En attendant le Grand Soir

L'indépendance et la division gauche-droite

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Tribune libre

Comme il semble y avoir une rupture définitive entre la gauche et la droite souverainiste au Québec, il apparaît tout à fait normal, qu'il existe au moins deux partis souverainistes pour représenter ces deux grandes tendances politiques. Or, les souverainistes péquistes reprochent sans relâche aux souverainistes solidaires de diviser le vote et d'exister. Et c'est précisément l'entêtement des souverainistes de la droite à vouloir absolument rassembler les souverainistes de toutes tendances dans un seul et même parti - dans le PQ pour ne pas le nommer - qui semble poser problème.

Pourtant, la gauche ne demande pas à la droite de fermer boutique au nom de la question nationale. C'est la droite qui a toujours demandé à la gauche de se taire pour ne pas diviser le vote. La preuve étant que c'est Québec Solidaire qui revendique le scrutin proportionnel et le PQ qui le rejette. Et en ce sens, on voit bien que c'est la droite qui apparaît arrogante et antidémocratique, comme c'est d'ailleurs généralement la cas dans le reste du monde.

Malheureusement, beaucoup de souverainistes sincères se font duper dans cette triste histoire, car il y a désormais belle lurette que le PQ n'est plus un «parti de cause» et est devenu un simple «parti de pouvoir» comme bien des vieux partis d'ailleurs; et c'est justement son rejet du scrutin proportionnel qui le démontre; un parti de pouvoir étant disposé à faire à peu près n'importe quoi pour l'obtenir, allant jusqu'à renier la raison même de sa fondation.

Car si le PQ était vraiment indépendantiste et passait le pays avant le parti comme il le dit, il ne combattrait pas Québec Solidaire en tentant de s'arroger la totalité du vote souverainiste. Il militerait pour le scrutin proportionnel et partagerait démocratiquement le vote avec les autres souverainistes comme Québec Solidaire le préconise, en synergie avec les souverainistes de toutes les tendances et de tous les partis.

Christian Montmarquette

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12 commentaires

  • Mario Boulet Répondre

    11 septembre 2014

    Monsieur Christian Montmarquette,
    Vous devriez plus tenter de convaincre Monsieur Khadir de lire votre référence: « Un pays démocratique et pluriel ».
    J'ai lu votre texte. Que voulez-vous dire par:
    « ... celle de la nécessaire cohabitation sur un même territoire [celui du Québec] de peuples souverains pouvant disposer librement de leur avenir. ... »
    Vous êtes utopistes de penser que divers peuples souverains puissent devenir indépendamment souverain l'un de l'autre et se faire régir par l'Assemblée nationale du Québec d'autre part. C'est de la pure cacophonie.
    Vous parlez respecter la minorité anglophone ayant tenu une importante place dans l'instauration d'institution au Québec. Donc, les anglophones pourront devenir souverain au sein même du Québec? On nomme ça, la justice sociale. Si vous la prônez réellement bien sûr!
    Ensuite, vous ajoutez:
    « ... Cette position devrait permettre des relations plus harmonieuses, puisque
    basée sur le respect et la confiance mutuelle. ... »
    Si le Canada était déjà plus harmonieux, basé sur le respect et la confiance mutuelle, jamais les Québécois n'auraient senti le besoin de devenir indépendant. Connaissez-vous l'histoire du Québec? La rébellion des Patriotes en 1837-38 avait justement pour motif de se rebeller contre le pouvoir absolu que les Anglais voulaient garder, même en très faible minorité, pour pouvoir instaurer des lois qui ne favorisaient que les anglophones du Canada. Vous croyez bêtement que l'utopie d'un monde parfait où il n'existe pas de dominants-dominés? Vous êtes plus bête que je le pensais...
    En conclusion, votre document sur lequel vous vous fondez, est un document très peu descriptif. On y parle de proportionnalité entre hommes, femmes, ethnies, etc. C'est bien! Mais, ce n'est pas tout.
    Vous parlez d'une laïcité de l'état, mais vous vous êtes opposés à la charte sous toutes ses coutures lorsque l'on en parlait il y a 1 an. Au lieu de proposer des amendements, vos chef... oups... co-porte-paroles ne faisaient qu'alourdir le débat en chialant littéralement.
    Vous instituez une constituante, élue à tous les deux ans, pour rédiger dans un premier temps un projet de constitution québécoise. En fait, c'est une commission! Ensuite, vous voulez que l'on augmente la députation à Québec de 66.66% en établissant un scrutin proportionnel. Mais, tout ce beau monde serait régi par la souveraineté populaire. Donc, pourquoi en nommer autant en plus, si ce n'est que pour leur ôter du pouvoir?
    Finalement votre projet de société c'est quoi à Québec Solidaire? On parle clairement de souveraineté du peuple québécois, mais en réalité, dans la vie de tous les jours, vous considérez que ce n'est pas nécessaire d'être souverain, m'enfin juste si nécessaire.
    Je vous pensais plus brillant Monsieur Montmarquette! Je suis consterné de voir que vous gobez n'importe quoi. Mais, étant co-fondateur de Québec Solidaire, force est d'admettre que vous n'êtes pas bernés, mais que vous désirez berner les gens.
    Votre document est un travail de fin de session d'un élève d'une polyvalente ou au mieux, d'un étudiant collégial.

  • Christian Montmarquette Répondre

    10 septembre 2014


    À - Mario Boulet,
    « Donc, que la souveraineté ou l’indépendance du Québec n’est devenu que l’apanage de Québec Solidaire. » - Mario Boulet
    Ne tombez-pas dans la démagogie, l’article traite précisément du droit à, tous les partis d’appuyer l’indépendance du Québec. Par contre, il faut être aveugle pour ne pas constater combien le PQ a maintes fois délaissé son option au profit du pouvoir. En commençant par le « bon gouvernement » de 1976, puis « la mise en vielleuse » de 1984, le « beau risque » de 1985, « l’affirmation nationale » de Pierre-Marc Johnson ; les « conditions gagnantes » de Lucien Bouchard ; la souveraineté sectorielle de Pauline Marois et les deux mandats sans référendum ; sans compter le refus de référendum dans un prochain mandat de Jean-François Lisée et le référendum en 2025 de Bernard Drainville.
    « Québec Solidaire a déjà déclaré haut et fort que s’il prenait le pouvoir et que le Canada les laissait rédiger une nouvelle constitution, il ne deviendrait pas nécessaire de quitter le Canada. » - Mario Boulet
    Quoi qu’on dise autour du flots de commentaires et de débats autour de la question nationale, le document officiel est le document auquel il faut se rééférer pour se faire une opinion objective. Si cette position officielle de QS ne convient pas, alors chacun est libre de voter selon sa conscience ou sa préférence.
    Référence : « Un pays démocratique et pluriel » :
    http://www.quebecsolidaire.net/wp-content/uploads/2012/08/Programme-ENJEU_1-Democratie.pdf

  • Pierre Cloutier Répondre

    10 septembre 2014

    QS est ime douleur dans le postérieur (a pain in the ass) pour le Parti Québécois qui en fait l'allié objectif des fédéralistes alors qu'il n'a aucune chance de former un gouvernement. Pour ce parti l'indépendance de la patrie est secondaire et prétendre que l'indépendance n'est possible qu'à gauche est un fumisterie. Il exige que le PQ renonce à son programme d'indépendance pour s'enligner avec eux sur un programme de gauche. On n'ira pas loin avec cela.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    10 septembre 2014

    M. Montmarquette,
    Vous serez sûrement heureux d'apprendre que de plus en plus de voix se lèvent en faveur d'un revenu universel.
    Ryan Cooper plaide en faveur d'un tel revenu en écrivant:
    "As someone with a nice, stimulating job, I agree that work can help people flourish. But in an economy that is flatly failing to produce enough jobs to satisfy the need, a universal basic income will start to seem more plausible — even necessary."
    http://rallyagainstomalley.com/socialists-call-universal-basic-income-america-running-jobs/

  • Archives de Vigile Répondre

    10 septembre 2014


    «Une véritable posture indépendantiste, révolutionnaire et émancipatrice consiste plutôt à lutter, à montrer la lutte et à faire toute la pédagogie nécessaire pour que les Québécois comprennent la différence entre un peuple provincialisé vivant dans une nation annexée, qu’un peuple souverain vivant dans son état indépendant
    L'engagé
    ...et des projets, petits, moyens et grands qui nous permettent d'aller chercher peu à peu notre indépendance...

  • L'engagé Répondre

    9 septembre 2014

    J'ai écrit mon lot de commentaire contre le PQ sous Marois, je pense que ma capacité à critiquer le PQ n'est pas à faire puisque je crois d'abord et avant tout que le problème est pédagogique. «Souverainiste» serait devenue une essence pour l'électorat et cette dernière se manifesterait concrètement par des tergiversations sur les référendums. Pas très emballant. Je ne me gênerai donc pas pour critiquer QS...
    Une véritable posture indépendantiste, révolutionnaire et émancipatrice consiste plutôt à lutter, à montrer la lutte et à faire toute la pédagogie nécessaire pour que les Québécois comprennent la différence entre un peuple provincialisé vivant dans une nation annexée, qu'un peuple souverain vivant dans son état indépendant.
    Si la différence entre ces deux états était vraiment aussi claire pour le peuple qu'elle l'est dans les faits, dans l'exercice quotidien de l'oppression du Québec, le comprenant, les Québécois lutteraient.
    Le PQ mérite une grande partie du blâme pour l'état de décrépitude actuel, mais comme indépendantiste radical, et à gauche, je pense que les indépendantistes de QS ont aussi leur propre critique à faire.
    D'abord, en attendant le jour «J» de leur arrivée au pouvoir pour promouvoir, travailler et réaliser l'indépendance, ils permettent que des milliards de dollars des taxes provenant du peuple québecois soient utilisés par le fédéral, le Canada anglais, pour faire très exactement le contraire de ce que le programme de QS préconise.
    Il n'y a pas pire, à gauche, que de trahir justement les intérêts du peuple, or en ne faisant pas de l'indépendance nationale LA priorité, la clé de voute par laquelle tout le programme de QS peut se réaliser, QS renforce la propagande selon laquelle le Québec pourrait se débrouiller dans le cadre Canadien.
    QS a bâti un programme horizontal où les priorités ne sont pas hiérarchisées, cela sans doute pour plaire aux gouts de démocratie directe de ses militants, mais ce manque de rigueur dans l'élaboration de la doctrine indique une grande faille :
    Le Québec en tant que province ne peut pas faire les ponctions fiscale qu'il désire auprès de la grande et très grande entreprises, il n'a que les moyens réalistes de sa conditions provinciales en compétition contre d'autres provinces. S'il subventionne moins ou s'il impose plus, ces Cies pourront très facilement déménager leur sièges sociaux car c'est le genre d'avantage que confère un pays...
    _
    Pour réaliser ses ambitieux objectifs à gauche, QS doit forcément taxer et imposer uniquement le contribuable, lequel trouve qu'il paie déjà un lourd fardeau. Comme on n'a pas beaucoup de riches au Québec, QS demande finalement plus à la classe moyenne.
    C'est là la trahison : pourquoi demander plus, pourquoi payer plus d'impôt alors que les Québécois payent déjà leur dû à Ottawa, mais que ces 50 milliards qu'ils envoient ne leur sont pas rendus dans une dynamique qui structure la nation et les programme, mais plutôt dans des chevauchement parasitaires quand ils ne sont pas du pure gaspillage?
    _
    _ Rappelons d'ailleurs que le maintien du lien de dépendance avec un Canada néolibéral accroit d'ailleurs la puissance du néolibéralisme, en coupant les transferts aux provinces et en réduisant les impôts des entreprises, Ottawa augmente la compétition interprovinciale pour la meilleure fiscalité. Auparavant, la réalité nationale canadienne progressive faisait que la capacité fiscale d'Ottawa servait à niveler : en taxant au fédéral TOUTES les entreprises à un taux «payant», Ottawa pouvait financer COAST to COAST les programmes sociaux.
    _
    _ Mais en diminuant les impôts et en coupant les transferts à cause de ces baisses, le Fédéral rend littéralement le Québec impuissant ET LES QUÉBÉCOIS N'ONT AUCUN CONTRÔLE SUR LE GOUVERNEMENT FÉDÉRAL PUISQU'ILS SONT MINORITAIRES.
    L'état de province rend impossible l'avènement de QS au pouvoir parce que les contribuables de la classe moyenne ne pourront jamais financer, seuls, l'étendue de son programme, il faudrait pour cela le concours des impôts des entreprises, qu'une province ne pourra jamais levé. Voilà donc le cercle vicieux auquel nous convie QS.
    _
    _ Pour en sortir, QS doit impérativement abandonner l'ambigüité de la Constituante APRÈS l'élection et plutôt bâtir un programme politique national, incluant l'armée, les aéroports, les ponts, les voies maritime, bref TOUTES les compétences fédérales et proposer une idée de budget...
    Faire une fixation sur la proportionnelle en invoquant des arguments sur le fait que la droite est antidémocrate (donc que le PQ l'est) est ridicule. QS ne contrôle pas le programme du PQ, les militants du PQ eux-mêmes ne le contrôlant pas. L'élite péquiste a ses propres raisons de ne pas vouloir la proportionnelle (ou de ne pas l'avoir voulu), les forces à droite et fédéralistes semblant plus fortes que les forces progressistes et nationalistes, ça aurait consisté à donner la clé du pouvoir au adversaires. Le West Island aurait continué à voter libéral... et les libéraux des régions ne seraient pas plus intelligents à reconnaitre qu'ils s'allient toujours aux alliés objectifs de leur nation... Regardez l'élection de 2014 ou 2012, CAQ + LIB ça rafle tout. Cette analyse seule suffit à exposer la crainte de la proportionnelle
    _
    _ Maintenant je ne suis pas d'accord avec cette analyse, je crois que la proportionnelle brasserait des cartes, mais écrire sur Vigile en critiquant le PQ de ne pas mettre la proportionnelle dans ses programmes, c'est se voiler sur sa propre défaite.
    _
    Si la proportionnelle n'est pas populaire, c'est que QS, dont c'est un cheval de bataille, échoue à la rendre populaire et que QS a aussi perdu ses élections. Des entrevues avec QS indiquent que QS voulait vraiment + de députés, en 2012 et 2014.
    _
    Bref, attaquer le PQ parce qu'il ne promeut pas le programme de QS c'est reconnaitre que l'on sait que l'électorat ne choisira pas QS comme gouvernement, avoir besoin que le PQ réalise la proportionnelle c'est montrer sa dépendance. Ou vous pouvez le battre ou vous êtes comme lui, battu.
    _
    _S'obstiner sur la question puérile de la division du vote revient à accepter la situation provinciale plutôt que de mettre son énergie sur l'émancipation du peuple, qui à gauche ou à droite, passe nécessaire pas la sortie de cette constitution monarchique impériale aliénante.
    Vouloir assurer la pérennité d'un système provincial, même à gauche, c'est trahir des intérêts de classe évident, parce que toute l'énergie que le système devrait déployer pour pacifier le peuple qu'il cherche à soumettre, le Canada l'économise à cause de notre consentement docile.
    QS ne sera jamais élu tant que son cadre financier ne sera pas crédible. Et son cadre ne sera jamais crédible sans l'impôt des entreprises et les revenus des compétences que seul un pays indépendant peut aller chercher.
    _
    _ En conclusion, QS doit orchestrer la Constituante AVANT et à partir de cette dernière, faire campagne. Sinon, c'est de l'esbroufe...

  • Archives de Vigile Répondre

    9 septembre 2014

    Cette rupture définitive entre la gauche et la droite, elle sort tout droit de votre imagination. Ou serait-ce de la malhonnêteté intellectuelle? L'indépendance se fera pour et avec tous les Québécois, autant de la gauche que de la droite. Chose certaine, la gauche radicale de QS passera toujours avant le Pays. À peine 50% des membres sont des indépendantistes qui se font duper par leurs porte-parole qui ne parlent de souveraineté que par opportunisme en campagne électorale. Voyez comme Khadir est fédéraliste: https://www.facebook.com/photo.php?v=10151900035700964
    Il n'y a pas de parti plus hypocrite que QS, alors ne venez pas nous dire que les souverainistes du PQ se font duper. Ouvrez-vous les yeux sur votre propre parti et voyez ce qu'il est en réalité... http://www.vigile.net/QS-le-paradis-sur-terre-d-abord-L
    Désolée, mais votre texte est truffé de faussetés.

  • François Ricard Répondre

    9 septembre 2014

    M. Montmarquette,
    Pourquoi toujours cette opposition entre la "gauche" et la "droite".
    Il y a des mesures inspirées de la gauche que nous devrions instaurer.
    Comme il y a des mesures de la droite qui assurent une meilleure gestion.
    In medio stat virtus.
    Et puis le scrutin à la proportionnelle ne peut fonctionner dans le parlementarisme à la britannique qui s'accommode fort mal de gouvernements minoritaires à cause de sa structure même.
    Une autre bonne raison de viser notre indépendance d'abord afin de nous donner une république démocratique.

  • François Ricard Répondre

    9 septembre 2014

    M. Montmarquette,
    Le socialisme dont vous rêvez suppose que l'État québécois possède tous les leviers de commande pour sa gouvernance.
    C'est loin d'être le cas.
    Près de 40% des argents, impôts et taxes, est prélevé par Ottawa.
    Les lois criminelles relèvent exclusivement d"Ottawa.
    Les lois régissant la production et le transport d'énergie relèvent d'Ottawa.
    Les traités économiques relèvent d'Ottawa.
    Pour instaurer le socialisme dont vous rêvez, le Québec doit d'abord être indépendant du Canada.
    L"indépendance d'abord, le socialisme après.
    Vous mettez la charrue devant les boeufs...

  • Mario Boulet Répondre

    9 septembre 2014

    Les souverainistes solidaires (pour ne pas nommer Québec Solidaire, parce qu'ils croient rester neutres ainsi) estime qu'il faut perpétuer la césure entre les souverainistes de gauche et de droite. C'est la seule façon d'exister que les souverainistes solidaires ont trouvé. Si les souverainistes solidaires ne voudraient pas maintenir cette frontière, les deux groupes se joindraient et les gens ne voteraient plus pour Québec Solidaire. Belle arnaque!
    Vous êtes tellement hypocrite dans votre raisonnement qu'à votre deuxième paragraphe vous amalgamez les souverainistes de gauche à Québec Solidaire et ceux de droite au Parti Québécois. À l'intérieur du Parti Québécois, il existe des souverainistes qui sont plus à gauche que tout ce qui existe au sein de Québec Solidaire.
    Double hypocrisie, vous déclarez que Québec Sol... oups (ironie...) les souverainistes de gauche ne demandent pas que le Parti Québécois ferme boutique. Tandis que le Parti Québécois demande à Québec Solidaire de se fondre dans le Parti Québécois. Ainsi, dès le troisième paragraphe, vous affirmez:
    « ... il y a désormais belle lurette que le PQ n’est plus un << parti de cause >> et est devenu un simple << parti de pouvoir >> comme bien des vieux partis d’ailleurs ... »
    Donc, que la souveraineté ou l'indépendance du Québec n'est devenu que l'apanage de Québec Solidaire.
    Pourtant, souvenez-vous des paroles d'Amir Khadir, en août 2012 environ, à propos de l'accession du Québec à la souveraineté :
    « Si nécessaire, mais pas nécessairement ».
    Vous vous en souvenez?
    Québec Solidaire a déjà déclaré haut et fort que s'il prenait le pouvoir et que le Canada les laissait rédiger une nouvelle constitution, il ne deviendrait pas nécessaire de quitter le Canada. Comme mollasson, à Québec Solidaire, il y en a un « fichu paquet ».

  • Nestor Turcotte Répondre

    9 septembre 2014

    LE PQ, dès sa fondation, parlait du scrutin proportionnel. 46 ans plus tard...on en parle encore. Mais, on n'ose pas le promettre. Pouvoir, quand tu nous tiens !

  • Yvon Lagacé Répondre

    9 septembre 2014

    Je suis indépendantiste convaincu, de gauche, et du côté du PQ.
    Je ne vois aucune "rupture définitive entre la gauche et la droite souverainiste au Québec". Au PQ, depuis toujours, comme René Lévesque l'affirmait, on entre au PQ autant par la gauche, par la droite que par le centre.
    Si division (ou rupture) il y a eu, c'est de la part de QS qui ne mise que sur la gauche pour faire la souveraineté (souveraineté fédéraliste comme Amir Khadir le déclare? Peut-être se croyait-il sur la scène du Festival Juste pour Rire?).
    Je crois sincèrement que La Cause, est de faire le Pays au plus sacrant. Une fois que bien des gens seront sortis du Pays après l'indépendance, il sera temps de voir si la gauche ou la droite gouvernera.