Nous sommes en guerre, a martelé notre martial Président. Pas faux ; une sorte de guerre contre la mort.
Notre voisine et sœur latine (on disait comme ça, autrefois) se trouve dans la situation sanitaire critique que l’on sait.
Et j’apprends qu’après un entretien entre Vladimir Poutine et le président du Conseil italien Giuseppe Conte, l’armée russe a commencé à envoyer de l’aide médicale en Italie afin de combattre, aux côtés des médecins italiens, la terrible épidémie de coronavirus.
Le ministère de la Défense russe a indiqué que des avions de transport militaire livreraient huit brigades mobiles de médecins militaires, des véhicules de désinfection et du matériel médical, à compter du dimanche 22 mars.
De l’aérodrome militaire Chkalovsky, près de Moscou, partiront neuf Il-76 des forces aérospatiales russes. Ils emporteront « un groupe d’une centaine de personnes… qui comprend les principaux experts du ministère de la Défense russe dans les domaines de la virologie et de l’épidémiologie, qui ont une expérience internationale significative dans la lutte contre les épidémies ». Et aussi « des équipements modernes pour diagnostiquer et mettre en œuvre des mesures de désinfection ».
Pas rancuniers, les Russes. L’Europe leur a infligé un embargo, mais ils viennent en aide. Notons que la Russie n’aurait enregistré que 306 cas de contaminations et un décès lié à l’épidémie, ceci ne diminuant en rien le geste du gouvernement russe.
Pendant ce temps, elle est où, l’Europe dont Macron nous rebat les oreilles à tout bout de champ ? Pour organiser la concurrence libre et souvent faussée par le moins-disant social, pour prôner ses théories humanistes quand il s’agit des migrants, elle est là. Mais pour promouvoir une solidarité sanitaire européenne, elle est où ?
En revanche, l’Allemagne, le poids lourd européen, ne lorgnerait-elle pas vers une gentille fusion-acquisition avec cet ultime fleuron militaro-industriel qu’est notre puissance nucléaire ? Les fusions-acquisitions furent une spécialité du banquier Macron…
Mais non, voyons, pas de mauvais esprit complotisto-souverainiste rance et aux relents nauséabonds ! L’Europe est une belle et puissante construction commune. La preuve par l’Italie !