Pour sa première journée à New York lundi, le premier ministre Philippe Couillard a martelé son message de « gestion prudente des finances publiques » aux différents gens d’affaires qu’il a eu l’occasion de rencontrer.
S’il a mentionné le Plan Nord, la Stratégie maritime ou la nouvelle stratégie de l’aluminium, le premier ministre a particulièrement tenu à souligner à ses interlocuteurs son engagement envers un assainissement des finances publiques québécoises.
« Les gens retrouvent confiance envers le Québec parce qu’ils voient la gestion prudente des finances publiques, de la dette, et un gouvernement qui est ouvert à l’investissement et au développement économique avant tout », a-t-il déclaré à la sortie d’une de ses deux rencontres qui se déroulaient derrière des portes closes.
Selon le premier ministre, ce message « est bien reçu » à New York, autant par les entreprises américaines déjà installées au Québec que celles qui regardent les possibilités d’investissements à l’étranger.
Organisées en partenariat avec Mercer, un géant de l’investissement, et avec la banque JP Morgan, ces deux rencontres ont permis au premier ministre de livrer son message à environ 70 personnes issues essentiellement du milieu des affaires et de la finance new-yorkais.
À midi, le premier ministre a fait une pause dans les discussions d’affaires pour parler de culture avec des responsables d’institutions qui accueillent régulièrement des artistes québécois à Manhattan et Brooklyn.
Sur une note plus symbolique, le premier ministre devait se rendre en soirée à la Délégation générale du Québec au Rockefeller Center qui, pour la première fois, arbore le drapeau du Québec afin de souligner le 75e anniversaire de la délégation.
Philippe Couillard devait y remettre l’Ordre national du Québec à Noël Lateef, président-directeur général de la Foreign Policy Association. Cette organisation offre régulièrement une tribune aux premiers ministres du Québec lorsqu’ils sont de passage à New York.
Questionné sur le cas de la sous-ministre adjointe à l’Éducation Chantale C. Beaulieu — qui percevrait une allocation de séjour à Québec même s’il s’agit de son lieu de travail officiel —, Philippe Couillard a reconnu que la situation semblait « surprenante ».
« Je ne pourrais pas dire que l’on est très à l’aise avec la situation », a-t-il soutenu avant d’ajouter que le Secrétariat des emplois supérieurs faisait les vérifications nécessaires.
« On ne portera pas de jugement avant que les vérifications soient faites. Mais je comprends qu’à prime abord, cela puisse susciter des questions parmi la population », a-t-il poursuivi.
Mardi, le premier ministre doit conclure sa mission de deux jours à New York en s’exprimant à un événement du World Policy Institute où il sera notamment question du Plan Nord. Philippe Couillard devrait également rencontrer des journalistes américains.
Couillard vante sa gestion des finances publiques à New York

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