En commentaire à Radio-Canada

Contrer la pauvreté est le rôle de l'État

C'est bien pire le matin...

Tribune libre

C'est bien pire le matin...
Je viens d'entendre René Homier-Roy inciter les gens à donner leur «p'tit deux» qui vient du cœur..» pour aider les pauvres à la «La grande guignolée des médias..
Entendre ça en se levant...
C'est bien pire le matin.
Si «tous» les Québécois, hommes, femmes, enfants, ados, bébés naissants et mourants, donnaient chacun leur «p'tit deux» le total de ces dons cumulerait «14 millions», alors qu'à elle seule, l'abolition des catégories à l'aide sociale, qui signifie une augmentation des prestations pour personne seule de 574$ par mois à 873$ par mois, nécessiterait un montant de $750 millions par année...
Autrement dit,
Cela équivaut à accepter de laisser crever nos concitoyens les plus défavorisés dans une misère qui coûte à l'État plus de «6 milliards» par année en frais de santé, tout en perpétuant l'illusion que cette approche sociale aussi arriérée, sadique, qu'inefficace, y changerait quelque chose...
À noter que «La grande guignolée des médias» ne réussi généralement qu'à amasser au mieux 2 ou 3 millions...
Un coup d'épée dans l'eau, dans un océan de misère..
Si les médias voulaient vraiment changer les choses, plutôt que de perpétuer ce contre quoi ils prétendent se battre. Ils s'indigneraient contre le gouvernement scélérat, premier responsable, et qui seul dispose des moyens nécessaires pour contrer ce fléau social et ce crime contre l'humanité.
Christian Montmarquette
Québec Solidaire
Montréal
Références :
«La grande guignolée des médias 2011. C'est parti!» :
http://www.radio-canada.ca/emissions/cest_bien_meilleur_le_matin/2011-2012/chronique.asp?idChronique=188752&autoPlay=##commenter
«Inégalités sociales - Mortelles injustices» :
http://www.ledevoir.com/societe/sante/337144/inegalites-sociales-mortelles-injustices
«Marre ! Marre ! Marre ! Des guignolées !» :
http://www.vigile.net/Marre-Marre-Marre-Des-guignoles
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Christian Montmarquette55 articles

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29 commentaires

  • Christian Montmarquette Répondre

    23 janvier 2012

    À Alexandre Reney qui me dt :
    «QS n’aura jamais aucune crédibilité auprès de la majorité tant qu’elle s’associera au PC. Le PC dit à ses membres de voter QS. C’est tout dire... Le "progressisme" n’est pas de vendre du vieux stock qui n’a pas passé l’épreuve de l’Histoire.»
    Monsieur Reney,
    Le PCQ ou «Parti communiste du Québec» - qui d'ailleurs, est lui aussi, un parti indépendantiste - n'est qu'un petit collectif reconnu par Québec Solidaire. Il ne contrôle ni le parti, ni le programme, ni sa direction.
    C'est le PCQ qui appuie Québec Solidaire et non le contraire. Alors, il faut cesser d'en beurrer plus épais que que la tranche ne peut en contenir dans le seul but de nuire à Québec Solidaire.
    Et vous charriez aussi beaucoup en semblant prétendre que je souhaite faite du Québec une petite URSS nouveau genre ; ce qui est assez risible à mon avis.
    Pratiquement plus personne, sauf certains de nos adversaires radicaux, comme certains nationalistes et péquistes de droite, n'utilise ce genres d'argumentaires de dernier recours...
    Une consolation pour moi...
    Ce n'est pas la première fois qu'on tente de nuire au progressistes en les traitant de communistes et d'extrémistes.. C'est une vielle tactique propagandiste qui remonte au Maccarthisme.
    Si vous voulez vous attaquer à Québec Solidaire, faites-le.
    Mais attaquez-vous donc à son programme, plutôt que d'imaginer des complots communistes.
    Et je ne vois pas comment QS pourrait appauvrir la population du Québec, en instituant un «Revenu minimum garanti» au dessus du seuil de pauvreté.
    Plus ça change..
    «Vous avez remarqué ? - Agitateurs... Communistes etc.. Le vocabulaire n'a pas beaucoup changé depuis 30 ans, chez les valets ou les chevaliers servants des monopoles qui s'organisent pour nous exploiter..» - RENÉ LÉVESQUE
    - Source :
    «René Lévesque nationalisation partie 1 de 3 » :
    http://www.youtube.com/watch?v=rQLN3WejR9U&feature=related
    Christian Montmarquette
    QS- Montréal

  • Archives de Vigile Répondre

    22 janvier 2012

    Pathétique, M Montmarquette! Vous voulez nous convaincre de voter QS en nous vendant l'URSS. À vous lire, il n'y ni avait ni pauvres ni riches en URSS et personne n'est mort de faim. Juste un régime parfait et égalitaire... Je vous suggère fortement de lire le livre noir du communisme. Les idées de QS ne sont pas toutes mauvaises et le revenu de citoyenneté a certains mérites (comme la réduction de la bureaucratie), mais QS n'aura jamais aucune crédibilité auprès de la majorité tant qu'elle s'associera au PC. Le PC dit à ses membres de voter QS. C'est tout dire... Le "progressisme" n'est pas de vendre du vieux stock qui n'a pas passé l'épreuve de l'Histoire.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 décembre 2011

    Monsieur Montmarquette,
    Michel Chartrand, ce grand Québécois, parle lui-même du revenu de citoyenneté universel dans cette vidéo:
    http://www.youtube.com/watch?v=AUd0SnuCyIw

  • Christian Montmarquette Répondre

    7 décembre 2011

    «MANIFESTE POUR UN REVENU DE CITOYENNETÉ» - Michel Chartrand
    Monsieur Russel,
    Je crois que vous connaissez très mal Michel Chartrand.
    Et si vous le connaissez, vous ne le comprenez pas.
    - Avez-vous déjà, ne serait-ce «qu'assisté» à «une seule» de ses conférences» ?
    Michel Chartrand, loin de prôner la charité publique, au contraire, luttait pour que l'État accepte de faire face à ses responsabilités ses plus élémentaires.
    Le titre même de cet article :
    «Contrer la pauvreté est le rôle de l'État»
    Est directement inspiré d'une citation de Michel Chartrand :
    «C'est pas plusse d'État...C'est pas moins d'État...
    C'est le rôle de l'État ! ..de voir à ce que chaque citoyen ne manque pas du nécessaire.»
    Michel Chartrand a férocement lutté et durant «des années» pour promouvoir et instituer le «Revenu de citoyenneté» «universel» et «inconditionnel» au Québec.
    Et il a d'ailleurs fait voter plus de «750,000» Québécois pour l'institution dudit «Revenu de citoyenneté», et se situait donc à des années-lumières, pour ne pas carrément dire «aux antipodes» de la charité publique !
    Chartrand était chrétien dans ses valeurs et sa spiritualité, mais bien loin d'être un mangeur de balustrades.
    Il dénonçait au contraire vertement la charité, en répétant sans cesse et à chacune de ses conférences :
    «C'qu'on veut, c'est pas une tarte dans le ciel !
    C'est du pain sur la table !» - Michel Chartrand
    Pour en savoir plus long sur la véritable pensée de Michel Chartrand, je vous recommande la lecture du texte ci-dessous.
    Merci de votre intérêt et pour cet échange.
    Christian Montmarquette
    QS- Montréal
    «MANIFESTE POUR UN REVENU DE CITOYENNETÉ» :
    «Le revenu de citoyenneté fera un jour partie de la Constitution du pays du Québec, et c'est nous qu'on imitera, si nous en avons la volonté politique.»
    «L'humanité a toujours poursuivi l'objectif d'éliminer le travail. Elle y réussit admirablement par les progrès de la technologie, de la génétique, celui des communications, etc. Logiquement, il faudra donc dissocier le revenu du travail qui s'amenuise. Les idéologies de l'insertion sociale par le travail, de la société salariale et du plein emploi vacillent déjà. Qui a intérêt à perpétuer un modèle qui ne livre ses biens qu'à ceux qui peuvent offrir un travail de moins en moins payé et de plus en plus précaire ?
    Le progrès fait que les biens premiers abondent alors que, paradoxalement, une partie de la population en manque. Une réforme inévitable de la distribution pointe vers le revenu de citoyenneté universel et inconditionnel.
    Son coût net se calcule en déduisant les coûts des anciens programmes, les coûts de la pauvreté et les recettes fiscales supplémentaires de son effet de stimulation économique.
    Son coût n'est pas plus élevé que les propositions actuelles de réduction d'impôts des patrons, sauf que les fonds demeurent sous le contrôle de l'action publique.
    Plutôt que de créer un modèle québécois, on nous invite à imiter la fiscalité et le cheminement vers l'État minimal de la société américaine qui sombre dans la violence, l'iniquité et qui radie de plus en plus le droit social en faveur de la charité privée et du droit exclusif de propriété privée. La mondialisation fait que les multinationales jouent les États les uns contre les autres. Il n'y a pas d'avenir dans ce modèle.
    Le revenu de citoyenneté fera un jour partie de la Constitution du pays du Québec, et c'est nous qu'on imitera, si nous en avons la volonté politique.»
    - Michel Chartrand
    Source :
    http://www.fata.qc.ca/Manifeste.html
    .

  • Archives de Vigile Répondre

    7 décembre 2011

    Monsieur Russell,
    Michel Chartrand qui était un grand croyant et un homme pieux était en faveur d'un revenu de citoyenneté universel et inconditionnel pour enrayer la pauvreté.
    On peut à la fois prier et demander du gouvernement des actions concrètes pour enrayer la pauvreté.

  • Stéphane Russell Répondre

    7 décembre 2011

    @M. Montmarquette
    Permettez-moi de vous assurer que je ressent la même colère que vous en vis-à-vis de la misère, nous sommes du même côté ici. Simplement, nous ne nous entendons pas sur les moyens à prendre. J'ai, moi-aussi, quelques longues réflexions que je croient dignes d'être lues, et réfléchies en plus de temps que celui normalement requis pour avaler un Big Mac.
    Pour moi, la charité ne se limite pas à tendre la main pour offrir un dollar à un mendiant. Elle inclus aussi un propriétaire qui évite de surcharger ses loyers, un patron qui donne sa juste part à son employé, un entrepreneur en construction qui ne cherche pas des moyens d'augmenter artificiellement sa facture, un client qui signale à un commis qu'il a reçu 5 dollar de trop dans son change, un père qui éteint la télé pour passer du temps avec son fils, et ainsi de suite.
    Vous voyez, nous avons tous l'esprit restreints par des oeuillères, au point où même une personne intelligente comme vous ne peut imaginer la charité autrement que sous la forme d'un autre système bureautique.
    La santé publique va de pair avec la santé du tissu social. Lisez Platon, il s'accorde avec moi, qui pense que les lois sont au plus des palliatifs, comme les soins palliatifs prévus pour un malade atteint d'une maladie grave.
    Il m'apparaît clair que la solution tiens moins de nouvelles lois et de nouveaux systèmes, qui sont déjà en trop grand nombre, que de l'éducation populaire. Or, qui peut faire effectivement cette éducation? Les gouvernements par nature s'occupent d'administrer les impôts et tout ce qui vient avec. La droite ou la gauche, tout revient à rendre un culte à l'économie. Ils ont même leurs oracles en la personne des économistes! C'est pourquoi il ne peuvent pas se qualifier pour ce travail. Bien sûr, je vous laisse ici vos propres conclusions.
    Et oui, je crois moi qu'une prière adressée à la Providence, ce qui n'est pas l'État providence, peut contribuer à mettre du pain sur la table.

  • Christian Montmarquette Répondre

    6 décembre 2011

    «Votre solution est morte-née avec la chute de l’empire soviétique. - Stéphane Russel
    Permettez-moi rajouter une chose Monsieur Russel,
    On pourra chialer tant qu'on voudra contre les soviétiques.
    Il n'en demeure pas moins que ce sont les soviétique qui ont perdu le plus de soldats pour combattre le nazisme.
    Si les russes n'avaient pas été là...
    Vous parleriez peut-être allemand,avec un gouvernement de droite qui eutha-nazie ses pauvres, comme tous ceux et celles qui ne peuvent travailler.
    PERTES HUMAINES DE LA DEUXIÈME GUERRE MONDIALE :
    URSS : 21.1 millions de soldats et de civils tués soit 12% de sa population d'avant guerre
    ÉTATS-UNIS : 0.3 millions de morts soit 0.2% de sa population d'avant guerre
    Source :
    http://seconde.guerre.mondiale.pagesperso-orange.fr/consequences.htm
    «Figure populaire et très médiatisée, Khadir est maintenant la "bête noire" des groupuscules de droite au Québec. À la moindre occasion, ils s’amusent à le faire passer pour un dangereux extrémiste - un genre de communiste attardé. "Communiste" ? Soyons sérieux. "Extrémiste" ? Voyons donc !» - Josée Legault
    Source :
    «Le secret du succès de Québec Solidaire» :
    http://www.vigile.net/Le-secret-du-succes-de-Quebec
    .

  • Christian Montmarquette Répondre

    6 décembre 2011


    À Stéphane Russel.
    «En attendant que vos prières mettent quelque chose sur la table des affamés...»
    Monsieur Russel,
    «Votre» solution...
    On l'applique «déjà».
    Avec plus de 50,000 organismes caritatifs au Québec...
    Je dirais même qu'on «nage dedans !»
    - Est-ce que la misère a reculée ne serait-ce que «d'un pouce au Québec ?
    - Non !
    Au contraire..
    C'est pire qu'avant !
    Cessez d'essayer nous illusionner avec votre «charité publique».
    Elle ne fait qu'entretenir une misère totalement inacceptable, qui va, et ce n'est pas moi qui le dit :
    «JUSQU'À LA MORT»
    C'est français, ça, il me semble ?
    Et c'est si français...
    Ce n'est certainement pas «CATHOLIQUE» de laisser de la sorte mourir des gens, puisque comme le dénonce cet article du Devoir :
    «L'injustice sociale «tue» :
    http://www.ledevoir.com/societe/sante/337144/inegalites-sociales-mortelles-injustices
    Et en attendant que vos prières mettent quelque chose sur la table des affamés...
    Je vous propose de lire l'article ci-dessous.
    Merci de votre participation.
    ..Car nous avons vraiment besoin de comprendre pourquoi il existe encore des gens pour défendre des concepts aussi arriérés qu’archaïques.
    «Vaincre la pauvreté n'est pas une question de charité, c'est une question de justice.» - Nelson Mandela
    Christian Montmarquette
    QS- Montréal
    «Les inégalités de revenus entre riches et pauvres ne cessent de croître partout dans le monde. La situation est d'autant plus préoccupante, dit l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), que les mécanismes de répartition de la richesse s'avèrent aussi de moins en moins efficaces, particulièrement au Canada. - En moyenne, les 10 % des plus riches ont désormais un revenu neuf fois supérieur à celui des 10 % les plus pauvres dans les 34 pays membres de ce club des économies développées..»
    «Le recul s'avère encore plus marqué au Canada, rapporte-t-on. Autrefois comparable aux meilleurs pays en la matière qui se trouvent en Europe du Nord, ce rôle des pouvoirs publics canadiens est passé de plus de 90 % à un peu plus de 20 %. Cette dégringolade est beaucoup plus attribuable à la réduction des prestations d'assurance-emploi, d'assurance sociale et autres transferts calculés en fonction des besoins, qu'aux réductions d'impôt..»
    - Éric Desrosiers» Le Devoir, 5 décembre 2011.
    Source :
    «Un monde de moins en moins égalitaire» :
    http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/337648/un-monde-de-moins-en-moins-egalitaire
    .

  • Stéphane Russell Répondre

    6 décembre 2011

    @M. Montmarquette
    Votre solution est morte-née avec la chute de l'empire soviétique. N'y a de rétrograde qu'un coeur en panne, et rien n'est pire qu'un système qui n'existe que sur papier, i.e., dans la bureaucratie.
    Je parlais bien sûr de charité et d'entraide, et non de religion. Vous l'aviez compris n'est-ce pas?
    Respectueusement.

  • Stéphane Russell Répondre

    6 décembre 2011

    Mais cessez donc d'être tristes pour mon aveuglement. Je ne suis pas le plus aveugle pour croire qu'avec le déclin des valeurs chrétiennes, la pauvreté fut erradiquée. Les démunis avaient droit à un peu de compassion, maintenant on les balais sous le tapis pour ne pas faire démentir nos idées, de droite, de gauche, de vertical-centre et d'horizontal-bipolaire. Je vous laisse faire vos prières à Charest, Marois et Legault, Obama ou Sarkozy. Peut-être, qui sait, me convaincront-il un jour que la méga-hommerie est la solution à l'hommerie?
    Mais entre temps, apprenez donc à ne pas faire de votre dédain de la religion une autre religion de plus. Ce n'est pas ce dont je parlais, M. Montmarquette l'a bien compris lui.

  • Viviane Salette Répondre

    5 décembre 2011


    Triste de lire le commentaire de Monsieur Russel. Triste surtout parce qu’il n’est pas le seul à penser comme cela.
    Autrefois :
    • Les enfants mouraient en bas âge faute de soin de santé.
    • Il n’y avait que les plus riches pour se scolariser.
    • Les filles mères qui devaient abandonner leurs enfants.
    • Il y avait les enfants de Duplessie
    • Les femmes n’avaient pas le droit de vote.
    • Les soins de santé que pour les plus riches.
    • Le chapelet pour se faire pardonner nos péchés.
    Vraiment une belle époque…
    Le peuple québécois a travaillé très fort pour se sortir de cette noirceur et vous, vous me vantez cela. J’ose espérer que ce n’est que par ignorance.
    Nous nous sommes battus pour des services de santé et d’éducation publics, et surtout pour une justice sociale. L’avènement du néolibéralisme et l’augmentation de la richesse d'une minorité qui possède presque tout au Québec font en sorte que nous devons nous battre encore plus pour le maintien de la dignité de notre population.
    La dignité, cela ne s’obtient pas en faisant l’aumône, mais en ayant un revenu convenable. Nos taxes ne devraient pas servir à graisser les riches, mais à assurer que tout le monde ait assez d’argent pour vivre décemment.
    Je n’ai pas parlé de l’évangélisation des petits Indiens ??
    Nous pouvons aussi, discuter du moyen âge….
    Vraiment triste Monsieur Russel.
    Viviane Salette
    St-Jérome

  • Archives de Vigile Répondre

    5 décembre 2011

    Monsieur Montmarquette,
    Vous avez parfaitement raison. Ce que bien des gens ne semblent pas comprendre, c'est qu'il s'agit d'une question de vie ou de mort. Le manque d'un revenu suffisant entraîne inévitablement inquiétude et carences et finalement maladie.
    Mais peut-être que dans une société qui favorise l'avortement (surtout, encore là, pour les pauvres qui n'ont pas les moyens d'élever l'enfant, alors que les riches ont accès à la reproduction assistée), on est devenu insensible à la souffrance et à la mort, surtout quand ce n'est pas à nous que ça arrive.

  • Christian Montmarquette Répondre

    5 décembre 2011

    «...Si une douche à la Maison du Père et dormir dans une salle commune vous intéresse...»
    Les inégalités sociales : «TUENT»
    À Stéphane Russel qui me dit :
    «Autrefois, il y avait des organisations religieuses qui s’en occupaient, on y faisait la promotion de la charité et de l’entraide, ce qui rendait la lutte contre la pauvreté beaucoup plus efficace que ces services limités et sans âme que peuvent nous offrir les gouvernements. L’entraide, c’est beaucoup plus que de passer un ti-peu de change à l’autre».
    Et vous pensez que que nos chères organisations religieuses disposent, nos groupes communautaires et vos amis disposent de $750 millions par années, tout juste pour éliminer le pire de 574$ par mois ??
    Vous proposez de faire attendre les pauvres après la charité publique dans leurs souffrances après un don aléatoire, et qu'un bon samaritain se décide finalement à vous héberger en hiver et à vous servir quelque chose à bouffer ?
    Moi, je propose de vous couper votre revenu et de vous faire vivre le stress, l'humiliation, l'exclusion, l'isolement et la souffrance qu'une personne peut éprouver, quand elle ne dispose que de 574$ par mois pour survivre...
    J'espère que votre loyer actuel ne dépasse pas les 650 $ non chauffé par mois en moyenne à Montréal...
    Parce qu'avec le système archaïque et rétrograde que vous nous proposez...Vous allez perdre votre logement, sans pouvoir vous en louer un autre.. et irez dormir dans une salle commune à la Maison du Père, pour retrouver ensuite à la rue par - 20 pour le reste de la journée.
    Y'a pas à dire.. !
    -La charité publique C'est efficace en Christ !
    Mais, ça...
    Ce ne serait pas le pire qui vous attendrait Monsieur Russel...
    Car, sachons bien que les inégalités sociales : «TUENT»
    Merci de votre intérêt,
    ____________________
    Christian Montmarquette
    QS-Montréal
    «Inégalités sociales - Mortelles injustices» - Le Devoir :
    http://www.ledevoir.com/societe/sante/337144/inegalites-sociales-mortelles-injustices
    .

  • Stéphane Russell Répondre

    5 décembre 2011

    Pour beaucoup de gens, l'état est responsable de contrer la pauvreté. Moi je dis que c'est une façon comme une autre de s'en laver les mains et de pelleter ça dans la cours des autres, tout en se donnant bonne conscience. Tout au plus, le gouvernement devrait légiférer pour favoriser l'entraide, mais jamais pallier lui-même à ce manquement.
    Autrefois, il y avait des organisations religieuses qui s'en occupaient, on y faisait la promotion de la charité et de l'entraide, ce qui rendait la lutte contre la pauvreté beaucoup plus efficace que ces services limités et sans âme que peuvent nous offrir les gouvernements. L'entraide, c'est beaucoup plus que de passer un ti-peu de change à l'autre.
    Oui, je tiens compte du fait que nos gouvernements nous prennent tellement d'argent pour je ne sais quelle dessin obscure qu'il nous en reste maintenant beaucoup moins pour s'entraider. En ce sens je partage l'opinion exprimé comme quoi ils sont sans excuse! N'empêche que tous ceux qui font la promotion de méga-états-providences se font volontairement ou non complices de ce méga-problème. Que ça soit pour les gouvernements ou le pouvoir privé, «smaller is better». Vive l'initiative populaire libre!

  • Alain Cormier Répondre

    5 décembre 2011

    C'est tellement vrai! Les pauvres sont pauvres tout le temps, pas seulement 2 semaines par année! Si les médias voulaient vraiment aider, ils commenceraient par dire la vérité à la population au lieu d'organiser cette guignolée grand-guignolesque qui ne sert qu'à rappeler aux pauvres à quel point les privilèges des riches, capables de s'offrir tous les petits caprices qu'ils veulent, leur sont à jamais inaccessibles!

  • Pablo Lugo Herrera Répondre

    4 décembre 2011

    L'hypocrisie de notre société. Il faut être solidaire pour finir avec la pauvreté. On parle en décembre de pauvreté et en janvier on oublie cette réalité. Pour finir avec ce mal, il faut ÉDUQUER la population!

  • Archives de Vigile Répondre

    4 décembre 2011

    Merci Monsieur Lambert.
    J'ai mis un lien vers cet article sur la page d'un groupe FB que je co-administre, Francophonie-Québec. Avec mes 1000 quelques amis, plus les 740 et plus membres du groupe, l'excellent article de Monsieur Montmarquette et mon commentaire ont la chance d'être un peu plus lus; mais plus encore, c'est la remise à l'heure des pendules qui risque un peu plus d'être faite. C'est donc aussi l'heure de remercier Vigile qui nous permet de s'exprimer. Merci Vigile!
    Si vous avez envie de venir faire votre tour, c'est par ici:
    https://www.facebook.com/groups/210185622366392/
    Amicalement,
    Lucie Mayer

  • Pierre Schneider Répondre

    4 décembre 2011

    Marre des guignols qui viennent parader leur générosité d'un jour. Les scribes devraient faire oeuvre utile contre la pauvreté en tapant sur le même clou: soit les dépenses de milliards inutiles de nos gouvernements. Ils garrochent les milliards par les fenêtres des ti-amis...et refusent aux plus démunis la moindre des décences, réduisant certains à une vie de misère.

  • Christian Lambert Répondre

    4 décembre 2011

    À Lucie Mayer, bravo pour votre excellent commentaire, votre constat réaliste devrait être lu par tous les Québécois.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 décembre 2011

    Je vous félicite monsieur Montmarquette pour votre réponse pertinente et appropriée au p'tit jeune méritocrate, monsieur Picard, qui, comme bien d'autres de la jeune génération a subi le lavage de cerveau par nos p'tits baveux d'animateurs de radio et nos fameux éditorialistes des médias mainstream.
    La déclaration universelle des droits de l'Homme exige pour tous sans exception un revenu suffisant pour une vie décente. On n'y pose pas de conditions. Il est temps que l'on se civilise au Québec.

  • Lucie Mayer Répondre

    2 décembre 2011

    Cher Christian,
    Mon commentaire, après salutations d'usage, ira à Monsieur Picard. Vous n'avez, en effet, aucun besoin de lire ce que je vais écrire... Mais Monsieur Picard, son commentaire en fait, représente ce qu'il y a de plus pernicieux dans le système actuel: le dompage de la responsabilité sur le suivant.
    Alors voici que je m'exécute; bravo pour cet article qui précise en les soulignant, des faits importants pour la refonte de nos opinions et, en bout de ligne, de nos choix sociaux.
    Monsieur Picard.
    Blâmer le pauvre d'être pauvre. Est-il possible de manquer la plaque à ce point? Vous vous êtes attardé à parler avec des vrais pauvres, ou vous vous fiez seulement à ce qu'on en dit? Parce qu'à en croire l'ambiance, les pauvres sont pauvres parce qu'ils le veulent bien. Par contre, mon expérience me prouve le contraire.
    J'ai récemment eu le bonheur de m'entretenir avec deux hommes, tous les deux près de mon âge, la mi-quarantaine pour faire taire les mauvaises langues.
    Le premier distribue des journaux sur un coin de rue de Montréal. Est-ce qu'il travaille? Ben, oui, enfin, je crois. Laissez-moi poser la question autrement: À quoi travaille-t-il? Il travaille à ramasser assez de sous pour que son BS ne soit pas coupé. Parce qu'avec les redevances qu'il perçoit sur ses journaux vendus, il faudrait qu'il soit Péladeau père ou encore Murdoch pour en devenir riche. Pourtant, il travaille. Il "fait ses heures", de 9 à 5, du lundi au samedi, à vendre des journaux dont la plupart des citoyens ne veulent pas, parce qu'ils viennent d'un pauvre peut-être. Je ne sais pas. Moi, je n'achète pas, parce que je n'ai pas le temps de lire cette publication. De plus, il endure de la part des passants, une attitude qui ne serait jamais tolérée chez aucun employeur redevable au code du travail. Est-il "utile" à la société? Est-il "utile" à lui-même? Hmmm.
    Le deuxième homme que j'ai rencontré n'a pas d'emploi. Il cherche, mais ne trouve pas. Il n'est pas immigrant, donc la reconnaissance de ses diplômes ne devrait pas poser de problème. Il maîtrise deux autres langues en plus de sa langue maternelle, qui est le français, pratique quand on se cherche du travail à Montréal... ah? il faut aussi l'anglais? Même si le boulot se fait exclusivement en français? Pas de problème, l'anglais, c'est sa deuxième langue. Qu'est-ce donc, qui peut lui nuire autant, si ce n'est ni de ses qualifications ni de son expérience? Il n'a pas d'adresse postale fixe. Il n'a pas de numéro de téléphone. Il n'est pas joignable. Il n'a donc pas de travail.
    Mais lui aussi, il travaille! Il passe son temps à arpenter les rues de Montréal à la recherche de gens plus sympa que les autres, des gens qui partageront avec lui quelques dollars, pour qu'il puisse s'offrir des luxes comme de la nourriture et un téléphone portable. À $574/mois, il n'a même pas de quoi se loger, alors vous imaginez manger!
    Notre société a fait de mauvais choix. Si ces deux hommes avaient été pris en charge convenablement, le premier, en l'aidant avec un meilleur choix de carrière et le deuxième avec plus de ressources matérielles, ils seraient non seulement plus productifs pour cette société de consommation, mais ils auraient aussi la chance que j'ai, celle de s'épanouir dans leur travail. Loin de faire un gros salaire, j'arrive tout juste à joindre les deux bouts; mais je suis heureuse dans mon travail, qui me permet de m'accomplir tout en aidant les autres à se trouver et à s'accomplir aussi.
    Donc, la question est beaucoup plus large et mérite qu'on s'y attarde. Il ne s'agit pas seulement de donner plus d'argent aux démunis. Il faut leur en donner plus, mais il faut aussi leur permettre de se trouver et de s'épanouir. Si vous avez des enfants en âge de faire des choix de carrière, vous n'êtes pas étranger à ce sentiment. Pourquoi serait-ce différent lorsqu'il ne s'agit pas de vos enfants, mais plutôt d'un pauvre hère qui n'a pas eu le bonheur d'être élevé par une personne sensible comme vous?
    J'aimerais amener un dernier point à ce commentaire déjà très long; je le fais en mémoire de mon amie Suzanne qui s'est battue contre un cancer du sein. Comme elle n'avait pas les moyens d'arrêter de travailler, elle a dû "choisir" une option de soins qui n'était ni ce qu'elle voulait, ni optimale pour elle. Mais, elle a pu continuer de travailler. Elle est morte le mois dernier. Elle savait que les médicaments qu'elle prenait la rendaient encore plus malade, et qu'elle aurait pu traiter son cancer et probablement le guérir avec une thérapie alternative. Elle aussi a dû se mesurer à une mentalité néandertalienne, dans le milieu médical, où on refusait même d'ajuster son taux de vitamine D (essentiel dans le combat du cancer), parce que ce n'était pas dans le protocole. Une thérapie alternative alors? C'était trop cher et surtout, elle n'avait pas le loisir de se reposer. Avec un revenu minimum citoyen, elle aurait pu. Aurait-elle guéri? Peut-être. Au minimum, sa fin de vie aurait été meilleure.
    Avec un taux de cancer qui est passé en 30 ans de 1/16 à 1/3 (femmes) et 1/2 (hommes), cette information est importante à considérer dans l'attribution de nos fonds sociaux.
    °*°*°*°*°
    L'excellent article de l'ami Montmarquette nous donne une belle occasion de faire le tour de ces questions et d'en poser bien d'autres, comme votre commentaire me donne l'occasion de relever la question. Non, on ne veut pas subventionner les BS à rester chez eux à boire et à glander toute la journée. Alors pourquoi le faisons-nous avec certains de nos entrepreneurs? S'il est inacceptable qu'un BS ne participe pas à la cotisation de taxes et d'impôts, alors pourquoi serait-il bien vu qu'un riche propriétaire ne paie aucune taxe municipale sur son domaine qui vaut au moins 75 millions? Ai-je vraiment besoin de soulever le financement de l'amphithéâtre, alors que l'éducation et la santé seront coupés pour trouver les fonds nécessaires à donner aux plus riches?
    Il faut revoir la notion de "apte à l'emploi". Il faut penser au revenu minimum citoyen, prôné par Michel Chartrand, puis par QS. Il faut surtout cesser de pénaliser les pauvres en leur coupant même le minimum, enfin, ce qui était un minimum acceptable il y a 40 ans...
    Et il faut aussi, sans vouloir choquer ou aliéner, discuter calmement de ce qui se fait, de ce qui s'est fait et de ce qui doit se faire, pour atteindre un bonheur minimal social, qui aidera, bien plus que n'importe quelle prison, à maintenir la paix et la prospérité.
    Je vous remercie de m'avoir lue, et, si c'est le cas, de continuer la discussion vers un meilleur avenir social pour tous. Par que pour les mieux nantis.
    Respectueusement,
    Lucie Mayer
    Artiste lyrique,
    Professeure,
    Empêcheuse de tourner en rond :)

  • Archives de Vigile Répondre

    2 décembre 2011

    Plus il y a de main-d'oeuvre en chômage: plus il y a de main-d'oeuvre à bon marché. C'est pour cela que les capitalistes considèrent que l'économie va bien lorsque le taux de chômage est élevé, lorsque le paupérisme est répandu, lorsque le salaire minimum est à son plus bas, lorsque l'État est à peu près absent de la Santé, de l'Éducation, de l'aide-sociale, de l'assurance-chômage, lorsque les caisses de retraîte sont vides et... j'en oublie !
    Michel Rolland

  • Christian Montmarquette Répondre

    2 décembre 2011

    À Frédéric Picard qui me dit...
    «Croire que l’état va contrer la pauvreté, c’est une déresponsabilisation outrancière du pauvre. C’est croire que le pauvre va renoncer à sa vie d’homme libre pour devenir esclave de l’état.» - Frédéric Picard
    Malgré des propos en apparence nobles et sensés, vous faites à mon avis fortement erreur Monsieur Picard.
    Dans la très forte majorité des sociétés dans le monde, le plein emploi «N'EXISTE PAS», il faut donc faire quelque chose, à moins bien sûr qu'il faille laisser crever les laissés-pour-comptes et les «non productifs» tels des nazis à l'époque d'Hitler, crever à petit feu dans leur indigence.
    Ces propos grandement étayés sur des préjugées et des lieux communs et régulièrement diffusés par la droite, démontrent clairement que vous ne connaissez guère le sujet dont vous parlez.
    Selon un propre rapport interne du gouvernement :
    - 90% des personnes que le gouvernement prétend «APTES À L'EMPLOI» pour tenter de gratter de l'argent sur le dos des plus misérables, «NE LE SONT PAS».
    De plus, ces propos insinuent que la dignité et le droit de vivre relèveraient du domaine de l'employabilité, alors que le but premier et constant des entreprises, est non pas «la création d'emplois», mais la «maximisation des profits» par la réduction de postes, la mécanisation et l'automatisation.
    De plus, les conditions de l'aide sociales sont telles, qu'elles détruisent les gens au point de les faire crever en moyenne 6 ans avant les autres en plus de couter plus 6 milliards en frais de santé à l'État.
    - Comment pensez-vous que ces personnes puissent espérer retrouver un jour une vie normale, quand on s'applique à les induire dans des conditions pires que l’incarcération des criminels pour lesquels, l'État accepte pourtant d'investir plus de 100,000$ par année ?
    J'ajouterai qu'on cherche sans cesse à nous faire croire que la pauvreté relève de la responsabilisation des pauvres, alors qu'on sait qu'elle relève du vol du bien commun par une infime minorité, puisque 80% de la richesse mondiale est détenu par 15% de la population (Ignatio Ramonet - Le monde Diplomatique.
    Avant de prendre position sur un sujet aussi sensible Monsieur Picard, je vous recommande fortement de faire vos classes et de lire les articles suivants :
    Christian Montmarquette
    QS-Montréal
    «Inégalités sociales - Mortelles injustices» :
    http://www.ledevoir.com/societe/sante/337144/inegalites-sociales-mortelles-injustices
    «Le jour où j’ai rencontré Madame Marois...» :
    http://www.vigile.net/Le-jour-ou-j-ai-rencontre-Madame
    .

  • Archives de Vigile Répondre

    2 décembre 2011

    Les médias "mainstream"... Aucunement surpris. Ils encouragent la charité, ce sont nos autorités morales, une véritable police de la Pensée.
    Quand je pense à CKOI et leur émission du midi "Martineau, la PUISSANCE DES MOTS"... Quelle puissance des mots? La majorité du temps on y aborde de vulgaires commérages ou on monte en épingle des nouvelles d'importance secondaire plutôt que de parler des choses qui comptent et qui sont des questions importantes pour les citoyens du Québec. Mais qu'ils font donc durs nos animateurs radio grassement payés.
    Le sujet que vous abordez ici monsieur Montmarquette que ça devrait être le rôle de l'État de contrer la pauvreté, vous n'entendrez pas ces grands animateurs avec leur "puissance des mots" aborder ce genre de sujet.

  • Frédéric Picard Répondre

    2 décembre 2011

    C'est le rôle de l'état de donner des services qui aident les gens à se sortir de la pauvreté, j'en conviens. Aide psychologique, soins de santé, éducation, formation, support intermédiaire.
    Ces services ne sont pas adéquats, j'en conviens doublement !!!
    Toutefois, chaque personne est responsable de son bonheur. Donc, ultimement, chaque personne est responsable de sa pauvreté. Je ne dis pas là que le pauvre doit assumer 100 % des efforts pour contrer sa propre pauvreté. L'état doit lui fournir toutes les ressources dont il a besoin pour se sortir de sa pauvreté, ce qui n'est pas toujours le cas présentement. Mais le pauvre a une responsabilité indéniable à sa propre pauvreté. Contrer la pauvreté est le rôle principal du pauvre ! Si l'état lui en donne les moyens adéquats, évidemment.
    Croire que l'état va contrer la pauvreté, c'est une déresponsabilisation outrancière du pauvre. C'est croire que le pauvre va renoncer à sa vie d'homme libre pour devenir esclave de l'état.

  • Christian Lambert Répondre

    2 décembre 2011

    Vous avez raison Christian, c'est comme aller porter un sac de couchage à un sans-abri à -35 celcius, quel beau geste, en d'autres mots, ça veut dire crève à la chaleur, la pauvreté est à plein temps, il y en aura toujours pour profiter du système malheureusement mais, je suis convaincu que les coûts pour l'état seraient moindres si le gouvernement hausserait le montant ridicule que les plus démunis reçoivent chaque mois, que ceux occasionnés par nos 'administrateurs' qui dilapident nos avoir et abusent de leur situation pour se payer la traite à nos dépens. S'occuper de la pauvreté, cela veut aussi dire, rendre la dignité à des personnes qui l'ont perdue, diminuer l'intimidation, instruire, motiver, améliorer l'état de santé de beaucoup de personnes, donc, un investissement durable.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 décembre 2011

    Dix contre un que les gens au pouvoir refusent de changer les règles de l'aide sociale non par idéologie 'gratonesque' mais peur de soulever l'ire des banquiers et leurs collègues bien pensants de la droite (...)

  • Archives de Vigile Répondre

    1 décembre 2011


    Bien d'accord avec vous Christian !
    De mon côté, je ne fréquente généralement pas ces médias de propagande canadienne et capitaliste, bien que l'autre jour j'aie fait une "rechute"... Il fallait voir et entendre à TVA, Pierre Bruneau, les yeux pétillants, l'air entendu, parler de la grande oeuvre de la canadian army en Afghanistan... J'ai prononcé en vain le nom d'un dieu de la mythologie juive et j'ai éteint... Depuis la boîte à images ne me sert plus que pour regarder la vidéo et les DVD...
    Ma grand-mère qui était bourgeoise et bonne catholique, oeuvrait elle-même pour les oeuvres de charité, mais en même temps elle méprisait le pauvre...
    Le capitalisme sauvage apprécie le travail des bons petits garçons comme Homier-Roy. Pas seulement pour leurs silences et leurs déviations de propagandistes, mais aussi, comme vous le dites, parce qu'ils font la promotion de la charité capitaliste. Cela leur va droit au coeur et... au porte-monnaie. N'est-ce pas édifiant de voir que même les hôpitaux d'État en sont réduits à faire appel à la charité...
    Ici je m'arrête, parce que le dévouement, l'abnégation, le détachement de tous ces gentils petits journalistes de la médiasserie viennent chercher en moi trop d'émotions...
    Michel Rolland

  • Archives de Vigile Répondre

    1 décembre 2011

    Eh oui, monsieur Montmarquette, la période des Fêtes et cette charité indécente et honteuse pour ceux qui la réclament.
    La télévision de Trois-Rivières en sera demain à sa 53e édition du Noël du Pauvre. Des gens mal pris y viennent pour témoigner de leur misère, surmontant leur honte pour venir devant la caméra, et reçoivent comme cadeau un petit montant ainsi qu'un panier de Noël; ainsi les bons messieurs et bonnes dames peuvent passer pour des bienfaiteurs.
    Le regretté syndicaliste Michel Chartrand militait pour un revenu de citoyenneté universel qui permettrait à tous de vivre décemment et dignement. À quand cette discussion essentielle sur un revenu universel plutôt que de débattre de construction d'amphithéâtre etc...?