Il se passe présentement un phénomène exceptionnel avec les libéraux de Philippe Couillard.
Rarement, sinon jamais, n’avons-nous vu un parti trôner en haut des sondages et réussir à donner l’impression que tout va tellement mal. Les temps sont durs pour les ministres et les députés libéraux qui peinent à faire valoir le bilan concret du gouvernement. Un gouvernement qui a pris de bonnes décisions, qui a géré les finances publiques de manière rigoureuse, mais qui persiste à voguer de crise en crise.
Ce n’est pas pour rien que tout n’est pas au beau fixe au sein du caucus. Malgré les bons chiffres, on est loin de l’ambiance festive qui caractérise un Club Med.
Solidarité
Certains députés déplorent le manque de solidarité du premier ministre à l’endroit de ses ouailles. Que l’on soit d’accord ou non, il n’en demeure pas moins que plusieurs députés ont été sacrifiés au cours de cette deuxième moitié de mandat. Robert Poëti ronge son frein alors qu’il serait fort utile. Gerry Sklavounos et Pierre Paradis ont été exclus du caucus libéral sans être finalement accusés de quoi que ce soit. Et Sam Hamad fut laissé sur les lignes de côté avec le résultat que l’on connaît maintenant.
Pendant ce temps, le chef de cabinet de Philippe Couillard, loin de faire l’unanimité au sein des troupes libérales, résiste à toutes les controverses.
Leadership
L’actualité rocambolesque de cette semaine n’aidera en rien à contenter les empêcheurs de tourner en rond. Le 1er octobre 2018 arrivant à grands pas, nombreux sont celles et ceux qui craignent le jugement de la population.
Bien que certains souhaitent faire valoir que l’équipe libérale fut piquée au vif au cours des derniers jours et que les troupes ont été galvanisées par l’aplomb de Pierre Moreau qui a défendu sa réputation avec fermeté, un fait demeure. Les libéraux sont au bord de la déprime.
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