Tu étais fait d'un bois rare
Grand, fort et tignasse au vent
Nourri du rêve des aurores
Et des sèves riches du printemps.
Que de sentiers, que de prés
Tu as su nous indiquer
Et que d'authenticité
Dans tes mots de liberté.
Tu as pleinement admiré la nature
Du petit insecte fragile nourri de sève
A la source jolie jaillie de tes rêves
Tu as cherché sans arrêt ce qui est pur
Et guetté dans l'arbre la venue du fruit mûr.
Mourant au vent, debout comme un vieux chêne sage
L'oeil bleu d'espoir aux marées de délivrance
Avant que sonne l'heure de notre indépendance
Lente à mûrir en nos âmes au fil des âges;
Tu nous as de ta vie fait immense hommage.
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