Deltell, politicien vide!

Ce n'est pas nouveau, Gérard Deltell va nous raconter des histoires lors de sa campagne électorale. Cependant, comme bien d'autres conservateurs, il débutera son histoire au chapitre 5, non pas au début. Vous comprendrez qu'il désire cacher des erreurs ou des horreurs aux gens car cela brouillerait passablement ses espoirs de victoire. J'espère en retour que la population n'est pas assez dupe pour boire ses paroles comme étant la vérité absolue! Ce serait alors le comble de la bêtise.

Il est plus qu'évident que Gérard Deltell, pour briguer les suffrages, souhaite tabler son programme de campagne en prônant une politique d'influence plutôt que de résultats. Sa pensée, orpheline de bon sens, ciblera ses diatribes envers le NPD. De cette manière il évite donc de cannibaliser son propre parti qui multipliait bien les gaffes, je pense ici à la fermeture du Centre de Recherche et Sauvetage en mer basé à Québec pour transférer les services à Halifax. Imaginez! Heureusement, après un long combat, rien n'est arrivé mais cela était digne du musée des horreurs.

N'oublions pas aussi les coupes effectuées à la hache envers la SRC/CBC. Des décisions qui enlisent l'auguste société dans des souliers trop petits. Stephen Harper et Shelly Glover avaient certainement tourné le dos à toute logique bien métrée. À ce sujet, M. Deltell a présenté un silence radio très éloquent. ( On a vu son admirable travail ).

En ce qui me concerne, pour connaître mon allégeance politique, je ne vote pas au fédéral. Sauf pour le Bloc.

M. Deltell baigne dans l'eau trouble bien vaguée par le NPD, il nagera dans la mer de l'incertitude, par la suite dans la controverse. Une campagne, c'est long!

Rappelons-nous l'affront des conservateurs envers le chantier Davie qui ne reçut que des " penauts " alors que Vancouver et Halifax festoyaient en se partageant les milliards $. Bien sûr, M. Deltell évite ce sujet autant qu'une reine de beauté craint une maladie de peau. Récemment, les conservateurs ont déposé une lettre d'intention pour un gros contrat au chantier. Hi, hi, hi!

À bien y penser, les conservateurs, certes les plus talentueux, possèdent assez de matériel pour ouvrir un musée des horreurs. Pendant ce temps, M. Deltell parlera de thèmes non porteurs et surtout non rassembleurs. Bref, du vide! Pour ma part, je me suis désinfecté des conservateurs car ils ne verront pas leur oasis psychique, la victoire!

Vous devriez voir M. Deltell, cela est pathétique, alors qu'il ouvre la porte à tous, oui, à tous les projets dans la grande région de Québec. Il est devenu, comme par enchantement, un approbateur et un directeur de subventions avec du financement sans fin. Il dit oui à tout! A-t-il trouvé un pactole? Ah que la campagne change les politiciens! On ne le reconnaît plus du tout. Mais au fond, comment peut-il changer aussi rapidement si ce n'est que l'odeur de la victoire et d'un poste de ministre au fédéral. Il peut toujours rêver, il ne l'aura pas. Deux mandats de Harper, c'est beaucoup, mais beaucoup trop. En fait, ce sont deux de trop!