Pauline Marois promet de ramener les commissions scolaires à l’ordre au sujet des hausses de taxes scolaires imposées aux contribuables.
«Parlez-moi pas des taxes scolaires. Je suis tellement mécontente de la façon dont ont travaillé les commissions scolaires, on a un petit rendez-vous elles et moi et on va avoir une petite discussion sur cette question-là. Les citoyens ont raison d’être mécontents», a scandé la première ministre à l’occasion d’une entrevue avec Pierre Bruneau, télévisée sur le réseau TVA.
Québec a réduit cette année de 150 millions la péréquation spéciale versée aux commissions scolaires en 2006 pour les aider à parer à la forte augmentation des valeurs foncières. Au printemps, le gouvernement a coupé une somme supplémentaire de 65 millions.
Hausse de taxes
La ministre de l’Éducation, Marie Malavoy, a maintes fois répété que les commissions scolaires, à titre de gouvernements locaux, étaient libres de choisir comment absorber ces coupes budgétaires.
Au terme de l’année scolaire 2012-2013, les commissions scolaires ont imposé des hausses de taxes scolaires avoisinant 30 % dans plusieurs cas. «Elles avaient eu une aide temporaire ces dernières années et, plutôt que de travailler à resserrer leurs règles de gestion, elles ont envoyé ça sur le dos des citoyens. On s’en reparlera», promet Mme Marois.
TAXES SCOLAIRES
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