Démocratie de proximité

Fédéralisme ou souveraineté ?

Tribune libre

Dans Le Devoir d’hier (30 août 2010), madame Marie-Christine Gilbert, doctorante à l’université d’Ottawa, signe un texte remarquable, titré [Par-delà le cynisme->30103], sur la démocratie participative, où elle en critique les limites actuelles, tout en précisant les conditions idéales de son application. Au fil de sa lecture, on salive pour l'avènement d'un tel projet de société.
Mais, quelle déception dans les derniers mots de son opinion : elle priorise, sans prévenir, le fédéralisme canadien comme système intéressant.
En tant qu’universitaire, connaît-elle le principe de subsidiarité ? Les démocraties les plus réussies s'appliquent d'abord auprès des besoins des gens, en proximité avec les activités économiques, sociales, culturelles et politiques, avant de nécessairement étendre leurs partenariats aux voisins et à l'international.
Voilà pourquoi je suis engagé démocratiquement pour l'avenir politique du Québec, et suis un promoteur de l’information et de l’expression citoyenne aux niveaux local et régional.
Gilles Châtillon

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En un mot, j'aspire à être un humaniste en quête de
d'égalité et de solidarité. Une espèce rare et en perdition.

Ma vie professionnelle débute dans l'enseignement, du primaire à
l'université (1963-1970). Pour la suite, à titre de haut fonctionnaire au
Conseil exécutif du Gouvernement du Québec (1977-1984), j'ai facilité le
dialogue social et la concertation au Québec en dirigeant les Conférences
socio-économiques – les 52 « sommets » – ainsi que les dix-sept
Commissions régionales et nationale sur l'avenir politique du Québec.

De 1990 à 2006, j'ai été président-directeur général du Cercle des
présidents du Québec, un réseau sélect de 80 PDG de grandes entreprises du
Québec INC. à l'affût des signaux faibles des futurs possibles pour
éclairer leur gouvernance.

Professeur, administrateur public, dirigeant et consultant d'entreprises,
aussi carnetier sur le Web, je suis diplômé en philosophie, en pédagogie et
en administration (MBA). J'ai œuvré au sein de gouvernements, de
coopératives et d'entreprises privées.

Aujourd'hui, je suis à créer L'institut Québec – Le Monde, un lieu
de réflexion, de propositions et d'influence réunissant des experts et des
universitaires, des gens d'affaires et des artistes, des travailleurs et
des citoyens, des seniors et des jeunes, tous habités par l'idée que
l'avenir ne sait pas attendre et qu'il vaut mieux le convoquer soi-même.





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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    1 septembre 2010

    Le principe de subsidiarité est une maxime politique et sociale selon laquelle la responsabilité d'une action publique, lorsqu'elle est nécessaire, doit être allouée à la plus petite entité capable de résoudre le problème d'elle-même. Il va de pair avec le principe de suppléance, qui veut que quand les problèmes excèdent les capacités d'une petite entité, l'échelon supérieur a alors le devoir de la soutenir, dans les limites du principe de subsidiarité.
    C'est donc le souci de veiller à ne pas faire à un niveau plus élevé ce qui peut l'être avec plus d'efficacité à une échelle plus faible, c'est-à-dire la recherche du niveau pertinent d'action publique.
    La signification du mot latin d'origine (subsidiarii= troupe de réserve, subsidium= réserve / recours / appuis) reflète bien ce double mouvement, à la fois de non-intervention (subsidiarité) et de capacité d'intervention (suppléance).

  • Archives de Vigile Répondre

    31 août 2010

    Le principe de la subsidiarité est un principe à la con de l'Union européenne, une organisation des plus anti-démocratique visant à dépouiller les peuples de leur souveraineté. Je partage votre sentiment que je cois comprendre, mais d'autres arguments seraient peut-être plus appropriés. La démocratie est un attribut du «vivre ensemble» et suppose une certaine homogénéité - sans exagérer. L'Europe, pas plus que le Canada ne peuvent être démocratiques.
    GV