Deux faits réels de la politique au Québec : laisser faire la mafia institutionnalisée vouée à la totale dénationalisation de l’État québécois ou choisir le PQ pour réaliser la plus grande convergence nationaliste menant à l’indépendance nationale.
Voici deux exemples de ce dualisme, l’un de la corruption institutionnalisée menant à la dénationalisation de l’État et l’autre, le nationalisme incarné par le Parti Québécois :
A). « C'est un homme très fier, note-t-il à propos de Fava. Il parlait de collecter 1 million $ une année. Il disait : "On a plein de monde à nommer. Ça fait neuf ans qu'on est dans l'opposition. Ça refoule aux portes. [...]" Il disait qu'il rencontrait Chantal Landry, qu'il regardait les noms et décidait qui allait où. Il disait que la collecte était directement proportionnelle aux nominations. »*
B). « L’un des aspects les plus révélateurs dans l’exercice démocratique au Québec depuis l’événement de la prise du Pouvoir par le PQ en 1976, est qu’à chaque fois que le nationalisme politique et économique perd ce même pouvoir, les pro-fédéralistes se renforcent exponentiellement par l’action de gouverner et de contrôler l’administration publique en conquérant plus d’espace politico-économique soustrait à ce même nationalisme québécois, espace d’autorité qui sera employé sans égards contre les intérêts généraux des Canadiens français, puisque ce sont eux, en majorité, qui ont fait de ce nationalisme fondamental et anti-centraliste fédéral, depuis les années soixante, l’instrument politique indispensable à leur survie collective. »**
Les conséquences de toute cette trame d’intérêts privés, de pillages des ressources fiscales et naturelles par des groupes économico-financiers contraires au peuple canadien-français feront que le Québec rétrocédera aux années trente. En d’autres mots, Jean Charest est ce « politicien mercenaire » qui a conquis le Pouvoir pour rendre l’immense patrimoine économique des Québécois aux groupes d’intérêts qui l’ont amené au sommet de l’État. Ainsi, ce transfuge du PCC au PLQ et premier ministre du Québec, par l’imposture qui le caractérise, est le personnage idéal pour faire le travail sale qu’attendent les corsaires des ressources économiques et des finances publiques, comme le prévoient Conrad Black et ses complices au PCC.**
Jean-Louis Pérez
Seule la convergence de la majorité des Québécois vers leur statut de souveraineté nationale à travers le PQ peut résoudre la crise de division sociale et politique que nous vivons aujourd’hui au Québec, afin d’éviter des lendemains beaucoup plus instables socialement et économiquement, dû à la mondialisation démographique et économique ainsi qu’aux pillages des ressources fiscales et naturelles du Québec.
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*. Pour plus de détails à ce sujet, consulter Franco Fava: nommer pour mieux collecter
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/laffaire-bellemare/201008/24/01-4309481-nommer-pour-mieux-collecter.php
**. Dans ce présent texte il y a deux parties de mon article Lettre ouverte aux irréductibles souverainistes québécois. La première a été reproduite maintes fois afin de transmettre la portée de l’absence de pouvoir nationaliste. La seconde partie a été modifiée afin de l’adapter à cet autre imposteur qu’est Jean Charest. Pour plus d’information, consulter
http://www.vigile.net/Lettre-ouverte-aux-irreductibles
Aux diviseurs de l’option indépendantiste
Choisir - le PQ ou la mafia institutionnalisée
La maturité et le pragmatisme en politique font la différence
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2 commentaires
Marcel Haché Répondre
28 août 2010Et si c’était APRÈS avoir été élu au gouvernement que le P.Q. pouvait aller chercher les votes manquants, ceux nécessaires à la constitution d’un bloc solide en faveur de l’indépendance !
Cela fait bien 40 ans que les indépendantistes espèrent une mobilisation, un « soulèvement » du peuple québécois, qui n’est jamais venu, et qui ne viendra sans doute jamais.
Si le P.Q. pouvait récupérer les votes, ceux de protestation à l’encontre des libéraux, ce pourrait être un début de quelque chose : détournés des menteurs et mafieux libéraux, les électeurs actuellement en colère (aussi des fédéralistes la dedans) pourraient demain élire un gouvernement péquiste (qui d’autre ?) et commencer à écouter ce qu’un éventuel gouvernement du P.Q. a à dire. (Si le P.Q. a quelque chose à dire, bien évidemment.)
Le P.Q. est actuellement en situation gagnante.
Il est plus comique que navrant de voir s’esquinter des indépendantistes à l’encontre de Mme Marois. La cible véritable, c’est pourtant Charest. Souverain, l’électorat va d’ailleurs massivement dans ce sens. C’est Mme Marois elle-même qui l’a confectionnée cette cible. C’est elle qui a « défini » Charest comme un « menteur ». C’est elle aussi qui s’est débarrassée de super Mario et redonné toute sa place au P.Q. dans l’Opposition. Cette politicienne achève sa traversée du désert, alors que Charest devra bientôt en recommencer une, ou démissionner et se taire. Se « taire », puisqu’il est inexcusable.
Mme Marois est sous-estimée. L’idée de l’indépendance itou.
Archives de Vigile Répondre
27 août 2010Je choisi le parti de la mafia. Le PLQ.
Car comme on le vois maintenant, sa corruption met en lumière notre condition de colonisés, d'abusés. Notre perte d'honneur et de dignité comme peuple.
Le PQ est celui qui berce le peuple. Celui du faux espoir et du statu-quo. Celui qui endors le peuple pendant qu'il laboure la terre pour le prochain PLQ.
Il faut remettre la merde dans la face des Québécois, jusqu'à ce que l'odeur infecte les réveille.