Québec – Le Premier ministre Philippe Couillard vient d’annoncer que les chefs d’État étrangers ne seront plus autorisés à s’adresser directement aux journalistes avant d’avoir été informés des positions du Parti libéral.
M. Couillard a expliqué qu’il voulait ainsi s’assurer que les chefs d’État étrangers aient «les faits réels» en main avant de pouvoir mentir aux représentants de la presse.
«C’est normal que les chefs d’État étranger pensent pouvoir s’exprimer sur des sujets aussi universels que la liberté ou la démocratie. Alors, c’est important de leur rappeler que pour nous, ces choses-là, ce sont de véritables calamités! Je pense que c’est le minimum requis», a-t-il lancé.
Bombardé de questions, le premier ministre a ensuite accusé les journalistes d’être pas totalement «dociles», ajoutant que cette décision n’avait «absolument aucun lien» avec les «[censuré] de déclarations de [censuré]» du président islandais.
«Le mensonge et la désinformation, ça fait un peu partie de nos traditions. La moindre des choses pour les gens qui nous visitent, c’est de le respecter. Comme dit le dicton : quand on va à Sagard, on fait ce que le Clan Desmarais nous dit de faire», souligne le premier ministre.
Concluant son point de presse en invitant les journalistes à «parler des vraies affaires», M. Couillard a rappelé que les faits n’intéressent personne.
Aux dernières nouvelles, La Presse publiait une série de reportages sur les bienfaits de la propagande, la mort du Bloc et la dernière déclaration de Pierre-Karl Péladeau.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé