La Maison Blanche dit ne plus avoir dans l'immédiat l'intention d'attaquer la Corée du nord. Pourquoi? L'axe sino-russe vient d'être reformé.
La Russie et la Chine ont dépêché des navires pour surveiller les agissements du porte-avions polyvalent américain à propulsion nucléaire, l'USS Carl Vinson, en route vers la péninsule coréenne. Cette information est publiée alors que les médias avaient fait part il y a quelques jours de l'intention de Pékin d'envoyer " des milliers de soldats dans la péninsule coréenne pour intervenir militairement, le cas échéant".
Le groupe aéronaval de guerre américain est entré, selon les informations, en mer de Chine et fait route vers la Corée du nord. Il y a deux semaines, le président américain a reçu son homologue chinois à la Maison Blanche et les deux parties ont évoqué "une entente" sur de nombreux dossiers dont celui du commerce. Les médias ont même évoqué une possible participation de Pékin dans une action militaire contre la Corée du nord aux côtés des États-Unis. Or mercredi après-midi, le ministère chinois de la Défense a rejeté d'emblée tout recours à la force dans la péninsule coréenne qui ne ferait que "compliquer davantage la donne". A présent Pékin est de retour aux côtés de la Russie pour éviter un embrasement dans la région.
Se disant pour la stabilité régionale, Pékin et Moscou affichent désormais un front aux positions extrémistes des Etats-Unis de Trump contre Pyongyang.
La Chine s’est dite prête à « se coordonner étroitement avec la Russie afin d’apaiser la tension sur la péninsule coréenne et d'encourager les parties concernées à lancer un dialogue», aux dires du chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, lors d'une récente conversation téléphonique avec son homologue russe Sergueï Lavrov.
Pour sa part Moscou exhorte les partis en conflit à revenir à la table des négociations et à faire recours à des moyens diplomatiques pour trouver un règlement pacifique à la crise.
Selon l'agence d'information Sputnik, l’envoi des sous-marins espions par la chine et la Russie dans la région, pourrait être un signal d’alarme aux Etats-Unis, selon l'agence d'information russe Sputnik.
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