De Bonn à Nairobi,

sur la scène internationale,

le Canada est la risée.

Les objectifs de Kyoto ne peuvent être atteints.

C'est de la faute au précédent gouvernement.

Baissons les bras.

Le Québec n'a pas à intervenir dans le débat.
Les conservateurs de Stephen Ben Harper

ont plus urgents combats à mener

que celui des GES.

Il leur faut faire la guerre

en Afghanistan.

Il leur faut sécuriser le Canada

contre d'éventuelles attaques terroristes.
Avant les conservateurs,

les libéraux du PL C Difficile,

ont démontré leur propension à la corruption.

Il fallait sauver le Canada à tout prix.

Ils y ont mis le gros prix.

Aujourd'hui,

ils accusent l'aspirant chef Ignatieff,

d'avoir commis une erreur

parce que ce dernier, qui se croyait bien malin,

a laissé entendre que le Québec

ressemblait à quelque chose comme une nation

ce qui lui a également valu d'être traité de

clone de Trudeau par le non moins clone de son père

Justin Trudeau.

Le Québec, tranche le candidat Dion,

forme un groupe national.
Flatter les Québécois dans le sens du poil

ne peut que hérisser les Canadiens.

Cette « bourde » du candidat Ignatieff

pourrait lui coûter la victoire.

C'est dire combien les Canadiens nous aiment.
On l'a vu

on le revoit comme un classique du cinéma.
Béchard a beau marteler :

« On est sur la bonne voie »,

le Québec, tant et aussi longtemps

qu'il fera partie du Canada,

demeurera aphone.
Combien de cloneries,

les fédéralistes québécois « déçus »

devront-ils laisser passer avant de comprendre

qu'il ne peut y avoir de Québec fort

dans un Canada.
Une nation bâillonnée

n'a pas davantage de pouvoir

qu'un groupe national bâillonné.
Pour être fort

le Québec doit être souverain.