Changement de sexe : il faut en finir avec l’omerta

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Il faut criminaliser ces mutilations irrémédiables

Mardi, je vous disais que je reviendrais sur cette question du changement de sexe chez les jeunes, tellement les témoignages que je reçois le justifient. 


Prenons maintenant la question non du point de vue des parents ou des enfants, mais de celui-ci d’une psychothérapeute qui, elle aussi, me demande de préserver son anonymat.


Système


Nous vivons, dit-elle, un déferlement sans précédent d’enfants qui disent subitement être «nés dans le mauvais corps».


Cette dame reçoit donc une avalanche de demandes de consultation de la part de parents désemparés.


Désemparés parce que, bien au-delà des troubles usuels et souvent graves de l’enfance et de l’adolescence (repli sur soi, anorexie, etc.), ces jeunes exigent désormais, très catégoriquement, de pouvoir «transitionner».


Concrètement, ils exigent, sans grande ouverture à la discussion, d’avoir accès à des bloqueurs de puberté et à de l’hormonothérapie.


Or, dit-elle, ce qui est sidérant, c’est de voir à quel point ces demandes sont accueillies favorablement, avec empressement, par des professionnels, souvent des militants de la cause, qui «honorent ce coming out» et le saluent comme un geste de courageuse affirmation.


Il y a, explique-t-elle, tout un réseau de gens, ayant souvent un intérêt financier ou un agenda idéologique, qui contribue à faciliter cette volonté de «transitionner», sans examen attentif de la problématique et sans la moindre considération pour les parents.


Se peut-il que l’enfant ait un problème autre qu’une authentique, mais fort rare, dysphorie de genre, et qu’il se raccroche à l’idée de changer de sexe par imitation, contagion sociale, effet de mode, ou influence d’une propagande séduisante ?


On ne se posera guère la question.


Si les parents s’opposent à ce que l’on qualifie maintenant de «pratiques affirmatives», s’ils veulent qu’on prenne le temps de mieux comprendre, ils seront étiquetés «mauvais parents».


De toute façon, fondamentalement, la prémisse, c’est que le jeune sait ce qu’il veut.


Que font les ordres professionnels, théoriquement chargés de protéger le public en supervisant, voire en sanctionnant le travail des professionnels ?


Pour l’essentiel, explique la dame, ils restent muets, quand ils ne sont pas complices, car plusieurs sont contrôlés par des gens qui sont des sympathisants, voire des idéologues de l’affirmation de genre.




Nombre de psychologues, de travailleuses sociales, de sexologues, etc., chuchotent leur malaise, se parlent entre eux et elles, mais craignent de faire l’objet de plaintes pour manquement déontologique.


Chaque fois, me dit-elle, que quelqu’un a le courage de vouloir ouvrir le dialogue, il se trouvera des collègues pour l’intimider afin qu’il se taise.


Dérive


Les parents, eux, hésitent à s’adresser aux ordres professionnels pour tenter de freiner le zèle de certains praticiens, car leur enfant risque d’y voir une tentative pour lui mettre des bâtons dans les roues.


Ils craignent donc de briser irrémédiablement le peu de relation qu’il leur reste avec celui-ci.


Devant cette grave et dangereuse dérive, encouragée et occultée, il ne faut plus se taire.