Canadien de Montréal

CH, où sont les Québécois?

Une longue tradition prend fin...

Tribune libre

 




Depuis 2012, le CH a sélectionné sept Québécois sur 68 choix. Outre Zachary Fucale, appelé en deuxième ronde, aucun n’a été repêché avant le cinquième tour. Il n’est donc pas surprenant si la séquence avec au moins un québécois en uniforme a pris fin au 6918e match de saison régulière du Canadien.

Lors de sa dernière conquête de la Coupe Stanley en 1992-1993, pas moins de 17 Québécois portaient l’uniforme du Tricolore. Le 9 juin 2021 marquera le 28ième anniversaire de la 24e et dernière conquête de la coupe Stanley par le Canadien de Montréal.

Mais qui doit-être imputable d’une telle pénurie de joueurs québécois dans l’uniforme du CH? À première vue, la haute direction nous vient en tête. Mais est-ce bien le cas? À mes yeux, il faut remonter en amont, notamment à l’équipe de recruteurs de l’équipe qui n’a pas su détecter les jeunes talents du hockey mineur québécois.

Toutefois, là où le bât blesse le plus, c’est au niveau de la formation des jeunes qui sont confiés à des instructeurs bénévoles qui n’ont pas la formation nécessaire pour développer les talents des jeunes davantage prometteurs. À cet effet, des séances de formation devraient leur être offertes, notamment eu égard aux avancées de la science en ce domaine.

Le hockey est notre sport national. Il fait partie de notre culture, de notre patrimoine et de notre fibre identitaire. Des légendes, telles Maurice Richard, Jean Béliveau et Guy Lafleur ont contribué à façonner le Québec au même titre que nos plus illustres auteurs, artistes et bâtisseurs… Aux dirigeants du CH d’en prendre bonne note et de redonner à notre sport national ses lettres de noblesse!

Serge Savard persiste et signe

« Ce qui est arrivé n’est pas un hasard. C’est simplement le résultat de ce que l’on voit aller depuis le début [du règne de Marc Bergevin], a indiqué l’ancien joueur et directeur général du Tricolore, lorsque joint par Le Journal. D’ailleurs, j’avais averti Marc Bergevin, dans mon livre, que ça allait finir par arriver. » 

« C’est une continuité de ce qu’ils ont fait. Ils ont complètement négligé la LHJMQ, donc ce n’est pas surprenant de voir ce qui arrive », a ajouté celui dont le numéro 18 flotte dans les hauteurs du Centre Bell.

https://www.journaldequebec.com/2021/05/11/ce-qui-est-arrive-nest-pas-un-hasard-serge-savard


Henri Marineau, Québec


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Henri Marineau2030 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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