
«Mon nez me dit que tout le monde est en mode électoral», a affirmé l'analyste.
Selon lui, le Parti québécois a marqué beaucoup de points récemment, notamment grâce à la réaction rapide de Pauline Marois et de ses ministres après la tragédie ferroviaire de Lac-Mégantic.
Même s'il semble que le PQ ait perdu du galon depuis l'annonce de sa Charte des valeurs québécoises, les sondages restent quand même en sa faveur.
«On les sent d'attaque et, pour la première fois depuis le début de leur mandat, à l'offensive», d'ajouter Jean Lapierre.
Du côté des libéraux, avec le chef Philippe Couillard qui fait le tour de la province, on pense être «la véritable alternative».
Pour la Coalition avenir Québec, on doit obligatoirement suivre le mouvement.
«La CAQ, ils n'ont pas le choix. Ils ont été les premiers à sortir leur autobus. Leur planification est faite.»
Pour Jean Lapierre, la première fenêtre possible pour des élections serait le 9 décembre prochain.
«Si on veut développer un scénario électoral, il faut attendre bien sûr le 3 novembre, mais quelques jours plus tard, on pourrait aller dans une élection provinciale», de dire l'analyste.
Selon lui, deux scénarios sont possibles.
«Ou bien Mme Marois décide qu'elle veut un gouvernement majoritaire, et d'ailleurs, c'est l'expression qu'elle utilise depuis deux jours dans toutes ses entrevues, "si j'étais majoritaire". Ou les libéraux, si l'économie va très mal, peuvent décider de présenter une motion de défiance et forcer la CAQ probablement à voter avec eux.»
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé